Chaque année offre son lot d’albums, de singles et de nouvelles sorties musicales. Tout comme à notre habitude, nous sauterons à pieds joints dans un de nos genres de prédilection, le Hardcore Beatdown !
Dans l’article précédent, nous avons parlé des anglais de Pintglass. Restons une fois encore dans cette chère Angleterre, où Street Soldier lâche un énorme kick en pleine face avec leur premier album, Turn Dangerous.Continuer la lecture →
Pendant que des dinosaures feintent de transpirer la nouveauté (on salue les Pixies), de jeunes générations tracent leur route.
The Wytches s’établit bel et bien sur scène en 2014, en sortant Annabel Dream Reader. Le genre d’album où l’on ne souhaite faire aucun amalgame de plus entre les jeunots et Nirvana. Le type d’œuvre qui baise tous ceux qui pensent que le rock est mort.Continuer la lecture →
Comment expliquer que la sortie d’un album des Foo Fighters soit un non-évènement ? La bande s’essouffle.
Leurs premiers singles puent la merde. Les percussions de « Shame Shame » sont molles. Ni révolutionnaire, ni entraînant. Quant à « Waiting On A War », certes, elle représente une ballade sympathique. Néanmoins, l’envolée finale du titre, en mode « ça joue vite, c’est plus cool ! », ne transpire pas d’une énorme créativité.
Foo Fighters symbolise peut-être un caméléon aux diverses couleurs sonores… une force comme une autre. Pourtant, à l’image des Pixies, ses membres arrivent à un stade où ils n’apportent quasiment plus rien à la scène musicale.
J’adore « No Son Of Mine », avec ses chœurs fantomatiques qui ne font pas tâche. Rien à voir avec le chant féminin de « Making A Fire », bien trop risible. Malheureusement, « No Son Of Mine » ne peut nullement relever l’entièreté du projet.
A la période Wasting Light (lorsque j’avais plus de boutons que de cheveux), je croyais vraiment que les Américains se dirigeraient vers un style assez metal. Après l’écoute du renversant « White Limo », j’étais prêt à me prendre leurs prochaines gifles ! Ce rêve se brise au fur et à mesure des années.
Je ne refuserai jamais d’aller à leur concert. De quoi contempler Dave Grohl bouffer son chewing-gum, fracasser une batterie ou courir telle un gazelle devant son public. Mais Medicine at Midnight ne mérite pas un engouement aussi dingue, celui-même ressenti à l’annonce de leurs spectacles à venir.
Cosmo Pyke – A Piper For Janet
Cosmo Pyke est enfin de retour ! Le multi-instrumentaliste du Sud de Londres sort un premier EP en 2017. Les Inrocks glorifie même l’artiste (à l’époque où leurs rédacteurs étaient inspirés). Un silence radio s’ensuit.
L’écoute de A Piper For Janet est encore plus brève que celle de Just Cosmo… courte, mais intense ! Cuivres et cordes sont réunis sur 4 chansons incroyables.
Cosmo Pyke n’a rien perdu de son énergie.
« A Piper For Janet » et « Filet Mignon » ouvrent les portes d’une contrée où l’on s’adonne au skate tout en planant. « Railroad Tracks » traite d’une rupture amoureuse, et dégage par ailleurs une envie de défoncer des capitalistes d’un Black Friday (ce riff de guitare + ces violons époustouflants, nom de Dieu !). Quant à « Seasick », il invite presque à voyager en Jamaïque, terre d’origine du chanteur, dans le respect de ses paroles : Smoking and drinking. Surrounds me. I feel it sinking.
King Krule règne sur la Blue Wave. Cependant, je maintiens mon observation de tout temps : Cosmo Pyke est le prince du genre. Via son apport artistique, Londres garde sa réputation de capitale du beau rock.
Mon premier contact avec Yungblud s’est fait totalement par hasard : c’était à un festival de 2019, mon amie et moi devions charger notre téléphone, et quel artiste jouait justement à la scène devant les bornes ? Taylor Swift bien sûr. Non je déconne, c’était pour voir si vous suiviez. C’était Yungblud, courant et sautillant, comme possédé par le Dieu Caféine. Il crachait ses tripes dans son micro, hurlant pour les droits d’une génération faite de paillettes et de happy pills. C’est un kid des nineties, mais son combat est universel. Le « petit mec en robe », tout en cheveux et en cris, a une aura. Elle nous force à l’écouter dès qu’il se met à chanter.
Me voilà, presque 2 ans et une pandémie mondiale plus tard, à attendre impatiemment son prochain album. C’est qu’il a tout fait pour faire monter la tension : en sortant des EP et des titres en featuring avec d’autres artistes comme Marshmello ou Machine Gun Kelly. Il a même sorti une des nouvelles chansons 3 jours avant la sortie de l’album, juste pour nous faire mousser.Continuer la lecture →