Kotaro en solo, un nouveau voisin arrive !

Rien de mieux que des animes avec peu d’épisodes. Ils sont simples, efficaces et percutants. Voilà leur recette. Ils sauront vous transporter sans qu’un goût de trop peu ne vienne tout gâcher. Ils auront la qualité de ne pas vous lasser. Koni no tabi : The beautiful World, ReLife, Araburu et bien d’autres en font partie ! Ils seront sujets à plusieurs articles écrits dans les prochains mois. Aujourd’hui, je présente Kotaro en Solo.

Kotaro en solo

Voici votre nouveau voisin ! Il s’appelle Kotaro, a 4 ans et vit seul. Il est espiègle, borné, rempli d’imagination, insouciant, touchant et surtout il a dû grandir trop vite. Il a besoin de vous, de votre amour mais il ne vous le dira pas. Il doit déjà être adulte. Pour lui c’est une nécessité. Il n’a pas besoin d’aide ! Il vous fera rire et pleurer. Vous agacera et vous épatera. Mais malgré lui et malgré vous, l’immeuble dans lequel vous vivez deviendra sa nouvelle famille. Petit à petit, il se laissera aller dans vos bras. Il se laissera le droit d’être un enfant.

Kotaro en solo met en avant avec justesse et finesse ce que peut vivre un enfant qui, très tôt, est obligé d’affronter l’abandon. L’anime arrive à faire comprendre les mécanismes internes (et les comportements qui en découlent) qu’un petit être à peine né peut développer pour se protéger face à ce type de traumatisme. Ceci en partie grâce au travail de recherche sur la psychologie de l’enfant abandonné qu’a certainement dû faire l’auteure, Mami Tsumura. Je sens à plusieurs reprises que les problématiques amenées dans les épisodes sont approfondies et recherchées. J’ai l’impression de refouiller mes cours, de revivre des discussions avec mes professeurs de psychologie, lors de ma formation en éducation spécialisée. Ainsi, je conseille vivement cette série à de futurs travailleurs sociaux ou futurs psychologues. Kotaro sera d’une grande aide pour mieux appréhender vos cours et mieux comprendre la théorie vis-à-vis de ce thème.

La plus grosse force de l’œuvre réside dans la mise en scène de la thématique de l’abandon. Elle allie humour et émotion avec brio au point d’être joyeux et triste, sans qu’une émotion n’en surpasse une autre. Elles se complètent. Je ressens alors un sentiment particulier. Comme si l’autrice tentait d’expliquer qu’un enfant coupé de liens familiaux ne doit pas être accompagné avec un excès de tristesse ou dérision. Ni avec surprotection, ni avec négligence. Mais avec tendresse, une douce fermeté, gaieté et amour.

Kotaro en solo fera de vous un voisin comblé, le tout en 10 épisodes.

Mouche

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