Wolverine va sortir ses griffes… Une dernière fois.
On ne l’attendais plus, on n’y croyait plus, depuis le temps nous avions abandonné tout espoir de voir enfin le film Wolverine de nos rêves. Un film qui explore la psyché torturée du personnage, tout en rendant hommage à sa bestialité, mais aussi à son humanité.
Une fois le deuxième album de Nekfeu dévoilé au grand jour, je ne pouvais que réagir et me mettre à écrire! C’est plus fort que moi. Ce jeune rappeur français fait partie de mes coups de cœur musicaux.
Sans aucune promotion, lors de son concert à Bercy, Ken expose au calme à ses fans, son nouveau projet nommé Cyborg. Quelle classe! Autant avouer que j’étais sur le cul à la connaissance de cette nouvelle ébouriffante.Continuer la lecture →
Si les films de genre étaient monnaie courante dans le cinéma français entre les années 60 et 80, difficile aujourd’hui d’imaginer autre chose que les trop fréquents drames et comédies dramatiques à qualité variable. De fait, son seul statut de film de genre fait déjà de Grave un OVNI au sein du paysage cinématographique français actuel. Mais pas que.
Dès que le guitariste Omar Rodríguez López signe en 2016 sur le label Ipecac, dirigé
par Mike Patton, une promesse est lâchée: sortir 12 albums en 6 mois pour finir en beauté l’année 2016!
Ce guitariste aux projets multiples a débuté dans les années nonante avec le groupe At The Drive In, notamment aux côtés de son frère d’arme nommé Cédric Bixler Zavala.
Omar a une carrière folle en termes de production musicales.
Tokyo Ghoul : Re, la suite du très populaire seinen Tokyo Ghoul, change l’atmosphère de la série. Après avoir découvert le monde caché des goules, nous suivons désormais Haise Sasaki, un nouveau protagoniste membre des « Colombes », la police chargée d’exterminer la menace représentée par les goules. Il sera notamment chargé de superviser l’entrainement des « Quinkes », des membres des Colombes, modifiées génétiquement pour posséder les mêmes attributs qu’une goule. Est-ce que ces nouvelles « armes » seront-elles à la hauteur des tâches qui leurs seront confiées? Et quel sombre secret cache les pouvoirs de l’équipe de Sasaki ?
La suite de l’excellent Tokyo Ghoul est classé numéro 1 de mon classement de 2016 pour de très bonnes raisons: ce manga est presque parfait. On peut y retrouver une esthétique travaillée et pleine de personnalité ajoutée à un scénario riche avec des personnages extrêmement bien développés.
La série suit un nouvel arc mais est strictement réservée à ceux qui ont lu la première série. On nous ouvre à de nouveaux personnages et à un nouvel univers, celui des Colombes. On suit ainsi avec plus de précision le système de hiérarchie policière, la façon dont les enquêtes sont conduites, etc. Ce nouvel arc donne une bouffée d’air frais mais n’oublie cependant pas les questions non-résolues de la première série.
Ce qui est si bon dans le scénario de Tokyo Ghoul, c’est l’excellent rythme du récit. Elle marche un peu comme une bouilloire qu’on remplit d’eau et fait chauffer: d’abord, on prend le temps de développer les personnages de chaque factions, on comprend leurs motivations (on remplit la bouilloire). Ensuite, on leurs affecte à chacun un objectif propre qui les mènerons inévitablement à une rencontre fatidique et à une confrontation magistrale (on la met sur le feu), puis la tension monte, les pièces se mettent en place (la bouilloire siffle) et c’est le climax gorgé d’actions: le thé est servi et on peut remplir à nouveau la bouilloire. Les nombreux retournements de situations, les moments de tensions ou d’excitations, tout cela marche tellement bien grâce au temps mis dans le développement des personnages qui vous sont ainsi extrêmement sympathiques.
Le dessin est très recherché et en constante évolution. Il suffit de comparer le premier et le dernier tome parut pour se rendre compte de l’évolution flagrante de l’esthétisme. Cependant, contrairement à d’autres auteurs qui améliorent simplement leurs techniques de dessin au fur et à mesure de leurs publications (comme Hiro Mashima qui a commencé avec un dessin assez pauvre dans Rave et qui aujourd’hui détient une très belle patte), l’auteur de Tokyo Ghoul est en constante expérimentation. Il essaye sans cesse de nouvelles techniques et change son style de dessin en synchro avec l’évolution de son personnage principal. Lorsqu’il est rempli de doute, le dessin général devient plus flou, lorsqu’il est déterminé, on a des marques plus lisses. Cette inconsistance du style et du character design peut être vu comme déconcertant pour certains, mais permet aussi de redécouvrir le manga à chaque lecture. Les combats sont de toutes beautés, utilisant des figures abstraites et assez poétiques dans les mouvements et la représentation du corps des goules, mais aussi à travers une grande violence dans des impacts portés lors d’affrontements.
Les corps des goules, étant résistant et capable de se régénérer, sont fréquemment soumis à des mutilations rarement létales. Néanmoins, l’œuvre étant un seinen, il faudra s’attendre à des hécatombes de personnages principaux durant les climax.
S’il y a une chose que je craignais en commençant la lecture de cette nouvelle saison, c’est que toutes les questions non résolues soient oubliées et passées à la trappe pour se concentrer vers de nouvelles intrigues. Il y a certes de nouvelles intrigues mais il est clair que l’auteur ne désire laisser aucun angle mort dans son scénario. Néanmoins, il faudra être très patient pour avoir des réponses et accepter que les personnages principaux ne recherchent pas activement par eux-mêmes des réponses. C’est la vérité qui arrive d’elle-même, qui n’attend pas qu’on la cherche mais qui vient frapper les héros aux moments les plus critiques.
Si vous aimez les seinens orientés « action », Tokyo Ghoul est un immanquable absolu! Si vous avez regardé l’anime et pas lu le manga, je vous prie de commencer la lecture du Tokyo Ghoul original à partir du tome 8 pour ne pas manquer ce que l’horrible saison deux a modifiée et profiter d’un des meilleurs manga sur le marché.
Débutons tout doucement ce top 3 des meilleurs albums 2016, par un artiste qui a franchi un cap cette année.
En effet, Dosseh est un rappeur expérimenté avec d’ores et déjà plusieurs mixtapes à son actif. Il n’avait jusqu’alors jamais sorti d’album studio. Chose qu’il fait de belle manière avec son projet intitulé Yuri.
Pas de style révolutionnaire ni de thème de ouf abordé. Qu’est-ce qui peut bien le mettre à la première place du top mangas 2016 ? Je ne sais pas, peut-être que My Hero Academia a juste le potentiel de devenir un PUTAIN de One Piece ou de Naruto en puissance. C’est-à-dire un genre de manga qui, via ses récits remplis de péripéties, plaît à un grand nombre de personnes, dont les adolescents tout particulièrement. On a affaire au public cible du shonen manga. Avec déjà seulement une saison, j’ai craqué et lu tout les mangas papiers alors quand ils ont annoncé la suite le 27 mars 2017. J’ai pété un câble.
Donc la première saison (2017) compte 13 épisodes et verra une suite le 25 mars 2017. My Hero Academia est une adaptation d’un manga qui est en parution depuis le 7 juillet 2014 et qui est toujours en cours avec 12 tomes pour le moment.
Midoriya Izuku est un jeune japonais obsédé par les héros, et surtout par All Might, le plus grand des héros. Le problème c’est qu’il vit dans une société ou presque tout le monde possède des pouvoirs alors que lui n’en a pas. Il est même discriminé à l’école. Mais Izuku ne se laissant pas démoraliser passe les tests théoriques pour aller dans la meilleure école de héros du Japon, et va même jusqu’à réussir !!! Malheureusement, comme il n’a pas de pouvoir, il sait qu’il va rater la partie pratique. Heureusement, un jour il est témoins de l’attaque d’un méchant et est sauvé par All Might.
C’est à ce moment que sa vie va changer.
Comme cité précédemment, ce n’est pas une série qui à la prétention d’être novatrice mais bordel, depuis quand c’est signe de qualité ? Oui, ça peut aider mais la force de My Hero Academia réside justement dans le fait de reprendre tous les codes qui on déjà marché pour les autres. Cette œuvre va se les approprier parfaitement. L’histoire axée sur des supers-héros est plus proche d’un style Marvel ou DC que d’un banal manga japonais. On retrouve vraiment le même effet que L’Attaque des Titans, qui, avec sont univers n’ayant aucun rapport avec le Japon, a permis une reconnaissance mondial. C’est pareil avec MHA (même si c’est au Japon) parce que le thème des héros fonctionne largement bien, partout dans le monde. Il a exactement les mêmes bons points que Code Geass : une bonne histoire, un style classique, des bons personnages et un thème universelle.
Grosse grosse surprise les amis !!! Ils disaient qu’une histoire sur des aventuriers dans un monde avec des Gobelins et autres saloperies ne pouvaient plus nous surprendre… Hé ben mon gars, ils avaient tort !!!
OK je me calme et je vais me faire la paperasse de Hai to Gensou no Grimgar.
Adapté d’un light novel (2013) et d’un manga (2015-2016), la série d’animation (2016) compte 12 épisodes et un oav. Je ne peux pas me retenir de dire « Bravo » à toutes la team derrière ce projet. Si vous n’avez pas vu des bribes d’images de cette œuvre, vous ratez un truc !
La vie n’est pas simple pour le protagoniste central de I Am A Hero, Hideo Suzuki: malgré tous ses efforts, impossible de percer dans le milieu du manga, il doit se contenter d’un job d’assistant de mangas érotiques. Chaque soir, il souffre de paranoïa accompagnée d’hallucinations et sa petite amie n’arrête pas de parler de son ex. Tous ces traquas donnent l’impression à Hideo qu’il n’est même pas le personnage principal de sa propre vie. Mais lorsque une apocalypse, amenant des zombies, s’abat sur le Japon, la carabine qu’il possède pour son hobby de chasse pourrait bien retourner la situation.
Funk, Inc. sort son premier album éponyme en 1971, au beau milieu de groupes funk, psyché ou encore hard rock. Un an s’est écoulé depuis la mort de Jimi Hendrix, mais rien n’y fait, d’agréables vibrations musicales explosent toujours et encore.