Il aura fallu attendre 4 ans pour voir naître une nouvelle création des Phoenix : Ti Amo, l’album qui succède à Bankrupt! (2013). Etant un passionné de ce groupe versaillais, j’ai écouté chacun de leurs six albums. J’ai une sacrée préférence pour Wolfgang Amadeus Phoenix (2009) et pour l’atypique Alphabetical (2004).
Melting God
Sean Lennon – Friendly Fire
Les étudiants en blocus, Macron président, Chris Cornell décédé, Kasabian et ses nouveaux tubes décevants, ma chambre synonyme de four depuis un certain temps… Quelle époque!
Vos oreilles ont besoin de repos et Friendly Fire (2006) de Sean Lennon est adéquat à cela.
La première fois que j’ai entendu Sean Lennon, c’était dans l’émission musicale menée par Naguy et nommée Taratata. Seul, assis sur une chaise et muni de sa guitare sèche entre les mains, une fois « Dead Meat » entamé, une aura magnifique émanait sur le plateau. Cette sensation de fascination était mienne: le type en imposait et il n’avait pas besoin d’une armada de musiciens, à l’opposé d’un Arcade Fire sur scène.
Foster The People – III
Une peur règne toujours lorsqu’on prie pour qu’un groupe qu’on aime ne change pas du tout au tout. Heureusement, Foster The People, avec deux albums à son actif, réussit toujours à me séduire. Créateur de chansons les unes plus dansantes que les autres, (comment oublier « Pumped Up Kicks » ?) ce quatuor me rend encore et encore curieux en ce qui concerne leurs futurs productions.
Cet EP, III, rassemble seulement trois morceaux, ce qui m’a laissé sur ma faim certes, mais dont je n’arrête pas d’écouter en boucle ces derniers temps.
Insecte – Deux
Il va falloir s’y faire, chanter en français c’est cool !
Il s’agit juste de moderniser un peu cette si belle langue qui est la nôtre car chanter en français, ce n’est pas juste tout ce qui rapporte aux styles de Cloclo et d’Alain Souchon.
À l’heure actuelle, quelques bons groupes s’imposent petit à petit en chantant en français, pour le bonheur de la population francophilo-mélomane mondiale.
Nick Murphy – Missing Link
Je n’étais pas prêt. Cheveux ébouriffés, mâchoire bloquée et bras en l’air, tel était mon aspect lors de ma première écoute de Missing Link, l’album de Chet Faker, sous son nouveau nom de scène: Nick Murphy.
Dès la fin de l’année 2016, Nick Murphy débute sa lancée et balance deux morceaux, « Stop Me » et « Fear Less ».
Parfois, plusieurs groupes décident de changer de nom dans un but marketing.
En ce qui concerne cet artiste, le succès ne lui est pas inconnu, il n’a nul besoin de changer de « blase » pour y accéder. Il a collaboré avec grand nombre d’artistes célèbres comme Flume ou encore Bonobo plus récemment.
Bad Omens – Bad Omens
I see through you
I know what you are
I’ve seen the Devil more than I’ve seen God
Ainsi démarre le premier album éponyme des Bad Omens.
Cet opus sorti sorti en 2016 détient autant d’avantages que de défauts.
Du Rock à Liège! Part 1 / Hungry Hollows
Liège n’est pas la plus belle ville d’Europe. Liège est remplie de « barakis ». Liège est rarement synonyme de « convivialité ». Et pourtant, j’aime cette ville!
On peut lui attribuer tous les défauts qu’on veut, il y a bien pire que la Cité Ardente.
Je l’aime, d’autant plus que depuis un certain temps, il s’y respire un air rock’n’roll!
Le groupe Hungry Hollows a longtemps été comparé à Queen of Stone Age pour son style musical. Il est vrai que le stoner des deux groupes se ressemblent mais à qui la faute? C’est difficile en ces temps de ne pas étiqueter tout et n’importe quoi.
Si je devais interpréter leur nom de scène, j’expliquerais que les membres incarnent des fantômes ayant faim de prestations scéniques. Ils sont à l’image de leur animaux empaillés qu’ils mettent près d’eux, lors de leurs concerts: il suffit de les poser ensemble à un endroit, munis de leurs instruments, pour que toute l’attention soit portée sur eux grâce aux talents qu’ils dégagent.
Si vous voulez en savoir plus pour ce qui est de l’origine « des animaux empaillés », n’hésitez pas à jeter un œil sur l’interview que jcclm a pu avoir avec eux.
Le phénomène The Garden
Ma plume m’a démangé et forcé à écrire T H E G A R D E N!
Comme je le disais dans mon top albums 2015, The Garden est un groupe unique en son genre.
ATTENTION: il se peut que je surestime ces deux jumeaux californiens, mais ils me rendent très positif en ce qui concerne l’avenir de la Musique!
C’est plus fort que moi, Wyatt and Fletcher Shears m’ont véritablement charmés.
Dès sa première écoute, j’étais tombé amoureux de l’album haha (2015) qui, encore une fois, montre le je-m’en-foutisme de ces deux artistes, dans toutes leurs majestés. Certains seront peut-être rebutés par l’hétérogénéité totale de l’opus: une basse agressive, des sons proches d’un générique pour une émission de « tunning » (« Cloak »), des paroles sans queue ni tête et des compositions d’une technique folle (« Egg »).
Ces nihilistes le sont dans le sens où, l’image du groupe n’a rien de sérieux. Ce qui n’enlève en aucun cas le fait qu’ils jouent extraordinairement bien de leurs instruments.
Serait-ce exagéré de considérer The Garden comme des artistes d’avant-garde?
Basse aux sons rétros, jeu à la batterie vif et rapide, piano ajouté parfois: c’est un groupe que j’aime écouter et réécouter car pour le moment, il n’a rien à voir avec le reste des groupes qui nous entourent. Je qualifierai ces deux jumeaux d’Americans DADA: la cover de haha, clip dans des toilettes publiques (« Vexation »), clip de quelques secondes à presque 30000 vues sur Youtube, etc. C’est dans leur atypisme (tant musical qu’esthétique) qu’on retrouve leur génie.
The Life And Times Of A Paperclip (2013) est le type d’album qui s’écoute du début jusqu’à la fin, sans interruptions. Il contient une constante force de frappe avec des morceaux encore plus courts que ceux des Pixies à leurs débuts. De la piste « Trust » à « The Rocket », tout le potentiel de bassiste et de batteur des frères est étalé avec aisance! Si vous ne savez pas par quel album commencer leur discographie, je vous conseillerai vivement ce dernier, vu qu’il dévoile la facette la plus naturelle de la « band »: une batterie, une basse et une voix loufoque sans aucun ajout de sons électroniques.
En gros, cet album est une bonne claque musicale comme je les aime.
Découvrez cet album à Noël, le Nouvel An, l’année biSEXtile, la semaine des quatre jeudis ou à une autre fête…. MAIS écoutez le tout, en dansant dessus, ça en vaut la peine! Parole de DRAMA!
Il faut ajouter que ces jeunots ont une énorme discographie déjà derrière eux.
Il n’y a qu’à jeter un œil sur leurs carrières solos: Enjoy d’une part et Puzzle de l’autre. Enjoy, mené par le chanteur/bassiste, se rapproche beaucoup plus à du The Garden pour ce qui est des sons efficaces, rapides et bruts.
Puzzle, lui, pseudonyme solo du batteur, se lance plutôt dans de grandes envolées électros avec des morceaux beaucoup plus planants. Comme quoi la fusion des deux créent la symbiose si magique de The Garden, c’est-à-dire un son neuf, frais et extrêmement riche.
Puzzle explose toutes boules à facettes avec sa sonorité underground! L’album Soaring (2016) prouve que la « chill attitude » ne se détache jamais de la peau de Fletcher Shears. On plane toujours et encore via ces airs de space opéra sous acides.
Sorti en 2015, Punk Planet d’Enjoy m’a aussi surpris! Il en est même devenu un de mes albums préférés, c’est vous dire!
Des chansons écrites et enregistrées par Wyatt Shears, qui livre une prestation aux mélodies entraînantes et mémorables. Encore une fois, l’effet de sa basse (sa marque de fabrique) et ses constructions musicales découlent de l’inhabituel pour pour mes oreilles.
Ce projet solo est le jumeau maléfique de Phoenix: il partage une envie de danser de la façon la plus excitée possible.
Me rappelant souvent la sonorité de l’opus Unknown Pleasure (1979) des Joy Division, Punk Planet est mené de main de maître par un bassiste enragé.
Grâce à ses chansons courtes, aux teintes de vieux sons électros et à une star de basse, Enjoy suffit à être lu pour être apprécié à l’audition.
Listen and… Enjoy of course!!!!
Vous l’aurez compris, les frères Shears sont à suivre de très près.
Le seul groupe qui me remémore le style de musique de The Garden est The Drums. Cet autre groupe de New York met également en avant un son de basse qui se démarque beaucoup des autres instruments et fusionnent sons électroniques, mélodies et paroles qui restent en mémoire très facilement.
Cette parenthèse, made in jcclm, dédiée à ces deux dandies d’un punk dada, se clôture en une description du « Vada Vada ».
« Vada Vada » sont des termes inventés par le groupe et qui signifient une certaine liberté qui n’a nul besoin de conseils et qui n’a aucune frontière.
Qui sait si nous aurons droit à la naissance de plusieurs autres groupes attachés à cet état d’esprit?
DRAMA
Common Holly – Playing House
Encore et encore une découverte transmise via The Lazylazyme (comme quoi cette chaîne Youtube deviendra une espèce de sponsor jcclm).
Common Holly est un groupe qui nous vient de Montréal. Sur leur mur Facebook, ils définissent leur genre de « dark indie/folk/rock ». Ce papier ne va pas se limiter à ce « dark indie » car si vous trouvez que ce groupe est ténébreux à souhait, alors laissez-moi vous prouver le contraire.
Dès le premier morceaux de l’opus, Playing House, la couleur de l’album est annoncée: des échos, des percussions qui tapotent et des guitares très saturées.
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Dead Sullivan – Imbecile
Cette critique est une dédicace à tous ceux qui croyaient que le rock était mort après la séparation d’Oasis. Non pas que Dead Sullivan soit comparable au groupe des frères Gallaghers, c’est juste qu’il dépoussière la scène musicale pour y imposer son « rock ».
En terme de découvertes, je ne peux que remercier une chaîne Youtube qui a mis en avant la chanson « Server » de l’album Imbecile : The Lazylazyme (check this, it’s worth it).
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Omar Rodríguez López – Ensayo De Un Desaparacido
CARAMBA!
Dès que le guitariste Omar Rodríguez López signe en 2016 sur le label Ipecac, dirigé
par Mike Patton, une promesse est lâchée: sortir 12 albums en 6 mois pour finir en beauté l’année 2016!
Ce guitariste aux projets multiples a débuté dans les années nonante avec le groupe At The Drive In, notamment aux côtés de son frère d’arme nommé Cédric Bixler Zavala.
Omar a une carrière folle en termes de production musicales.
Funk, Inc. – Funk, Inc.
MOLTO POESIA SENZA PAROLE
Go back to the seventies!
Funk, Inc. sort son premier album éponyme en 1971, au beau milieu de groupes funk, psyché ou encore hard rock. Un an s’est écoulé depuis la mort de Jimi Hendrix, mais rien n’y fait, d’agréables vibrations musicales explosent toujours et encore.