Foo Fighters, Queens of the Stone Age et désormais, Royal Blood… cette année, certaines légendes rockennerollesk’ font leur retour ! Nous sommes gâtés, c’est fou. ‘Mountains at Midnight’ rappelle une évidence frappante : Royal Blood forme un duo pondant, encore et toujours, des mélodies brutes et accrocheuses. Mention honorable à la batterie ouvrant le morceau sans chichi, tout en puissance.
Mono(Pol) – Vlek Cinko
Quel sacré trip ce Mono(Pol). Vu qu’on aime les artistes à la fois atypiques et grand public, son titre ‘Zob Mateub’ se doit d’être honoré. Clap clap.
Drast – Indaco
‘Gran Finale’ chanté par Drast est une romance à cœur ouvert. La Dure à Cuire, c’est ça aussi. Puis, la langue italienne semble la meilleure pour les chansons d’amour. Grazie Drast !
Les 20 ans d’un label qui honore la brutalité sonore… ça se fête ! Bravo à Head Records. Pour le coup, écoutons Loons, un groupe dont j’attends impatiemment de nouveaux morceaux.
Protomartyr – Formal Growth In The Desert
Malgré les qualités visuelles du clip ‘Make Way’, Protomartyr n’est pas mon trip. Il s’agirait d’écouter Formal Growth In The Desert ce 2 juin… mais le chanteur qui ne chante pas n’attire pas ma curiosité à ce point.
Club Bombardier – Anger Management
Club Bombardier change de style, vraiment ? Un changement de voix advient et laisse le groupe vaguer dans une énergie toujours aussi percutante. ‘Mr. Muscle’ accroche assez vite à l’oreille. Il sera aisé de suer, une fois la chanson jouée sur scène.
Le temps file à la vitesse du son. Comment analyser toutes les sorties musicales ?! Calmons le jeu. Discutons d’electro. Sens aiguisés. Démarche chaloupée. A chaque coup de cœur partagé, un voyage à l’international est proposé !
France
Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) qu’on cite Par.Sek. Le duo présente une musique déjantée et dansante ! Leur véritable slogan s’écoute dans leur dernier morceau en date : On vit d’amour, y a pas le choix.
Angleterre
Les artistes anglais sont toujours en avance sur le temps. Il vous faut une preuve ?
Ecoutez Jamie xx. Le jeunot percute les oreilles encore et encore. Ses ambiances tribales, africaines, aux mélodies imprévisibles, sont excitantes à découvrir.
Etats-Unis
Nosaj Thing conçoit la musique comme nul autre. Pour son cinquième album aux atmosphères posées et planantes, il fait appel à un casting en or : Toro y Moi, Panda Bear, ou bien Hyukoh, groupe séoulite plutôt prometteur.
Italie
Cosmo adore célébrer la vie. ‘La verità’ s’inscrit dans cette envie. Chanter qu’on se sent bien, sans porter de masque, sans jouer la carte de la superficialité.
Albert jouant comme les Strokes est peu atypique. Albert singularisant Hammond est toujours intéressant. Qui sait ? Le guitariste est sûrement une pièce irremplaçable du quatuor new-yorkais. D’année en année, ça se comprend de mieux en mieux.
Ronker
Ronker est sauvage et direct. Sur ‘MJ’, le chanteur crie six mots taillés pour le groupe belge : I want to be Michael Jordan. Il tire sûrement son énergie de ce slogan !
Trainfantome – Thirst
Une musique à la fois brute et planante, voici la proposition de Trainfantome. Une autre merveille de Flippin’ Freaks. A suivre de près.
When it’s done, it’s easy to complain. But when I’m gone, don’t try to come back to me. Les paroles du nouveau single des Stoner Bud’s sont aussi frontales que leur musique. Un son brute, comme à leur habitude, rempli d’énergie.
Angel Olsen – Forever Means
Angel Olsen a un univers plutôt magnétique. J’attendais un morceau aussi fort que Woman (MY WOMAN, 2016). Me voici servi. De fait, Nothin’s Free laisse respirer une instrumentation incroyable. Au menu ? Saxosex, piano stellaire, légère batterie.
Foo Fighters – But Here We Are
Le retour des Foo Fighters se passe de commentaires. Rien à écrire, si ce n’est que la découverte de ce prochain chapitre sera émouvant.
On se devait ce petit rattrapage. Canzone 10 sortait il y a un petit temps. Si le futur du rock italien sonne à la manière de Little Pieces of Marmelade, je signe et surligne. Le duo prouve qu’à force de jouer sur les multiples effets des guitares/percussions, on obtient souvent de sacrées mélodies.
Verdena – Volevo Magia
Qui lève la main pour écouter une chanson sur la drogue ? Je me fous de savoir combien d’acides ont pris le trio Verdena durant leur carrière… le plus important est que cette guitare griffe encore et encore nos oreilles !
James Yorkston & Nina Persson – The Great White Sea Eagle
Le label Domino voit défiler quelques perles musicales : Arctic Monkeys, Franz Ferdinand ou autres jeunes excités. Cette fois, c’est la délicatesse de Nina Persson qui retient mon attention. Et parfois, une musique ne dépassant pas 2 minutes suffit amplement.
Vous est-il déjà arrivé d’écouter un groupe au son incomparable ? Les humains ont la fâcheuse tendance de tout codifier. En Italie, depuis quelques années, des musiciens excellent dans le Putain, on fout le bazar ! Ils forment un groupe nommé Verdena.
Retour vers le passé. Hiver 2011. A la sortie de Wow, une vive impression s’emparait de mon cerveau. L’opus de la bande me rendait heureux. Aujourd’hui, il me rend toujours aussi joyeux. Verdena prouvait qu’il était possible de ne pas foirer l’exercice du double album, en proposant un vrai voyage sonore. Disto à fond les ballons. Paroles à libre interprétation, sans réel sens à déceler. Mélodies mémorables, mordantes et fascinantes. Wow signe un nouveau cap. Les compositions des Italiens sont de plus en plus riches, voire envoutantes. Pour les mélomanes, il s’agit d’un délice à écouter.
11 ans plus tard, Volevo Magia arrive dans les bacs. Se note une autre impression : le trio assume toujours ses griffes rock, tant aux cordes qu’aux percussions ! Leurs qualités artistiques sont nombreuses (je ne suis et ne serai point payé pour écrire ces louanges).
Mais comment définir le point fort de Verdena ? Cette formation se distingue-t-elle vraiment du reste de la scène italienne ? La question fut posée à l’homme derrière la chaine Youtube nommée L’Elefante Blu. Cet amoureux de la bande est au taquet quand il faut republier leurs concerts, ou quand on souhaite en savoir plus sur leur univers.
Ce qui les rend unique en leur genre ? C’est l’extraordinaire capacité à se réinventer album après album, tant du point de vue du style d’écriture que de celui purement musical.
Pourtant, il suffit d’une note, un titre, un soupir d’Alberto et on les reconnaît immédiatement.
Le fan ne se limite pas à décrire leurs compositions. Même si les musiciens sont peu présents sur les réseaux, en coulisse, ils semblent spontanés et sincères en termes de promotions et productions.
Leur cohérence au fil des années est restée inchangée depuis leurs débuts : parler, jouer, sortir des albums uniquement s’il y a vraiment quelque chose à dire et si cela respecte leurs standards de qualité. Jamais un concert n’est réalisé en dehors de la période de sortie de l’album juste pour se faire de l’argent, même en période de crise économique pour le groupe.
Lorsqu’un de leurs albums sort, cela devient un évènement médiatique. Ca l’est aussi pour les journaux qui ne s’intéressent pas à la musique rock underground/mainstream. Souvenons-nous. Nous parlons d’un groupe qui n’est jamais vraiment devenu célèbre.
L’Elefante Blu réussit un exploit. Il synthétise merveilleusement la force musicale de Verdena. Leurs paroles ont beau être cryptiques, et leurs instrus, qu’elles soient stoner, acoustiques, psyché, nos Bergamasques réservent des surprises à chaque opus. Dès lors, suivre leur évolution est toujours intéressant. Alberto, Luca et Roberta voulaient la magie… qu’ils se rassurent, leur magie est foutrement unique.
Quelle tristesse. Ne pas savoir terminer l’écoute d’un nouvel album de Mac DeMarco. Foutue tristesse. Fut un temps, le musicien se classait au panthéon du cool. Je l’imaginais aux côtés de Jamie T, King Krule, Julian Casablancas ou Only Real (pour les vrais de vrais). Depuis quelques années, il vire vers un jenesaisquoi artistique.
Sur Here Comes the Cowboy, l’inspiration musicale du trublion se sentait déjà fragilisée. Comme si Mac ne savait plus conjuguer minimalisme et pertinence. L‘écoutede Five Easy Hot Dogs ne contredit pas mes pressentiments. Puis, ce rocher illustrant ses nouveaux morceaux sur Youtube… Mac, deviens-tu nihiliste assumé ?
A toi de voir, jeune lecteur, jeune lectrice. Je n’ai pas grand chose à écrire. Les musiques d’ascenseur ne fonctionneront jamais autant…
Paramore – This is Why
Auparavant, je surveillais de près les sorties d’albums de gros groupes. Le genre de gros poissons faisant franc succès d’années en années. Citons Muse ou Foo Fighters. Ces deux bandes vendaient du rêve. Je constate un manque d’inspiration, d’inventivité, chez l’un comme l’autre.
Soudain, Paramore me redonne foi en la pop rock. Je fais référence au style musical accessible à tout public, initié comme aguerri.
Ces Américains méritent quelques applaudissements. This is Why est leur sixième opus. Aucune perte d’énergie n’est à signaler ! Concernant leurs morceaux, les pauses musicales se placent aux bons moments et le rythme à la guitare est plutôt accrocheur, voire mémorable. Quant à Hayley Williams, son chant est toujours aussi envoutant. Le titre ‘Liar’ en est une parfaite preuve.
Les membres de Paramore sont jeunes. Cette jeunesse et leur fougue s’entendent sur leur projet. Quel jouissance pour les oreilles !
D’un côté, Sick Tamburo dégage une force punk indéniable. De l’autre, Per Sempre Con Me dévoile une douceur irrésistible. La voix de Roberta Sammarelli y participe. La bassiste de Verdena, après avoir pondu le meilleur album de l’An passé, accompagne discrètement Gian Maria Accusani. Le résultat est plutôt envoutant.
Tamino –Sahar
Même si je trouve insupportable l’univers et chant d’Angèle, son duo avec Tamino est fabuleux. Quand ces beaux esprits se rencontrent, naissent alors de douces mélodies.
Gojira
Gojira est de retour via un titre brut, efficace et rageur. L’éclair illustrant Our Time is Now annonce-t-il un changement musical ? Après tout, ce morceau incorpore un putain de solo !
On en redemande. Vive la France ! A bas le 49.3 !
L’Italie regorge de groupes rock aux idées talentueuses. Même si certaines formations feraient mieux d’innover en termes de sonorités (vous savez très bien de qui je parle). Coma_Cose reflète une attitude rock. D’un côté, leur musique ne me transcende point. De l’autre, je suis curieux d’écouter leurs prochains albums.
Slipknot – The End, So Far
Slipknot surprend souvent. Via ses approches, ses choix mélodiques, ses envies artistiques, le groupe perdure à travers le temps. Certes, il perd quelques fans sur son chemin. Néanmoins, ne reprochons pas aux membres de faire de l’immobilisme musical.
Sonic Medusa – The Sunset Soundhouse Tapes
Sonic Medusa accroche dès le premier riff de ‘Goblin Suite’. J’en suis déjà fan. Appelez cela rock de papa, stoner du désert… j’appelle ça : fuck that shit, we fight the mountains !
Quel rêve. Je ne parle pas de Måneskin jouant avec Tom Morello. Mais bien de Bully, force grunge, chantant accompagnée de Soccer Mommy, autre force rock. Deux voix cinglantes pour d’agréables sonorités 90s !
One-Eared Boy
Quand on croit que les chants rock n’ont plus rien de fédérateur, One-Eared Boy prouve le contraire. Il ne reste plus qu’à crier.
Pomme – (Lot 2) consolation
Parfois, exposer ses sentiments sur le papier est une épreuve. Via ‘very bad’, Pomme offre une ballade qui se fout des jugements, des étiquettes.
Secrètement, je n’apprécie plus vraiment des groupes tels que Temples. La recette rock psychédélique fut pompée à maintes reprises, en Europe et ailleurs. Quand soudain arrive Post Nebbia ! Le temps de changer d’avis…
LotuS
J’aime beaucoup les mélodies de voix de LotuS.
Il me fait penser à Trent Reznor de Nine Inch Nails et comme j’en suis fan, ça m’interpelle directement ! -Pasquale Caruana, ingénieur du son de LotuS
Cottrell
Nous avons maintenant une vraie section rythmique. Elle permet de s’aventurer dans des terrains plus propices, tant au niveau humain que musical. Evidemment, ce n’est pas très correct de le formuler comme ça par rapport aux précédents membres de Cottrell, mais c’est la réalité. Comme les astres sont mieux alignés au niveau musical et humain, tout devient plus facile pour la composition et l’interprétation. Pour le reste, on ne se pose plus trop de questions. Ce sont les morceaux qui nous entraînent vers telle ou telle voie. Et puis on se demande : on garde ou pas.
Pour l’enregistrement des deux nouveaux morceaux, nous avons pris une direction moins « prise live » en studio. Elle est plus qualitative dans l’approche, par rapport au doublage des guitares, à l’enregistrement tour à tour. -Benjamin Delgrange, chanteur/guitariste de Cottrell