Musique

L’electro à l’international Part 1

Le temps file à la vitesse du son. Comment analyser toutes les sorties musicales ?! Calmons le jeu. Discutons d’electro. Sens aiguisés. Démarche chaloupée. A chaque coup de cœur partagé, un voyage à l’international est proposé !

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France

Ce n’est pas la première fois (ni la dernière) qu’on cite Par.Sek. Le duo présente une musique déjantée et dansante ! Leur véritable slogan s’écoute dans leur dernier morceau en date : On vit d’amour, y a pas le choix.

Angleterre

Les artistes anglais sont toujours en avance sur le temps. Il vous faut une preuve ?
Ecoutez Jamie xx. Le jeunot percute les oreilles encore et encore. Ses ambiances tribales, africaines, aux mélodies imprévisibles, sont excitantes à découvrir.

Etats-Unis

Nosaj Thing conçoit la musique comme nul autre. Pour son cinquième album aux atmosphères posées et planantes, il fait appel à un casting en or : Toro y Moi, Panda Bear, ou bien Hyukoh, groupe séoulite plutôt prometteur.

Italie

Cosmo adore célébrer la vie. ‘La verità’ s’inscrit dans cette envie. Chanter qu’on se sent bien, sans porter de masque, sans jouer la carte de la superficialité.

Drama

Ultraphallus au KulturA.

Quand dandiner sa tête devient impossible… c’est pour mieux pogoter. Combien de concerts donnent l’impression de ramollir ? Combien de concerts nous font vibrer ? Plus les années s’écoulent, plus un besoin devient vital : contempler des spectacles bousculant les tripes.

Heureusement, Ultraphallus existe encore. Prononcer leur nom bouscule les mentalités. Un nom parfait pour leur style proche d’un metal psychédélique.
La bande joue au KulturA. Pourquoi éviter cette date printanière ?! Avant de franchir le pas de la salle, je ne m’attends à rien. Je ne suis ni un grand fanatique, ni un détracteur assumé du groupe. Ne rien attendre des musiciens, c’est sûrement la meilleure position à adopter devant leur show.

ultra2

Dès les premières notes écoutées, je passe du Côté Obscur de la Force. Le quatuor se fait plaisir. Comment ? A bas les costumes foireux sur scène. Adieu les fioritures sonores. Ici, ce sont des gaillards habillés normalement jouant des gros riffs barbares. Entre le chanteur aux mouvements vaudous, et le batteur aussi percutant qu’un tir de tank, le jeu en vaut la chandelle.
Le titre Motherbumface reflète mes propos. Le son est bête et méchant. Simple et bourrin. Surtout très méchant.

Les surprises ne s’arrêtent pas là ! Le groupe adapte une chanson composée par Evil Superstars, ‘Can’t Seem To Fuck Things Up’. Il faut applaudir. Evil Superstars faisait partie des groupes belges à la carrière brève, intense, aux compositions mémorables. Ses membres étaient de talentueux énergumènes. On y apercevait Tim Vanhamel (Millionaire, Broken Glass Heroes) ou même Mauro Pawlowski (dEUS). La reprise est réussie, tant elle colle au répertoire phallusien. L’hommage est donc apprécié !

Ultaphallus marque un retour comme il se doit. Surveillons la suite des évènements. Qui sait ? D’autres mélodies pourraient enrichir leurs morceaux. Même si la trompette de Phil Maggi, ainsi que sa voix, marquent déjà l’esprit.

brunoaleas – texte & photos

LA DURE A CUIRE #83

Albert Hammond Jr. – Melodies on Hiatus

Albert jouant comme les Strokes est peu atypique. Albert singularisant Hammond est toujours intéressant. Qui sait ? Le guitariste est sûrement une pièce irremplaçable du quatuor new-yorkais. D’année en année, ça se comprend de mieux en mieux.

Ronker

Ronker est sauvage et direct. Sur ‘MJ’, le chanteur crie six mots taillés pour le groupe belge : I want to be Michael Jordan. Il tire sûrement son énergie de ce slogan !

Trainfantome – Thirst

Une musique à la fois brute et planante, voici la proposition de Trainfantome. Une autre merveille de Flippin’ Freaks. A suivre de près.

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LA DURE A CUIRE #82

Stoner Bud’s – Vampires

When it’s done, it’s easy to complain. But when I’m gone, don’t try to come back to me. Les paroles du nouveau single des Stoner Bud’s sont aussi frontales que leur musique. Un son brute, comme à leur habitude, rempli d’énergie.

Angel Olsen – Forever Means

Angel Olsen a un univers plutôt magnétique. J’attendais un morceau aussi fort que Woman (MY WOMAN, 2016). Me voici servi. De fait, Nothin’s Free laisse respirer une instrumentation incroyable. Au menu ? Saxosex, piano stellaire, légère batterie.

Foo Fighters – But Here We Are

Le retour des Foo Fighters se passe de commentaires. Rien à écrire, si ce n’est que la découverte de ce prochain chapitre sera émouvant.

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Insert Name Festival #7

La septième édition du festival Insert Name dévoile une affiche alléchante. Pourquoi ? Diantre ! Cosse, Gnome, et Ronker sur le même écriteau ! Plongeons vers ces concerts attirant les passionnés des cordes et percussions.

Apex Ten ne calcule rien à l’avance. Le trio suit son instinct stoner. Le but est d’improviser. Une guitare ou deux, un riff ou du chant, la bande envoie du lourd. Benoît Velez se lâche. Il se met aussi bien au service des lignes de basse, qu’à son service (oui, il se fait plaisir). Il joue alors des solos dont la durée n’est jamais trop longue, jamais trop courte.

Ronker communique une énergie sans nom. Le chanteur grimpe sur tout et n’importe quoi, quand il ne crache pas ses cordes vocales.
Serait-ce un Idles flamand sous nos yeux ? Il est sûrement trop tôt pour tenter la comparaison. Les Anglais flottent sur une autre stratosphère, tant sur le plan scénique qu’instrumental. Quoi qu’il en soit, me voici en contemplant la rage des Belges. 

Les classieux Cosse, eux, restent groupés sur scène. Du peu que j’ai écouté, leur concert fut une merveille. Des effets guitares très doux se mêlent à leurs brutes transitions. Leurs mélodies mordantes s’enchaînent sans tarder, offrant une vraie couleur au groupe.

Quant à la puissance sonore de Naked Passion, elle apparaît telle une surprise incroyable. Le batteur souffle quasiment à chacun de ses coups. Les guitaristes tournoient face à leur public. Le bassiste rejoint ce mouvement énergivore. Les membres s’emparent de la scène sans danse macabre, sans théâtralité foireuse.
Il va falloir suivre ces jeunes Liégeois pour comprendre leur magie. Comment le prouver ? Il suffit d’écouter la fin de leur spectacle. On les aperçoit tenir quelques notes, longuement, avec assurance… en suant de leur meilleur front pour ensuite éclater en crescendo ! Comme face à un volcan toujours prêt à exploser. Plutôt bluffant. Bravo.

Finalement, Insert Name est un évènement vraiment intéressant. Ce rendez-vous annuel sert à cerner la sphère actuelle des actrices et acteurs rock, stoner, metal. Pour les mélomanes, il est difficile de rater le coche.

brunoaleas – texte et photo

LA DURE A CUIRE #81

Little Pieces of Marmelade – Ologenesi

On se devait ce petit rattrapage. Canzone 10 sortait il y a un petit temps. Si le futur du rock italien sonne à la manière de Little Pieces of Marmelade, je signe et surligne. Le duo prouve qu’à force de jouer sur les multiples effets des guitares/percussions, on obtient souvent de sacrées mélodies.

Verdena – Volevo Magia

Qui lève la main pour écouter une chanson sur la drogue ? Je me fous de savoir combien d’acides ont pris le trio Verdena durant leur carrière… le plus important est que cette guitare griffe encore et encore nos oreilles !

James Yorkston & Nina Persson – The Great White Sea Eagle

Le label Domino voit défiler quelques perles musicales : Arctic Monkeys, Franz Ferdinand ou autres jeunes excités. Cette fois, c’est la délicatesse de Nina Persson qui retient mon attention. Et parfois, une musique ne dépassant pas 2 minutes suffit amplement.

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Arthur Teboul : devenir poète public

La vie nous réserve bien des surprises, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Des hauts et des bas. Des montagnes russes plutôt incontrôlables. Lire des poésies revient à profiter de notre meilleure évasion.
Comment mieux le comprendre ? Au 24 juin 1936, de sages paroles s’immortalisent à Londres. Lors d’une conférence à l’occasion de l’Exposition des surréalistes, organisée par Roland Penrose, Paul Eluard se prononce sur la figure du poète.

Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète, d’invoquer, mais d’inspirer. Tant de poèmes d’amour sans objet réuniront, un beau jour, des amants.

Aujourd’hui, un artiste suit les traces du surréalisme littéraire. Arthur Teboul publie un premier livre nommé Le Déversoir. Connu pour jouer au sein de Feu! Chatterton, le voici désormais auteur d’un recueil de poèmes-minute. L’objectif est simple. Ecrire des poésies en très peu de temps. L’écriture automatique est le seul moyen d’y parvenir. Rédiger sans réfléchir. Encrer sans calculer. La poésie équivaut à un terrain de jeu formidable. Le Français nous le rappelle en plus de 200 pages. Lui qui aime interpréter Jacques Prévert ou Aragon, il livre ses pensées brutes sur le papier. On y ressent une certaine légèreté. Tout un chacun peut s’identifier à tel ou tel passage farfelu. D’ailleurs, un poème me parle énormément. Je voyage vers mes souvenirs urbains, teintés de mélancolie, lorsque mes yeux se posent sur Boulevard vide.

Mais pourquoi découvrir Le Déversoir plus qu’un autre bouquin ?! L’œuvre se veut plus qu’une lecture. Arthur Teboul ouvre un cabinet. Le but est d’y prendre rendez-vous afin de recevoir son écrit personnalisé. La Ville Lumière apparaît différente, l’espace d’un instant. Devenir poète public, telle est la mission atypique du jeune Parisien. Un jour, verra-t-on plus d’initiatives de ce genre aux coins des rues… qui sait ?
Je ne possède aucune boule de cristal. Voir surgir des lieux culturels si émouvants, si ludiques, serait génialissime ! Depuis l’adolescence, je suis juste conscient d’un fait impérissable : j’aime partager mes poèmes. En d’autres mots, confronter les mots et provoquer d’inédites réactions.
Souhaitons joie et bonheur à Arthur. La poésie est un reflet indescriptible de nos réalités. Je désire qu’elle le demeure pour l’éternité.

brunoaleas – Photo ©Clément Doumic

La poésie ne doit pas périr

La poésie est un moyen d’expression rejeté en bloc par de nombreuses personnes. Pour certains, la connaître, la comprendre, c’est être snob, c’est le signe d’un niveau d’éducation élevé, c’est scolaire, codifié, ennuyeux. Pour d’autres, il s’agit d’une source d’inspiration inégalable.

La poésie, on la rencontre très tôt, en classe, où on la récite sans vraiment en comprendre le sens, dans l’unique but d’exercer sa mémoire. Plus tard, on analyse son fond et sa forme, on compte ses vers et ses figures de style, on en apprend les principaux mouvements, tout cela sans jamais s’émerveiller sur la beauté de cet art.
Comme les romans, la poésie raconte des histoires. Mais avec une longueur aussi limitée, le choix des mots est d’autant plus important. Les poèmes laissent aussi place à l’imagination du lecteur pour combler les trous. Le but est de raconter une émotion, le plus souvent relative au vécu de l’auteur, et ceci de la manière la plus esthétique possible.

Un poème n’est souvent pas bien long et pourtant il rebute. Il faut dire que les termes qui y sont utilisés ne sont pas toujours courants et que certains poètes jouent sur l’hermétisme de leurs textes pour limiter leur accès aux membres de la haute société.
Au contraire, certains poèmes sont très simples, très courts, certains poèmes sont en prose, certains poèmes ne suivent aucune règle. Relevons le voile de mystère qui entoure la poésie et l’empêche d’être appréciée à sa juste valeur.

Tout le monde peut lire de la poésie. Il faudrait même encourager chacun.e, dès l’enfance, à profiter de cette mine d’or insoupçonnée qui permet d’améliorer son vocabulaire, son orthographe et son niveau de langue en général mais aussi, peut-être, d’acquérir un goût esthétique et un peu de culture générale supplémentaire.
Enfin, tout le monde peut écrire de la poésie. La poésie, ce sont des émotions, des points de vue sur la vie et puis des jolies formules. Pas besoin d’y mettre les idées les plus profondes, les choses les plus simples sont souvent les plus belles. Suivez autant de règles que vous voulez, mais surtout ne vous mettez pas la pression.

Isa – Photo ©brunoaleas
Texte écrit lors d’un atelier Scan-R

Verdena, un son si unique ?

Vous est-il déjà arrivé d’écouter un groupe au son incomparable ? Les humains ont la fâcheuse tendance de tout codifier. En Italie, depuis quelques années, des musiciens excellent dans le Putain, on fout le bazar ! Ils forment un groupe nommé Verdena.

Retour vers le passé. Hiver 2011. A la sortie de Wow, une vive impression s’emparait de mon cerveau. L’opus de la bande me rendait heureux. Aujourd’hui, il me rend toujours aussi joyeux. Verdena prouvait qu’il était possible de ne pas foirer l’exercice du double album, en proposant un vrai voyage sonore. Disto à fond les ballons. Paroles à libre interprétation, sans réel sens à déceler. Mélodies mémorables, mordantes et fascinantes. Wow signe un nouveau cap. Les compositions des Italiens sont de plus en plus riches, voire envoutantes. Pour les mélomanes, il s’agit d’un délice à écouter.

11 ans plus tard, Volevo Magia arrive dans les bacs. Se note une autre impression : le trio assume toujours ses griffes rock, tant aux cordes qu’aux percussions ! Leurs qualités artistiques sont nombreuses (je ne suis et ne serai point payé pour écrire ces louanges).
Mais comment définir le point fort de Verdena ? Cette formation se distingue-t-elle vraiment du reste de la scène italienne ? La question fut posée à l’homme derrière la chaine Youtube nommée L’Elefante Blu. Cet amoureux de la bande est au taquet quand il faut republier leurs concerts, ou quand on souhaite en savoir plus sur leur univers.

Ce qui les rend unique en leur genre ? C’est l’extraordinaire capacité à se réinventer album après album, tant du point de vue du style d’écriture que de celui purement musical.
Pourtant, il suffit d’une note, un titre, un soupir d’Alberto et on les reconnaît immédiatement.

Le fan ne se limite pas à décrire leurs compositions. Même si les musiciens sont peu présents sur les réseaux, en coulisse, ils semblent spontanés et sincères en termes de promotions et productions.

Leur cohérence au fil des années est restée inchangée depuis leurs débuts : parler, jouer, sortir des albums uniquement s’il y a vraiment quelque chose à dire et si cela respecte leurs standards de qualité. Jamais un concert n’est réalisé en dehors de la période de sortie de l’album juste pour se faire de l’argent, même en période de crise économique pour le groupe.
Lorsqu’un de leurs albums sort, cela devient un évènement médiatique. Ca l’est aussi pour les journaux qui ne s’intéressent pas à la musique rock underground/mainstream. Souvenons-nous. Nous parlons d’un groupe qui n’est jamais vraiment devenu célèbre.

L’Elefante Blu réussit un exploit. Il synthétise merveilleusement la force musicale de Verdena. Leurs paroles ont beau être cryptiques, et leurs instrus, qu’elles soient stoner, acoustiques, psyché, nos Bergamasques réservent des surprises à chaque opus. Dès lors, suivre leur évolution est toujours intéressant. Alberto, Luca et Roberta voulaient la magie… qu’ils se rassurent, leur magie est foutrement unique.

brunoaleas – Photo ©Paolo De Francesco

Mac DeMarco / Paramore

Mac DeMarco – Five Easy Hot Dogs

Quelle tristesse. Ne pas savoir terminer l’écoute d’un nouvel album de Mac DeMarco. Foutue tristesse. Fut un temps, le musicien se classait au panthéon du cool. Je l’imaginais aux côtés de Jamie T, King Krule, Julian Casablancas ou Only Real (pour les vrais de vrais). Depuis quelques années, il vire vers un jenesaisquoi artistique.

Sur Here Comes the Cowboy, l’inspiration musicale du trublion se sentait déjà fragilisée. Comme si Mac ne savait plus conjuguer minimalisme et pertinence.
L‘écoute de Five Easy Hot Dogs ne contredit pas mes pressentiments. Puis, ce rocher illustrant ses nouveaux morceaux sur Youtube… Mac, deviens-tu nihiliste assumé ?

A toi de voir, jeune lecteur, jeune lectrice. Je n’ai pas grand chose à écrire. Les musiques d’ascenseur ne fonctionneront jamais autant…

Paramore – This is Why

Auparavant, je surveillais de près les sorties d’albums de gros groupes. Le genre de gros poissons faisant franc succès d’années en années. Citons Muse ou Foo Fighters. Ces deux bandes vendaient du rêve. Je constate un manque d’inspiration, d’inventivité, chez l’un comme l’autre.

Soudain, Paramore me redonne foi en la pop rock. Je fais référence au style musical accessible à tout public, initié comme aguerri.
Ces Américains méritent quelques applaudissements. This is Why est leur sixième opus. Aucune perte d’énergie n’est à signaler ! Concernant leurs morceaux, les pauses musicales se placent aux bons moments et le rythme à la guitare est plutôt accrocheur, voire mémorable. Quant à Hayley Williams, son chant est toujours aussi envoutant. Le titre ‘Liar’ en est une parfaite preuve.

Les membres de Paramore sont jeunes. Cette jeunesse et leur fougue s’entendent sur leur projet. Quel jouissance pour les oreilles !

brunoaleas

LA DURE A CUIRE #80

Sick Tamburo – Non credere a nessuno

D’un côté, Sick Tamburo dégage une force punk indéniable. De l’autre, Per Sempre Con Me dévoile une douceur irrésistible. La voix de Roberta Sammarelli y participe. La bassiste de Verdena, après avoir pondu le meilleur album de l’An passé, accompagne discrètement Gian Maria Accusani. Le résultat est plutôt envoutant.

Tamino – Sahar

Même si je trouve insupportable l’univers et chant d’Angèle, son duo avec Tamino est fabuleux. Quand ces beaux esprits se rencontrent, naissent alors de douces mélodies.

Gojira

Gojira est de retour via un titre brut, efficace et rageur. L’éclair illustrant Our Time is Now annonce-t-il un changement musical ? Après tout, ce morceau incorpore un putain de solo !
On en redemande. Vive la France ! A bas le 49.3 !

DRAMA – Votre playlist Spotify

Fievel is Glauque, est-ce trop zinzin ?

Mes oreilles ouïssent enfin un groupe sortant du lot ! Fievel is Glauque est sur mes radars depuis un petit temps. Je surveille leurs productions et apparitions pour mieux découvrir leurs folies.
Détaillons la genèse de Fievel. La chanteuse bruxelloise Ma Clément et le multi-instrumentiste Zach Phillips imaginent et forment un groupe plutôt atypique. Montée lors de sessions d’enregistrement entre Bruxelles, New York et Los Angeles, leur formation musicale est composée… d’une trentaine de personnes !

Quand on aime, on ne compte pas. Cette expression serait un superbe slogan pour Fievel is Glauque. Le groupe prouve que tout est possible. Même lorsqu’on mêle un jeu jazz (bravo au batteur) ou un style rock (notable du côté des guitares).

Voulez-vous écouter une toute autre preuve ? Pas de problème. Le concert du groupe chez Audiotree reflète leurs nombreux talents. Faire respirer les instrumentations aux bons moments. S’arrêter puis reprendre brillamment le cours d’une chanson. Voix et mélodies demeurent claires et efficaces. Le son de Fievel is Glauque est totalement maîtrisé.
Appelez-moi Saint Thomas. Je ne crois que ce que je vois. Avouons-le. Sur le papier, Fievel is Glauque apparaît comme une idée totalement dingue. Mais je constate que ça sonne bien ! Puis, actuellement, ses membres apportent un vent de fraîcheur dans le champ musical.

brunoaleas – Photos ©Audiotree