Musique

King Krule / Late

King Krule – Space Heavy

Une apparition remarquable au Primavera. Des vinyles distribués à l’arrache à ses concerts, dévoilant des morceaux inédits. King Krule sait attirer l’attention. Malheureusement, son quatrième album, Space Heavy, s’illustre comme une sombre nuit pluvieuse, où l’alcool détruit nos sens, où nous demeurons abandonner à la rue. L’Anglais semblait retrouver une part de luminosité via Man Alive!. Ses dernières productions embrassent le côté obscur de la Force.

La recette est bien moins accrocheuse par rapport aux précédents albums. Des morceaux longs (parfois trop longs). Des accords répétés en boucle, sans envolées instrumentales. Un chant s’éloignant souvent de la rage vocale, une rage si forte de l’artiste qui manque énormément au projet.

King Krule écrit et compose à partir d’une ressource essentielle à son art : la mélancolie. Lorsqu’on écoute sa musique, ses paroles, on ne peut penser à l’analyse de l’humoriste Fary (Les Inrocks n°21, juin 2023), au sujet de la poésie.

La poésie. Un regard en décalage sur quelque chose qui paraît banal. Tout peut être poétique, ça dépend du regard qu’on va poser dessus.

Même si le musicien compose des albums plutôt différents les uns des autres, cette fois, son nouveau disque fait l’effet d’un pétard mouillé. Quelques titres à sauver : ‘Space Heavy’, ‘Tortoise of Independency’, ‘When Vanishing’, ‘Pink Shell’, ‘Empty Stomach Space Cadet’.

Late – Empires

Muse, Queens of the Stone Age, Foo Fighters… cette année marque le retour d’un bon nombre de légendes du rock. Néanmoins, avouons-le, certains groupes, soit demeurent dans leur zone de confort, soit n’apportent plus leur force musicale d’antan, sur le devant de la scène.

Puis, arrivent les petits groupes qui varient leur rythme, au chant envoutant, signant des morceaux courts et efficaces. Late fait partie de ces bandes. Aucun clip de leur EP Empires n’est trouvable sur Youtube. Heureusement, un concert, situant les membres prêts d’avions en tout genre, est disponible ! Si leur son vous rappelle les ambiances de Grandma’s Ashes, c’est normal. Myriam El Moumni, guitariste du trio, s’occupe de Late au niveau du mixage. Le résultat est tout bonnement propre, clair et lisse pour l’ouïe.

brunoaleas

Publié le 11 août 2023

L’electro à l’international Part 2

Le temps file à la vitesse du son. Comment analyser toutes les sorties musicales ?! Calmons le jeu. Discutons d’electro. Sens aiguisés. Démarche chaloupée. A chaque coup de cœur partagé, un voyage à l’international est proposé !

jm2

France

Créer sans cesse des boucles mélodiques peut vite lasser. Heureusement, via ‘Des Images’, Puce conte une histoire ponctuée de rebondissements sonores. Kids, let’s dance !

Allemagne

Fejká délivre des sons planants depuis un certain temps. Jetons la première pierre à celles et ceux imaginant l’artiste produire toujours la même soupe. Ses morceaux invitent au voyage.

Belgique

Il suffit de se renseigner quelques secondes sur Vaague pour comprendre une évidence… ses compositions sont sophistiquées ! Jam découvre son univers. On y aperçoit son matos ultra-méga-giga fascinant (l’art et la manière de détourner les sonorités d’une batterie).

Australie

L’imperfection est perfection.Flume

Drama – Lire la première partie de l’article

Publié le 4 août 2023

The Murder Capital / Giancane

The Murder Capital – Gigi’s Recovery

Il y a tant à dire sur Gigi’s Recovery, le second opus des Murder Capital. Cette sortie donne à réfléchir. La scène rock ne grouille plus de pépites aussi percutantes qu’auparavant. Pourquoi ? Peut-être est-ce dû aux musiciens copiant trop de groupes, tels que les Beatles, Radiohead ou Pixies.

Puis, débarque The Murder Capital. Un chant digne d’un messie nous emmenant vers un univers froid et mélodieux. Des guitares dont les parties s’incrustent parfaitement aux bons moments, à chaque chanson. Et surtout, avant tout, miraculeusement, une ambiance mémorable, voire fascinante, à découvrir à l’écoute de Gigi’s Recovery !

Au début, tout ce qu’on avait, c’était une idée claire de la direction sonore que l’on voulait explorer. On était obsédé par certaines textures, certaines ambiances.
On a plongé dans le monde des synthétiseurs et des pédales d’effets. Ça a vraiment débloqué notre créativité
. –Cathal Roper, guitariste chez The Murder Capital

Je tombe enfin sur un album solide, unique en son genre. Une pièce musicale à écouter plusieurs fois pour comprendre sa beauté sonore.

Giancane – Tutto Male

Souvent en Italie, la personne qui crie le plus fort gagne les revendications. Quelles en sont les conséquences ? Sentir une odeur de plastique brûlé, en pleine nuit sans broncher. Observer des bars incendiés sur les plages. Primer la volonté d’arnaquer sur la pyramide des valeurs. Nul ne souhaite ces situations pour les Italiens.

Giancane tire la sonnette d’alarme, d’albums en albums. Dès lors, sa collaboration avec l’auteur Zerocalcare (ayant illustré de nombreuses fois l’univers du musicien) apparaît logique. Les deux artistes pointent du doigt un système rempli de failles. L’un compose des morceaux plutôt fédérateurs, l’autre dessine ses doutes et souvenirs. Une figure rhétorique les unit. Elle se résume en quelques mots : savoir brillamment exploiter l’ironie pour transmettre des messages.

Tutto Male est empreint d’humour, mais est aussi très contemporain d’un pays gouverné par de Grands Déconnectés du Ciboulot. Alors oui, les chanteurs engagés existent encore !

brunoaleas

Publié le 3 août 2023

LA DURE A CUIRE #88

La Jungle – Ephemeral Feast

On sait, on sait… La Jungle vient de sortir un nouvel album cette année ! On rattrape notre retard car le duo s’inscrit dans l’actualité tribale et musicale, quoi qu’il arrive. Alors savourez No Eyes, un concentré de tornades sonores.

Maura Weaver

Plus le temps passe, plus les Strokes deviennent une référence pour bon nombre de jeunes groupes. Maura Weaver se cale se situe dans cet héritage où la surprésence de guitares ne dérange jamais !

Shamir – Homo Anxietatem

Qui n’a jamais rêvé de tourner un clip dans sa chambre ? Lieux de rencontres, création, épanouissement pour la plupart des mortels. Découvrons Shamir via un morceau conjuguant l’ambiance des années 90 et une voix paisible et douce.

Baroness – Stone

Baroness porte bien son nom. Ses membres deviennent barons d’un genre musical à la fois brutal et mélodieux. Que le prochain opus reste sur cette voie.

Drama – Votre playlist Spotify

Publié le 24 juillet 2023

Danser pour Echt!

Ecouter Echt! est une expérience. C’est accepter son corps en transe, presque transporté dans un décor froid et allemand, sous un Soleil de plomb. Oui, l’oxymore est electro-machiavélique. Les Bruxellois forment un projet où les instrumentations se confondent pour, non pas créer une cacophonie, mais des sonorités plutôt fascinantes. Heureusement, le quatuor, à la différence d’un Glauque, se passe du chant. Eurêka ! La recette fonctionne et les musiciens continuent sur leur voie en sortant un second album, sobrement nommé Sink Along (un titre ironique, une touche de fatalisme pour les mélomanes).

Echt! souhaite un public dansant à ses spectacles. Les Intelligences Artificielles ne remplaceront pas leurs mélodies. Leurs machines s’envolent au-delà du jazz, au-delà des frontières du Connaissable. Leurs machines sont un outil pour danser sur des boucles sonores jamais ennuyeuses, jamais pauvres en termes de rythmique.

Ce n’est pas un disque avec des mélodies évidentes et des itinéraires tout tracés. L’idée, c’est justement de se perdre dans les ambiances, de s’abandonner à la couleur des sons et de laisser une grande place à l’imagination du public.

Telles sont les paroles du batteur Martin Méreau. Si la danse est provoquée à l’écoute de Sink Along, la transe sera bel et bien inévitable !

brunoaleas – Photo ©Mayli Sterkendries

Publié le 22 juillet 2023

Où se trouve la chaleur humaine ?

Où se trouve la chaleur humaine ? Désigner l’art comme non-essentiel. Observer nos abeilles disparaître petit à petit. Voir des manifestations devenir de vraies scènes de guerre… l’heure est à la réconciliation. Nicolas Michaux partage ‘Chaleur Humaine’. Il semble faire la paix avec soi-même. Son clip dévoile une ambiance chaleureuse. Le guitariste se promène vers des décors ensoleillés. On aurait envie de se perdre à ses côtés, au milieu des plages méditerranéennes. Le Soleil, c’est bien beau mais peut-on y déceler un message clair et net ? Sur Instagram, l’artiste décrit vouloir garder espoir en chantant ‘Chaleur Humaine’, malgré nos deux maux actuels : le dérèglement climatique et le capitalisme débridé.

En 2021, Nicolas Michaux exprime déjà un élan d’optimisme, tout en tenant un discours nuancé. Lorsque je rédige mon mémoire au sujet de la critique musicale francophone, ses mots donnent à réfléchir.

Le confinement et toute cette histoire de corona bouleversent beaucoup de choses. J’aperçois de la bienveillance de la part des médias envers les artistes belges. Je vois ça d’un bon œil. Sauf que j’ai toujours eu le sentiment que la Belgique fran­cophone est un territoire peu chauvin. C’est vrai que ça a aussi plein d’avantages. Je n’ai pas envie qu’on devienne des patriotes culturels qui bran­dissent les couleurs des artistes pour tout et pour rien. Je ne vois pas le monde, la culture et la vie de cette façon. Je pense vraiment que les mentalités évoluent.

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Il y a quelques années, il fallait être connu ailleurs pour être reconnu chez soi. Aujourd’hui, une vraie réflexion s’impose. On devrait soutenir mieux, ou encore plus, nos ar­tistes, sans avoir peur d’en être fier. Pour ma part, je me considère extrêmement chanceux quant à la réception d’Amour Colère. Des dizaines d’artistes produisent des œuvres pleines de valeurs et dont on ne parle jamais ! Il y a également un engoue­ment autour de Capitane Records (ndr : label musical géré par Nicolas Michaux). Il y a un in­térêt chez la sphère médiatique pour les initiatives similaires à la création du label.

Quelques années plus tard, l’artiste propose un morceau classieux, propre à son rock minimaliste. Un titre solaire et solidaire. ‘Chaleur Humaine’ me rappelle à quel point j’aime rencontrer les artistes. Ces derniers ne suivent pas le modus operandi des politiciens. Rien n’est calculé à l’avance pour la plupart d’entre eux. La spontanéité domine bien plus leur manière d’être.
Nicolas Michaux comprend sûrement cette opinion, lui-même favorisant le pouvoir à la sainte collectivité, et non à l’idéologie libérale de plus en plus superficielle.

brunoaleas – Photo ©Valentine Riccardi

Publié le 10 juin 2023

LA DURE A CUIRE #87

Oghma – Volume One

Mon travail de composition est plus coopératif qu’auparavant. Plutôt que de me focaliser sur une idée fixe qui va d’un point A à un point B, de juste essayer de la mettre en place pour qu’elle ressemble au maximum à ce que j’ai en tête, ici, j’arrive avec un élément clé qui me chauffe. Puis, on décortique et on aménage le tout ensemble.
Les autres membres ont beaucoup d’expérience. Leurs conseils amènent souvent à des passages auxquels je n’aurais pas pensé.
-Maxime Knappen, guitariste chez Oghma

TH da Freak – Indie Rock

Thoineau Palis, leader de TH da Freak, attire l’attention grâce à son humour non-dissimulé. ‘Serie A’ révèle le côté méta de ses compositions. Indie Rock fut partagé lors d’un premier avril. Il arrivera bientôt à nos oreilles et sourires.

Enjoy

Les jumeaux Wyatt et Fletcher Shears forment The Garden. J’avais déjà écrit à quel point le duo est avant-gardiste. En solo, les gaillards sont tout aussi forts ! Enjoy revient en force avec ‘Hard Lesson’, une ambiance qui rappelle les heures dorés de l’opus Punk Planet.

Nicolas Michaux

‘Chaleur Humaine’ est une chanson sur le changement climatique et malgré toutes les nouvelles effrayantes qui circulent, c’est une chanson d’espoir. Que toute cette chaleur humaine porte ses fruits. Fruits d’amour et de sagesse.
La chanson m’est tombée dessus comme une aubaine. Une journée de vacances à jouer du ukulélé. Tout m’est venu d’un coup, du début à la fin en quelques minutes. C’est comme si toute l’anxiété qui s’accumulait lentement à propos de l’avenir avait soudainement été libérée et transformée en quelque chose de joyeux. Comme si la partie de moi qui veut encore croire l’avait emporté sur la peur et la consternation.Nicolas Michaux

Drama – Votre playlist Spotify

Publié le 6 juin 2023

LA DURE A CUIRE #86

Sharko – We love you David

Sharko incarne un esprit enfantin. On le note en contemplant ses clips, en décryptant ses paroles. Est-ce la recette pour ne pas finir ringard ? Il faut le croire !

Jack and the Bearded Fishermen – Playful Winds

More is less. Effets voix comme réglées par un démon-fantôme. Guitare déchainée et attirée par le bruit. Welcome to Playful Winds !

+++

Le titre ‘Spécial’ est traversé par un swing diabolique. Cette chanson pioche autant dans l’univers pop français de L’Impératrice que dans celui tout en groove de Kaytranada. -+++

Lonny – Autour d’Ex-Voto

Dans quelques mois, on partagera une surprise en rapport avec Lonny. Le folk français s’analysera sur JCCLM ! En attendant… que vienne l’élégance.

Drama – Votre playlist Spotify

Publié le 2 juin 2023

Aleph Quintet et le silence

Pourquoi j’aime les taiseux et taiseuses ? A la différence des personnes faisant part de leur hystérie, d’autres apparaissent sages, restant calmes en toute situation. Posées. Réfléchies. Ces personnes peu loquaces analysent souvent le monde avec des yeux uniques en leur genre. Les musiciens d’Aleph Quintet font sûrement partie des ces personnalités.

Le groupe émerge de la scène bruxelloise. Il propose une musique envoûtante, c’est-à-dire un style nord-africain mêlant jazz et culture soufie.
Le silence tient un rôle principal au sein de leur univers. Une information comprise en lisant une interview sur les pages de la revue Larsen. Surtout quand est nommé leur album,
Shapes of Silence.

Une personne peut être silencieuse mais émettre beaucoup d’énergie et de messages aux autres. Sans qu’on le sache. -Théo Zipper, bassiste

Les membres suivent aussi la voie du soufisme. D’après Eric Geoffroy, auteur de La Grande Histoire de l’Islam (2018), cette croyance est née en Arabie au septième siècle. Elle se définit tel un aspect de la sagesse éternelle, universelle, qui s’est incarné dans le corps de la religion islamique. Les soufis étaient souvent de grands oulémas (savants en sciences islamiques). Ils rappelaient que seul l’Esprit est à même de vivifier les formes, et de lutter contre la sclérose de la pensée islamique.

Si cette spiritualité provoque les mélodies émouvantes et imprévisibles de la bande, autant continuer sur cette voie. Car le silence est souvent synonyme de sauvegarde. Le silence est un fructueux bouclier. Il sert à se protéger de l’énervement, des malentendus, de l’ignorance…
Aleph Quintet laisse notre imagination bercer aux sons de leurs instruments. Une action sacrée. Un jeu élégant. Sans qu’aucun chant ne gâche leurs instants de pur voyage vers l’Orient.

La musique naît du silence. Il faut faire mieux que le silence. -Akram Ben Romdhane, oudiste

brunoaleas – Photo ©Valentine Jamis

Publié le 1 juin 2023

LA DURE A CUIRE #85

Royal Blood – Back to the Water Below

Foo Fighters, Queens of the Stone Age et désormais, Royal Blood… cette année, certaines légendes rockennerollesk’ font leur retour ! Nous sommes gâtés, c’est fou. ‘Mountains at Midnight’ rappelle une évidence frappante : Royal Blood forme un duo pondant, encore et toujours, des mélodies brutes et accrocheuses. Mention honorable à la batterie ouvrant le morceau sans chichi, tout en puissance.

Mono(Pol) – Vlek Cinko

Quel sacré trip ce Mono(Pol). Vu qu’on aime les artistes à la fois atypiques et grand public, son titre ‘Zob Mateub’ se doit d’être honoré. Clap clap.

Drast – Indaco

‘Gran Finale’ chanté par Drast est une romance à cœur ouvert. La Dure à Cuire, c’est ça aussi. Puis, la langue italienne semble la meilleure pour les chansons d’amour. Grazie Drast !

DRAMA – Votre playlist Spotify

Publié le 31 mai 2023

La beauté de la vie, c’est l’art

L’art est une chose que l’on voit tous les jours mais qu’on prend rarement le temps de regarder et apprécier. L’art est un débat mondial, l’art, c’est tout et rien en même temps. Est-ce que les jeux-vidéo, c’est de l’art ? Est-ce qu’une casserole, c’est de l’art ? Est-ce qu’une banane scotchée à un mur, c’est de l’art ? Ect.

Car oui la banane scotchée à un mur est une œuvre d’art créée par Maurizio Cattelan vendue à 120 000 dollars. Cet artiste italien a voulu défier les règles de l’art et ce n’est pas le seul.

Et c’est là que je reviens à mon sujet principal la beauté de la vie c’est… l’art car l’art, c’est la beauté de la vie pour ses catégories classiques ; l’écriture, le dessin, la danse, la peinture et j’en passe… Mais c’est aussi la beauté de la vie car c’est une banane scotchée à un mur, une toilette retournée, et plein d’autres choses aussi farfelues vu que cette forme d’art, sa seule limite, c’est la créativité de l’homme, qui elle, est illimitée.

L’art, c’est la beauté de la vie car c’est c’est ce qui l’a écrite.

Simon M. – Photo ©brunoaleas, David vs Goliath d’Osch
Texte écrit lors d’un atelier Scan-R

Publié le 26 mai 2023

LA DURE A CUIRE #84

Loons – Cold Flames

Les 20 ans d’un label qui honore la brutalité sonore… ça se fête ! Bravo à Head Records. Pour le coup, écoutons Loons, un groupe dont j’attends impatiemment de nouveaux morceaux.

Protomartyr – Formal Growth In The Desert

Malgré les qualités visuelles du clip ‘Make Way’, Protomartyr n’est pas mon trip. Il s’agirait d’écouter Formal Growth In The Desert ce 2 juin… mais le chanteur qui ne chante pas n’attire pas ma curiosité à ce point.

Club Bombardier – Anger Management

Club Bombardier change de style, vraiment ? Un changement de voix advient et laisse le groupe vaguer dans une énergie toujours aussi percutante. ‘Mr. Muscle’ accroche assez vite à l’oreille. Il sera aisé de suer, une fois la chanson jouée sur scène.

DRAMA – Votre playlist Spotify

Publié le 22 mai 2023