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Coldplay – Parachutes

We live in a beautiful world

Une phrase chantée sur un ton mélancolique. D’une voix presque larmoyante. Ainsi, s’ouvre le premier album de Coldplay. 6 mots d’autant plus forts, lorsque l’on sait que Parachutes est dédié à Sara Champion, mère de Will Champion, batteur du groupe. L’opus fête ses 20 ans et symbolise un coup de cœur musical.

Enfant, je ne connaissais pas encore la rage de Nirvana ou l’artisanat de Radiohead. J’écoutais Coldplay en boucle. Il me plaît de définir leurs premiers projets comme des orgasmes auditifs. Leurs premières chansons me relaxent au plus haut point. J’ai grandi avec Parachutes. J’ai dansé, calé, admiré… bref, j’ai été bercé par cette musique. Ma critique est plus subjective que raisonnable. Parachutes demeure un travail d’une grande délicatesse. Puis, à l’inverse de ses clips, sa musicalité n’a pas pris une ride.

Quand Coldplay poursuivait les traces de Jeff Buckley, ses membres n’avaient rien à prouver. Leur tristesse sonore s’allie à des paroles d’une simple poésie. Simple, et non simpliste.

Look at the stars
Look how they shine for you

Des mots qui font écho en chacun de nous. ‘Yellow’ est désormais un hymne crié à leurs concerts. Peut-être que les membres ont choisi ces paroles en blaguant. Cependant, une fois prononcées par Chris Martin, elles prennent une sacrée dimension. À l’origine, les membres du groupe doivent apparaître dans le clip. Les funérailles de Sara se déroulent le jour du tournage. Chris, seul acteur de la scène, courre sur la plage de Studland. Il y affronte un climat assez morose. Défiant le temps. Défiant la mort ? Son sourire résume tant de choses. Il illustre l’optimisme de Coldplay. Un sentiment notable dès leur succès.

Nous voyons le côté optimiste de la musique. Beaucoup de nos chansons sont assez maussades et racontent de mauvaises choses, surtout via leurs paroles.
Mais elles aboutissent à plusieurs types de rebondissements qui impliquent de l’optimisme… Dans ‘Spies’, il y a un petit twist à la fin, ce qui est un peu contraire à sa musique. Sa mélodie sonne vraiment sombre, mais ses paroles à sa fin sont plutôt positives. C’est une espèce de dichotomie.
Will Champion

Le batteur complète et avoue qu’à l’image d’un ‘Perfect Day’ (Lou Reed, 1972), Parachutes contient des paroles heureuses et une musique triste. Là réside la recette afin de créer diverses ambiances. Contempler un tableau d’une terre brûlée, centré sur une rose gardant ses couleurs. Danser sous la pluie. Pleurer de joie.

Parachutes a une âme. Caractériser sa poésie de naïve ou d’innocente, c’est ne pas accepter d’être en apesanteur. Et même si cela paraît abstrait, l’album me parle encore aujourd’hui. Durant une période où le gouvernement fait de nous ses chienchiens. A une époque où la culture est bafouée. Il est d’autant plus sain d’écouter ce qui nous fait vibrer.

Parachutes noue 2 sentiments les plus universellement ressentis : mélancolie et gaieté.
Un projet où une bande de potes avait du mal à garder un bon tempo, allant même jusqu’à virer leur batteur… pour enfin le reprendre, grâce l’amour amical. Voici donc les frustrations et amusements des débuts. Un résultat qui amène à un disque honorant toute démarche acoustique. Ces mélodies de l’enfance me parleront encore demain.

bruonaleas – à Giovanna

La jeune scène electro(choc) française

La scène française electro n’a rien à envier aux autres phénomènes du genre. De Daft Punk à DJ Mehdi, de Kavinsky à SebastiAn, nombreux sont les artistes à avoir exploité la house. Ces derniers participent à une fameuse déclinaison appelée French Touch. La France est bel et bien terre d’un royaume aux sons machinaux. Quid des nouveaux arrivants ? Qui tracent les sentiers d’une ère musicale maintes fois réinventées ?

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STUFF. et l’abstraction géométrique

Yôkaï et STUFF. débarquent d’une autre dimension. Pour certains, les deux groupes font partie de l’avant garde musicale belge. Il est peut-être trop tôt pour se prononcer là-dessus. En tout cas, leurs sonorités imbriquent divers genres dont le résultat est une formule aux riches mélodies.

Pour ce qui est de STUFF., ses musiciens allient dernièrement leur groove à l’art de Guy Vandenbranden (1926-2014). Les caractéristiques du graphiste sont le miroir des instrus surprenantes et académiques propres aux Flamands : symétrie, couleurs chamarrées, géométrie variable. Il ne restait plus qu’à donner vie à l’œuvre « Composition » (1967), exposée au Musée Royal des Beaux-Arts d’Anvers. Frederik Jassogne réalise alors un clip où les formes dansent à l’image d’un cobra se tortillant devant des charmeurs de serpents.
La démarche a de quoi être pertinente. Elle prouve qu’aucune frontière ne sépare les musées de la scène musicale. Le but étant aussi de savoir rendre hommage à des productions graphiques.

Cette inspiration offre un aperçu de ce que sera le troisième album du quintet. Tant pis si leurs morceaux ne passeront pas sur les ondes radiophoniques. Tant pis si le public ne sera pas au rendez-vous. STUFF. fait du bien aux plus curieux des mélomanes.

brunoaleas

TOP FILMS 2020

Quelle année.

Pour ce qui est du cinéma, 2019 a marqué les esprits avec pléthore de films plus passionnants les uns que les autres. JokerParasite, Little Women
2020 a donc un rôle étrange à jouer. Comment succéder à une telle année en plein milieu d’une pandémie mondiale, qui arrête toute l’industrie ?
En termes de cinéma, dire que 2020 a été une année riche serait mentir. Mais une erreur odieuse serait de dire que rien d’intéressant n’a vu le jour.

Car quelques pépites brillent sous la couche de crasse de cette année difficile.
Citons les plus belles d’entre elles.

En avant n’est pas le meilleur des Pixar. Mais il n’en est pas moins extraordinaire.
Touchant, visuellement somptueux, et doté d’un scénario qui fonctionne à merveille, il n’y a pas à douter. La dernière œuvre de la compagnie à la lampe mérite la première place parmi les films de 2020.

Le choix a été cornélien, puisque c’est The Platform qui arrive en seconde position. Ce film d’horreur espagnol ayant eu un franc succès sur Netflix a parfaitement su capter l’essence de son genre. Imaginez un monde dans lequel votre quantité de nourriture est aléatoire. Qui n’aurait pas peur de se retrouver, un jour, enfermé à mourir de faim, et pratiquer le cannibalisme pour ne pas y rester ? The Platform est à mourir d’angoisse, palpitant à souhait. Il ne mérite cependant pas la première place à cause de sa conclusion, trop vaporeuse et vide de sens. Elle nous laisse un peu… sur notre faim.

Plus horrifique mais moins angoissant : Invisible Man. Scénariste du premier Saw, Leigh Whanell est aux commandes de cet hybride horreur/science-fiction.
Invisble Man reprend bien sûr son concept de base au célèbre roman de HG Wells. Mais Whanell modernise ce mythe connu. Cette soupe étrange de science-fiction et d’horreur psychologique produit une œuvre riche, et intéressante.

Dernier film d’horreur de la liste, Vivarium arrive en quatrième. Surréaliste et étrange, l’œuvre raconte l’histoire d’un couple enfermé dans un monde qui se répète sur lui-même.
Si on admet que la répétition sans but est le propre de la folie, alors Vivarium offre un monde fou et déstabilisant. Le spectateur sera franchement perturbé par l’univers du film, qui est sa grande force.

Enfin, en dernier se trouve Le cas Richard Jewell, du grand Clint Eastwood. A l’âge de 90 ans, le réalisateur de Gran Torino (2008) n’a pas fini de nous surprendre.
Il partage une effroyable vision de la société américaine. Un homme, faussement accusé de terrorisme, se voit complètement détruit par les médias, qui n’ont pas fini de le persécuter. Le film suivra le point de vue effroyable de cet inadapté social. Quelle angoisse.

Difficile de résumer 2020 autrement que « l’année de l’angoisse ». Partout, les films jettent un regard désespéré sur le monde.
Et si le confinement n’a rien amélioré à cette « culture de la claustrophobie », il s’agit bien là d’un courant esthétique puissant qui émerge. Durera-t-il ? Quelle sera sa puissance ? Quels seront les chefs d’œuvres qui le marqueront ?

Nous verrons cela en 2021. –Raturix

TOP 5

  1. En avant – Dan Scanlon

  2. The Platform – Galder Gaztelu-Urrutia

  3. Invisible Man – Leigh Whanell

  4. Vivarium – Lorcan Finnegan

  5. Le cas Richard Jewell – Clint Eastwood

Dans une année 2020, où les grosses sorties ont été reportées, ce sont les films originaux qui triomphent. Des œuvres qui assument leur radicalité de forme et/ou de fond et qui font confiance à l’intelligence du public… un comble pour une année de confinements.

Et s’il y a bien un réalisateur qui construit une œuvre en dehors de tout standard, c’est bien Terrence Malick (Badlands, La Ligne Rouge, Tree of Life). Toujours en quête de moments de grâce, il filme dans Une vie cachée le parcours d’un agriculteur autrichien qui sacrifie sa vie, en renonçant au service dans l’armée d’Hitler. Le cinéaste nous offre un film fleuve d’une poésie, d’une spiritualité, d’une conviction et d’une beauté formelle absolument incroyable. –AS

TOP 5

  1. Une vie cachée – Terrence Malick

  2. Madre – Rodrigo Sorogoyen

  3. Tenet – Christopher Nolan

  4. Les choses qu’on dit, les choses qu’on fait – Emmanuel Mouret

  5. Drunk – Thomas Vinterberg

J’ai triché. J’avoue ne pas respecter l’exercice. L’œuvre filmique la plus bouleversante de l’année est un court, et non un long métrage. Tim Dup s’allie à Hugo Pillard. Le résultat ? 16 minutes de questionnements universels. Le genre de métaphysique qui torture soit à l’adolescence, soit à l’âge adulte. A quoi bon faire ce que l’on fait ? Tim Dup tente d’y répondre, tout en exposant les coulisses de son second album. Qu’en restera-t-il ? évoque tout simplement la beauté de la vie.

Par contre, s’il fallait absolument retenir un et un seul long métrage, il se nomme Felicità. (allez le voir, c’est tout)

Drunk est également un coup de cœur inoubliable. L’être humain ne peut se défaire de certains vices. Les drogues n’ont rien de miraculeux. Thomas Vinterberg le démontre d’ailleurs à l’écran. Danser. Boire. Mourir. Renaître. Ce film est à voir et revoir.

L’humour efficace n’était pas non plus absent. Borat 2 illustre une Amérique malade. Malgré la réussite du nouveau projet de Sacha Baron Cohen, c’est l’imagination Taika Waititi qui occupe ce classement. Ce dernier réalise un drame et une comédie mémorable, Jojo Rabbit. Se moquer d’Hitler n’est peut-être plus si subversif qu’avant. Néanmoins, il est toujours possible de sensibiliser à des thèmes tragiques via l’ironie.

Quant à Uncut Gems et 1917, je n’aimerais pas vraiment les voir à nouveau. Sauf que leurs propositions cinématographiques sont vraiment pertinentes. L’un synonyme d’une course malsaine, dont le climax final traumatise. L’autre, signe des performances techniques qui font vivre la guerre aux spectateurs.

Nulle science-fiction pour ce top. C’est bien atypique de ma part !
Une seule évidence apparaît claire et nette : cette année, des artistes sacralisent des tranches de vie grâce à un œil critique et créatif. –DRAMA

TOP 5

  1. Qu’en restera-t-il ? – Hugo Pillard

  2. Felicità – Bruno Merle

  3. Drunk – Thomas Vinterberg

  4. Jojo Rabbit – Taika Waititi

  5. Uncut Gems – Joshua et Ben Safdie

TOP/FLOP 2019 – TOP/FLOP FILMS 2018  TOP FILMS 2017

L’exil tribal de Saint Mesa

Imaginez-vous prêts à vous battre. Imaginez-vous au bord de la falaise, sans aucune possibilité de faire demi-tour. Imaginez-vous dans un monde aussi dark qu’un film DC. Que vous soyez un guerrier, un gladiateur, un vampire, un pirate, un héros intergalactique… Peu importe l’univers qui vous branche le plus. Imaginez l’envie de vous battre, le refus de courber le dos, le regard fixé sur l’horizon, les poings serrés. Maintenant, ajoutez à votre scène une musique épique.

J’avoue n’en avoir rien à faire de ce qui vous est passé à l’esprit. Une et une seule sensation importe ! Une musique épique qui donne la chair de poule et qui fait frissonner. La même qui parvient à nous convaincre qu’on peut accomplir n’importe quoi. Le secret de cette musique, Saint Mesa (Danny McCook pour les intimes) l’a percé. Continuer la lecture

La chanson la plus actuelle de Lennon

8 décembre 1980. John Lennon est froidement abattu en pleine rue par un homme dont on ne citera pas le nom (qu’on l’oublie). 10 ans avant cette tragédie, une chanson aux paroles percutantes apparaît sur Plastic Ono Band. « Isolation » reflète la vulnérabilité d’un artiste post-Beatles, aux côtés de Yoko Ono, engagé et porté par des combats idéologiques prônant la paix.

I don’t expect you, to understand
After you caused so much pain
But then again, you’re not to blame
You’re just a human, a victim of the insane

Certes, via ces vers, John Lennon communique sa peine. Néanmoins, il ne blâme pas ceux qui l’attristent. Nous participons tous à l’irrationalité mondiale. Nous sommes victimes des folies humaines. Une vision qui mérite un débat, mais qui résume toutefois à quel point la vie peut être absurde. Et si cette partie semble trop sombre, le final du morceau amène un vent d’espoir.

We’re afraid of everyone
Afraid of the sun
Isolation
The sun will never disappear

Ce texte, lu aujourd’hui, s’interprète de diverses manières. Lorsque les commerçant ferment boutique et se suicident par après, quand les artistes ne s’expriment plus, ou que les hôpitaux sont surchargés de travail, « Isolation » rappelle un point important. Il y aura toujours de la lumière pour celui/celle qui luttera, en honorant de justes valeurs. Même au sein de la pire société. Même dans le pire cauchemar.

brunoaleas Illustration ©Jolanda Kunst

TOP/FLOP MANGAS 2020

2020 n’était pas une année comme les autres.

Pour les mangas, cette année a vu de nombreuses séries fleurir et prendre de la maturité en dévoilant des pans les plus trépidants de leurs narrations. My Hero Academia, Kingdom, One Punch Man. Autant d’œuvres qui sont en plein milieu de leurs cycles et qui continuent d’améliorer leurs histoires de tomes en tomes. One Piece a repris son panache. Son dessinateur amène petit à petit à une fin grandiose qui sera probablement grandiose.
Mais le plus fascinant des mangas de l’année est peut-être L’Attaque des Titans, dont la fin est désormais imminente. Il nous fait trembler d’excitation à chacun de ses nouveaux chapitres !

Malgré toutes ces sorties exemplaires, nous avons pris la décision d’inclure des nouveautés qui gagneraient à être mieux connues.

Voici le top 5 des meilleurs mangas qui ont été édités sur les terres francophones, en 2020. Il y en a pour tous les goûts. Des nouvelles valeurs sûres : du Shonen Jump aux seinens les plus mystérieux, ces nouvelles éditions sont toutes fraiches et valent toutes le coup d’œil !

En première place : le magistral Chainsaw Man d’un génie indescriptible, Tatsuki Fujimoto. Ce dernier nous avait cloué le bec en 2018, via son déjà culte Fire Punch. On peut toujours compter sur lui afin de détourner tous les codes. L’auteur propose une seconde série à l’histoire jamais vue, pleine d’action et de rigolade.

A part Jujutsu Kaisen, peut être la grande nouveauté shonen de l’année, le reste du top est composé d’œuvres plus mystérieuses et mélancoliques.
Asadora marque le retour du maître Urasawa (Monster, Pluto). Il n’a toujours pas perdu la faculté de nous aspirer dans ses énigmes, à grand coups de personnages profonds et attachants.
Je veux manger ton pancreas n’est pas à ranger dans les cases de l’horreur ou du gore. Le manga est une jolie histoire d’amour adolescente bien rythmée, en seulement deux tomes.
Doppelgänger est bon dernier de la liste. Il s’agit d’un polar façon « retour dans le temps ». Ce thème est beaucoup trop utilisé. Néanmoins, on y retrouve un bon usage du dessin un peu crade pour relever des contrastes intéressants.

Bonus : un flop des sorties à éviter à tout prix !!! –Pierre Reynders

TOP 5

  1. Chainsaw Man – Tatsuki Fujimoto

  2. Asadora – Naoki Urasawa

  3. Je veux manger ton pancréas – Yoru Sumino

  4. Jujutsu Kaisen – Gege Akutami

  5. Doppelgänger – Vanessa Chihiro Tamaki

FLOP 3

  1. Shibuya Hell – Aoi Hiroumi

  2. Black Shadow – Takuya Nakao

  3. 5 Minutes Forward – Hiroshi Fukuda

Illustration ©Antoine Wathelet

Pintglass, Strangled : un split qui fait mal !

D’un côté, il y a les gars de Pintglass, de la bourgade de Guildford en Angleterre. Ils nous jouent du beatdown riche en alcool (« 2 sugars not 1 or Stella », slogan du groupe) et en bagarre. Ils avaient déjà marqué les esprits avec leur premier EP, The Way of the Geezas (2019), déjà une pure merveille et surtout très prometteur. Puis, de l’autre, Strangled, venu tout droit d’Oklahoma (USA) avec un EP éponyme paru la même année que leurs camarades britanniques. Les Américains nous offrent un mélange de deathcore et de slam avec des passages rapides. Ils alternent avec du lourd, du technique et surtout beaucoup d’agressivité.

Si ces deux groupes nous ont envoyé du lourd en 2019 avec leur premier EP s’imposant dans la scène beatdown/slam, on n’ose pas imaginer ce que ce serait une collaboration entre les deux formations !

Eh bien… ce jour est enfin arrivé ! À travers un split intitulé Geezas Worldwide sorti pendant cette belle année 2020, on retrouve les deux groupes en forme. Prêts à déclencher une bagarre via la haine résultant de ce petit bijou. Continuer la lecture

MEILLEURES SERIES 2020

2020, c’est la bancale, mais charmante, histoire de The Eddy. Un retour assez décevant de La Casa de Papel. Ou une saison 2 moyennement appréciée de Brassic. Quant à The Umbrella Academy, elle revient avec des protagonistes toujours plus développés et charismatiques !

C’est également les adieux exprimés à moult séries. Mon abandon de la dixième saison de Walking Dead, au scénario pathétique à souhait. Un au revoir rattrapé par rapport au chef d’œuvre nommé Mr. Robot (2015-2019). L’arrivée et départ de Unorthodox. L’annulation de I Am Not Okay With This

Puis, un ultime rendez-vous avec la dernière saison de Dark. Ce délire allemand complète trois volets maîtrisés de bout en bout. Sans compter qu’il illustre la science-fiction dans ce qu’elle a de plus fascinant à offrir.

Cette année clôt bel et bien un chapitre du petit écran. De formidables idées visuelles quittent nos yeux de spectateurs. DRAMA

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