Tim Burton est un cinéaste qui marque les esprits. Comment définir ses gimmicks ? Il nous présente souvent des personnages au cœur d’or. On s’emporte vers des récits pour enfants et adultes. Son imaginaire illustre bel et bien de farfelus protagonistes baignant dans divers décors à la fois macabres et baroques. Pourtant, il s’y note généralement une touche féerique. Avant que mes cheveux blancs envahissent entièrement ma tête, analysons en quelques phrases certaines de ses œuvres.
Je m’y attendais pas. Mais alors pas du tout. A travers Mars Attacks!, Tim Burton craque son slip léopard taillé en prada. Qui aurait cru qu’une telle violence gratuite découlerait d’une simple arrivée martienne sur Terre ?
L’artiste signe une œuvre un tantinet misanthropique. Les plus cons des protagonistes crèvent illico presto. Sans oublier, qu’ils pataugent dans du grotesque. Les plus sympathiques voient tout de même leurs proches mourir ou galérer dans un enfer extraterrestre. Comme s’il était impossible qu’advienne une quelconque communication entre les mortels et l’Inconnu de l’espace. C’est à se demander si notre dandy n’a pas tout simplement mis en image sa haine envers les sociétés de l’époque. Quoi qu’il en soit, Mars Attacks! délivre de nombreux gags imprévisibles et brutaux. Vu que chaque séquence apparaît pathétique, inutile de s’attacher aux personnages. Les Martiens enchaînent des sortes de génocides qui rappellent des barbaries historiques. Comment oublier les européens colonisateurs apportant les germes de la peste (ciao les Aztèques) ou une certaine conquête au Nouveau Monde (ciao les Indiens d’Amérique) ?
Au final, je ne préfère aucun des 2 camps, même si on aimerait voir survivre l’humanité. La bêtise humaine est tout aussi (im)pitoyable que la charge extrême de Mars.
Pisse and morve.
DRAMA
Illustration ©Galynn