TH da Freak Interview

TH DA FREAKENSTEIN !

Aux sonorités brutes et grasses, TH da Freak a tout de suite attiré mon regard ! Magnifier une distorsion musicale, réaliser des clips aux images saturées ou chanter des textes décomplexés, telles sont les forces de ces rockeurs.

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La scène rock de Bordeaux est vraiment particulière.

Il y a énormément de bons groupes rock à Bordeaux. On s’entraide pas mal entre nous. Les personnes qui organisent des concerts sont aussi très déterminées, si leur salles ferment, ils en ouvrent une autre dans la foulée.

En ce qui concerne vos clips, avez-vous envie de créer des vidéos à l’image de vos musiques, de renouer avec des clips réalisés à l’ancienne, ou de juste délirer ?

C’est juste une question de moyen et d’esthétisme. On n’a pas d’argent pour s’acheter une caméra de ouf, donc on a pris la vieille cam’ qui trainait. On aime bien aussi son rendu final car ça colle avec la musique qui est « à l’ancienne ».

Etait-il difficile de fonder votre propre label ? Que conseillez-vous aux artistes qui veulent faire de même ?

Notre collectif Flippin’ Freaks n’est pour l’instant qu’une association qui fait des soirées de concerts à Bordeaux. C’est vrai que nous avons déjà fait des co-productions avec des labels, tels que Howlin Banana ou Montagne Sacrée, pour la sortie de certains disques de groupes de notre collectif. Mais nous songeons à nous constituer en tant que label avec des sorties gérées de A à Z. Pour les artistes qui veulent faire de même, je leur conseillerais de commencer doucement avec des co-prods et surtout, d’être fiers de chaque sortie. S’ils veulent constituer un très bon label, il faut aussi démarcher la presse, les salles et faire marcher son réseau. Bref, il faut accompagner l’artiste qu’on signe, ce que pratiquement aucun petit label ne fait actuellement en France, faute de temps et de moyens, ce que je comprends.

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« I Was Such An Idiot » raconte l’histoire d’une personne qui se pose trop de questions ?

« I Was Such An Idiot » parle de quelqu’un qui voit clair après une période de flou.
Le mec se rend compte qu’il a été un peu débile d’avoir fait des choix stupides.
Il s’en veut mais c’est du passé. Maintenant ça va.

Et « Techno Bullshit » fait de la techno le Mal incarné ?

Non pas le Mal Incarné mais juste de la connerie et un peu du foutage de gueule.
La chanson traite de quelqu’un qui vient mettre un morceau de techno au milieu de la playlist rock que tu avais prévue avec tes copains passionnés de rock.

Si vous deviez choisir un seul album indémodable, lequel serait-ce ?

Mellow Gold de Beck car il y a de tout dedans. Sa musique est expérimentale bien qu’accessible à tout le monde. C’est pour moi la meilleure chose qu’on puisse faire en musique.

« Freak » signifie « monstre » en anglais. Quel monstre symbolise le plus votre groupe ?

La créature de Frankenstein car il est un peu couillon.

Une dernière question me turlupine beaucoup trop. Sur votre clip « Thick Head », on y lit en description que votre invité spécial est Christian Bolognaise. J’ai besoin de résoudre ce mystère. Qui est-il ?

L’homme le plus cool d’Andernos-les-Bains et le chanteur du groupe de grunge CHEAAP.

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DRAMA
Photos ©Raw Journey / Interview réalisée le 26/09/18

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