Puma Blue / Weite

Puma Blue – Holy Waters

En 2021, une journaliste demande à Puma Blue si son premier album aidera ses auditeurs. Il répond : Honnêtement, j’espère juste que celui qui l’écoute l’aimera et appréciera tous les petits détails que j’y ai cachés. J’espère que cet album donnera envie aux gens d’écouter plus d’albums, parce que c’est le cas pour moi. Cela m’a rappelé pourquoi je fais cela et à quel point j’aime la musique. Cela fait du bien de pouvoir enfin créer quelque chose dont je me sens vraiment satisfait et épanoui.

Une réponse si belle. Malheureusement, In Praise of Shadows ne fut pas un coup de cœur. Qu’en est-il deux ans plus tard ? Le mélomane sort Holy Waters, un opus beaucoup plus intéressant ! Il abandonne les percussions beaucoup trop pénibles à écouter. A savoir, des percussions comparables à des œufs cassés à la chaine. Cette fois, l’artiste met vraiment en avant guitare et voix pour un résultat des plus envoutant. Comment ne pas être séduit par la tension évoluant en crescendo sur ‘Mirage’ ? Comment ne pas applaudir la production de ‘Hounds’ ou ‘O, The Blood!’ et sa merveilleuse transition rythmique ?! Classe et douceur, voici ses forces. Un retour réussi !

Weite – Assemblage

Avis aux adorateurs de Pink Floyd ! Weite plaira à vos oreilles ! Quand Nick DiSalvo crée un projet musical, il faut s’y pencher. C’est un Devoir d’Etat. Cette année, le guitariste-chanteur d’Elder réunit trois musiciens afin de former Weite. Psychédélisme. Maîtrise. Ou mélodies faisant bader le plus straigh edge d’entre vous. Assemblage n’est pas à prendre à la légère.

Le quatuor demande une certaine concentration. Pourquoi ? Il m’a fallu du temps avant d’accrocher à l’univers. Leurs titres sont souvent d’une durée très longue, et les boucles s’enchaînent mais ne trahissent jamais un fait : ses musiciens sont des putains de musiciens. Le jeu à la batterie est tout aussi ensorcelant que les notes imprévisibles de la guitare !

Quant à la pochette de l’album, elle affiche une contrée semblant féerique. Weite me transporte sur son terrain. Que le morceau fasse cinq ou douze minutes, je redécouvre une autre manière de jouer dans un groupe rock. Quel plaisir ! Surtout si on croit que ce genre est obsolète et que plus rien n’est original à notre époque.

brunoaleas

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