DOKMA : L’année 2016 a été une année vraiment chargée avec un nombre obscène de sorties. J’ai décidé de faire un petit tri des animés qui m’ont le plus plu. J’ai automatiquement retiré les animés les plus connus parce que je fais ce que je veux !!!
Plus sérieusement, c’est surtout parce que les mangas « mainstream » sont connus de tous et ce top n’aurait aucun intérêt s’il ne faisait que les citer… J’ai aussi décidé de me limiter à un animé de chaque « genre » pour essayer de diversifier mon top.
CYMOPHAN : Grande année que 2016 pour les mangas. Avec la parution de One Punch Man en Europe, L’Attaque Des Titans, dépassant enfin l’anime, ou encore le début de deux shonens prometteurs: My Hero Academia et Twin Star Exorcist.
Mais pas que, de nombreux mangas moins connus, non pas en version animée mais qui ont commencé à prendre leurs essors. C’est avec fierté que je vous dresse ici la liste des meilleurs mangas de 2016 !
Le top ne prend pas en compte les mangas étant adapté en anime, mais bien les sorties françaises mangas de 2016 . Il s’agit d’un top 5, mais la dernière place est en réalité un ex-aequo entre les mangas sortis seulement en fin d’année, qui n’ont pas encore assez de tomes pour avoir une critique digne de ce nom mais qui sont néanmoins très prometteurs.
Dans un monde où tout est recouvert d’une mer de sable, un petite communauté d’êtres humains vit des jours paisibles sur la baleine de glaise, une sorte d’île flottante sur des dunes infinies. La grande majorité des habitants de la baleine sont des « marqués »: ils peuvent manier une forme de télékinésie mais vivent bien moins longtemps que les « non-marqués » qui les gouvernent.
Le héros est un scribe marqué vivant des jours sereins avec ses amis. Mais un jour, on repère une petite embarcation échouée dans la mer de sable et notre héros sera envoyé dans le groupe de reconnaissance. Ce qu’ils y trouverons pourrait changer à jamais le destin de la baleine.
Les Enfants De La Baleine est ma grande découverte 2016.
Tokyo Ghoul : Re, la suite du très populaire seinen Tokyo Ghoul, change l’atmosphère de la série. Après avoir découvert le monde caché des goules, nous suivons désormais Haise Sasaki, un nouveau protagoniste membre des « Colombes », la police chargée d’exterminer la menace représentée par les goules. Il sera notamment chargé de superviser l’entrainement des « Quinkes », des membres des Colombes, modifiées génétiquement pour posséder les mêmes attributs qu’une goule. Est-ce que ces nouvelles « armes » seront-elles à la hauteur des tâches qui leurs seront confiées? Et quel sombre secret cache les pouvoirs de l’équipe de Sasaki ?
La suite de l’excellent Tokyo Ghoul est classé numéro 1 de mon classement de 2016 pour de très bonnes raisons: ce manga est presque parfait. On peut y retrouver une esthétique travaillée et pleine de personnalité ajoutée à un scénario riche avec des personnages extrêmement bien développés.
La série suit un nouvel arc mais est strictement réservée à ceux qui ont lu la première série. On nous ouvre à de nouveaux personnages et à un nouvel univers, celui des Colombes. On suit ainsi avec plus de précision le système de hiérarchie policière, la façon dont les enquêtes sont conduites, etc. Ce nouvel arc donne une bouffée d’air frais mais n’oublie cependant pas les questions non-résolues de la première série.
Ce qui est si bon dans le scénario de Tokyo Ghoul, c’est l’excellent rythme du récit. Elle marche un peu comme une bouilloire qu’on remplit d’eau et fait chauffer: d’abord, on prend le temps de développer les personnages de chaque factions, on comprend leurs motivations (on remplit la bouilloire). Ensuite, on leurs affecte à chacun un objectif propre qui les mènerons inévitablement à une rencontre fatidique et à une confrontation magistrale (on la met sur le feu), puis la tension monte, les pièces se mettent en place (la bouilloire siffle) et c’est le climax gorgé d’actions: le thé est servi et on peut remplir à nouveau la bouilloire. Les nombreux retournements de situations, les moments de tensions ou d’excitations, tout cela marche tellement bien grâce au temps mis dans le développement des personnages qui vous sont ainsi extrêmement sympathiques.
Le dessin est très recherché et en constante évolution. Il suffit de comparer le premier et le dernier tome parut pour se rendre compte de l’évolution flagrante de l’esthétisme. Cependant, contrairement à d’autres auteurs qui améliorent simplement leurs techniques de dessin au fur et à mesure de leurs publications (comme Hiro Mashima qui a commencé avec un dessin assez pauvre dans Rave et qui aujourd’hui détient une très belle patte), l’auteur de Tokyo Ghoul est en constante expérimentation. Il essaye sans cesse de nouvelles techniques et change son style de dessin en synchro avec l’évolution de son personnage principal. Lorsqu’il est rempli de doute, le dessin général devient plus flou, lorsqu’il est déterminé, on a des marques plus lisses. Cette inconsistance du style et du character design peut être vu comme déconcertant pour certains, mais permet aussi de redécouvrir le manga à chaque lecture. Les combats sont de toutes beautés, utilisant des figures abstraites et assez poétiques dans les mouvements et la représentation du corps des goules, mais aussi à travers une grande violence dans des impacts portés lors d’affrontements.
Les corps des goules, étant résistant et capable de se régénérer, sont fréquemment soumis à des mutilations rarement létales. Néanmoins, l’œuvre étant un seinen, il faudra s’attendre à des hécatombes de personnages principaux durant les climax.
S’il y a une chose que je craignais en commençant la lecture de cette nouvelle saison, c’est que toutes les questions non résolues soient oubliées et passées à la trappe pour se concentrer vers de nouvelles intrigues. Il y a certes de nouvelles intrigues mais il est clair que l’auteur ne désire laisser aucun angle mort dans son scénario. Néanmoins, il faudra être très patient pour avoir des réponses et accepter que les personnages principaux ne recherchent pas activement par eux-mêmes des réponses. C’est la vérité qui arrive d’elle-même, qui n’attend pas qu’on la cherche mais qui vient frapper les héros aux moments les plus critiques.
Si vous aimez les seinens orientés « action », Tokyo Ghoul est un immanquable absolu! Si vous avez regardé l’anime et pas lu le manga, je vous prie de commencer la lecture du Tokyo Ghoul original à partir du tome 8 pour ne pas manquer ce que l’horrible saison deux a modifiée et profiter d’un des meilleurs manga sur le marché.
Pas de style révolutionnaire ni de thème de ouf abordé. Qu’est-ce qui peut bien le mettre à la première place du top mangas 2016 ? Je ne sais pas, peut-être que My Hero Academia a juste le potentiel de devenir un PUTAIN de One Piece ou de Naruto en puissance. C’est-à-dire un genre de manga qui, via ses récits remplis de péripéties, plaît à un grand nombre de personnes, dont les adolescents tout particulièrement. On a affaire au public cible du shonen manga. Avec déjà seulement une saison, j’ai craqué et lu tout les mangas papiers alors quand ils ont annoncé la suite le 27 mars 2017. J’ai pété un câble.
Donc la première saison (2017) compte 13 épisodes et verra une suite le 25 mars 2017. My Hero Academia est une adaptation d’un manga qui est en parution depuis le 7 juillet 2014 et qui est toujours en cours avec 12 tomes pour le moment.
Midoriya Izuku est un jeune japonais obsédé par les héros, et surtout par All Might, le plus grand des héros. Le problème c’est qu’il vit dans une société ou presque tout le monde possède des pouvoirs alors que lui n’en a pas. Il est même discriminé à l’école. Mais Izuku ne se laissant pas démoraliser passe les tests théoriques pour aller dans la meilleure école de héros du Japon, et va même jusqu’à réussir !!! Malheureusement, comme il n’a pas de pouvoir, il sait qu’il va rater la partie pratique. Heureusement, un jour il est témoins de l’attaque d’un méchant et est sauvé par All Might.
C’est à ce moment que sa vie va changer.
Comme cité précédemment, ce n’est pas une série qui à la prétention d’être novatrice mais bordel, depuis quand c’est signe de qualité ? Oui, ça peut aider mais la force de My Hero Academia réside justement dans le fait de reprendre tous les codes qui on déjà marché pour les autres. Cette œuvre va se les approprier parfaitement. L’histoire axée sur des supers-héros est plus proche d’un style Marvel ou DC que d’un banal manga japonais. On retrouve vraiment le même effet que L’Attaque des Titans, qui, avec sont univers n’ayant aucun rapport avec le Japon, a permis une reconnaissance mondial. C’est pareil avec MHA (même si c’est au Japon) parce que le thème des héros fonctionne largement bien, partout dans le monde. Il a exactement les mêmes bons points que Code Geass : une bonne histoire, un style classique, des bons personnages et un thème universelle.
Grosse grosse surprise les amis !!! Ils disaient qu’une histoire sur des aventuriers dans un monde avec des Gobelins et autres saloperies ne pouvaient plus nous surprendre… Hé ben mon gars, ils avaient tort !!!
OK je me calme et je vais me faire la paperasse de Hai to Gensou no Grimgar.
Adapté d’un light novel (2013) et d’un manga (2015-2016), la série d’animation (2016) compte 12 épisodes et un oav. Je ne peux pas me retenir de dire « Bravo » à toutes la team derrière ce projet. Si vous n’avez pas vu des bribes d’images de cette œuvre, vous ratez un truc !
La vie n’est pas simple pour le protagoniste central de I Am A Hero, Hideo Suzuki: malgré tous ses efforts, impossible de percer dans le milieu du manga, il doit se contenter d’un job d’assistant de mangas érotiques. Chaque soir, il souffre de paranoïa accompagnée d’hallucinations et sa petite amie n’arrête pas de parler de son ex. Tous ces traquas donnent l’impression à Hideo qu’il n’est même pas le personnage principal de sa propre vie. Mais lorsque une apocalypse, amenant des zombies, s’abat sur le Japon, la carabine qu’il possède pour son hobby de chasse pourrait bien retourner la situation.
Alors là mes amis, un bon gros Jojo en bonne et due forme comme on les aime avec du muscle, des poses, du ora ora ora ora ora à revendre et une petite intrigue pas piqué des hannetons. Le thème de l’ancienne saison étant le road trip entre potes, celui-ci verra son action concentrée dans une seule et même ville, ce qui permet un changement de ton plutôt agréable sachant que la saison d’avant était particulièrement longue.
Bon, c’est le moment de claquer Wikipédia… Diamond is unbreakable à d’abord été publiée en manga de 18 tomes à partir de 1992 et a été adapté en manga par David Production le 1er avril 2016. Cette saison s’est terminée le 23 décembre de la même année avec 39 épisodes au conteur.
« Simple et complexe » est une formule sonnant contradictoire, voire absurde mais demeure la seule que j’ai pu trouver afin de qualifier le travail de Masaaki Yuasa. Kemonozume est resté dans ma mémoire comme une sombre histoire d’amour : une trame à la Belle et la bête version darkside, des dessins à des kilomètres du traditionnel anime et surtout une qualité visuelle et narrative sans faille.
Vous reconnaîtrez le héros de Kemonozume car c’est le seul à avoir un vrai visage.
Friand de croquer le reste de son travail, je me lançai à corps perdu sur Ping Pong the Animation. L’anime raconte l’histoire et l’évolution de deux amis, Peco et Smile, étoiles montantes du ping-pong nippon. Ces deux protagonistes aux caractères décidément opposés rappellent la dualité entre Muggen (le sauvage) et Jin (le sage) dans Samurai Champloo. Mais à l’inverse de ce dernier, l’anime qui nous intéresse va vraiment très loin dans l’exploration psychologique des personnages, laquelle ne tient parfois qu’à une simple réminiscence lors d’un échange de balle.
Contrairement à ce qu’indique le titre, l’anime repose plutôt sur des gens jouant au ping-pong qu’autre chose. Ils ont tous une chance : certains la saisissent, travaillent beaucoup, mais pas assez et décident alors d’arrêter le ping-pong ; certains la saisissent et s’entraînent jusqu’à devenir de véritables machines. D’autres ont un talent qu’ils n’arrive pas à mettre à profit, notamment Smile, qui est certes très fort mais ne joue pas pour gagner, et encore moins pour humilier son adversaire.
Ping Pong the Animation est également un anime très humain. Les multiples personnages ne sont ni gentils, ni méchants. On apprend tour à tour à les aimer, car on sait ce qu’ils ont endurés, on les comprend. Prenons ici l’exemple de Démon, personnage secondaire (ce qui limite le spoil): dans son enfance, Démon s’entraînait avec Peco et Smile à la salle de ping-pong. Peco étant le plus fort, Démon a toujours voulu lui ressembler et le battre. Il rejoint alors l’équipe de Kaio, connue pour ses hautes avancées technologiques et l’ordre militaire y régnant, et s’entraîne comme jamais dans la seule optique de gagner sa prochaine rencontre avec Peco – rencontre qu’il perdra. Dégoûté, il comprit que, malgré son très lourd entraînement, une chose encore lui manquait : le talent. Ensuite, on peut le voir travailler dans la nuit de Noel et revenir plus tard à la salle où lui et Peco jouaient autrefois. Il a compris qu’il aimait juste jouer pour jouer.. Il y croise Peco, qui avait abandonné le ping-pong suite à une difficile défaite. Démon va essayer de le remotiver à jouer, en disant qu’il a du talent et que lui n’en a jamais eu. Il le sauvera ensuite de sa tentative de suicide avec un seul mot à la bouche : réinscris toi au club de ping-pong. Et c’est l’instant où tout le monde pleure, non ?
Mais Ping Pong the Animation, c’est aussi une grande qualité « cinématographique ». Les transitions sont toujours soignées ; les presque freudiens flash-backs, utilisés avec parcimonie, et les split-screens – clin d’œil à la version manga –, rajoutent beaucoup de dynamique à l’image. Ces matchs sont présentés, comme une amie me l’a récemment dit, à la manière d’un match de catch. Le mouvement de la balle n’est plus qu’un détail dans le mouvement de l’image tellement les split-screens et le montage font le gros du travail. Les émotions du spectateur passent du malaise à la joie la plus totale en un clin d’œil.
En conclusion, l’anime est, à mes yeux, parfait. Il part d’une histoire a priori simple pour nous plonger dans les méandres psychologiques des personnages. La qualité visuelle est excellente, autant que la palette des sentiments par lesquels le réalisateur nous fait passer à sa guise. Au final, ce n’est même plus l’histoire de personnes pratiquant le ping-pong. Si on oublie ce sport et le remplace par la vraie vie, tout en gardant la psychologie des protagonistes ainsi que leurs motivations, on obtiendrait le même anime. Mais ce raisonnement ne tient qu’à moi. En tout cas, ça fait plaisir de regarder un anime joyeux et humain, de temps en temps.
En deuxième du top manga 2016 avec la mention consacrée aux plus beaux dessins: Biorg Trinity.
La nouvelle série de Oh Great!, l’auteur d’Air Gear débarque en force. Cette œuvre peut se targuer sans rougir, de posséder un des esthétismes les plus époustouflants de sa génération!
On ne présente plus la sommité qu’est Battle Royale. Ce film cultissime est aujourd’hui connu de tous. Si énormément de personnes ont eu l’occasion de visionner le film, vous devriez savoir qu’avant d’être un film, c’était un roman! Et après avoir été un roman, c’était un manga! Ca, ça nous intéresse. Alors ma mission chers lecteurs, est de vous expliquer en quoi le film et le manga diffèrent et pourquoi vous devriez vous intéresser à ce dernier.
Je pose les bases : non je n’ai pas regardé l’autre version, non je n’ai pas lu le manga d’origine et oui je suis célibataire… Maintenant que tout le monde sait que je n’ai aucun humour ou aucune once de professionnalisme, on peut commencer.
Hellsing Ultimate est un anime qui comporte également des OAVs avec un format peu commun. Créé par Kota Hira et diffusé à partir du 10 février 2006, il s’est terminé le 26 décembre 2012. Il contient 10 épisodes d’environ 40-50 minutes avec 3 parties annexes racontant les origines de certains personnages (un peut moins de 10 minutes à chaque fois).