Esperanza Spalding – Emily’s D+Evolution

J’aimerais écrire en lettres de feu cet article car Emily’s D+Evolution d’Esperanza Spalding est chaud chaud chaud !!!!

La première fois que j’ai découvert Esperanza, c’était dans un live du Tiny Desk, du temps où elle avait une coupe afro épique.
Après son troisième opus,
Chamber Music Society, je n’avais plus suivi ce qu’elle produisait. Quand un jour, une sainte envie m’est venue de me remettre à écouter ses chansons. Un pur enjouement ! Son dernier album représente une sublime fusion entre rock et jazz.

Produit par Tony Visconti (producteur de 13 albums de David Bowie), cette œuvre a reçu 4 étoiles sur 5 de la part du Rolling Stones Magazine.

Les chœurs et les multiples voix s’entrechoquent au turbulent premier morceau : « Good Lava ». Tout démarre en trombe et laisse place ensuite à « Unconditionnal Love », piste assez tranquille qui nous conte une certaine perception de l’Amour. J’interprète les paroles de cette dernière ainsi : « Les relations amoureuses peuvent souvent sembler de pénibles routines, changeons les normes. ».

Si j’ai pioché ces deux premières chansons pour les analyser, c’est pour illustrer les atmosphères diverses de Emily’s D+Evolution. Entre bruits tout aussi posés que bestiaux, l’ivresse instrumentale qui s’y dégage donne envie de s’intéresser à la discographie de l’artiste.

« Earth To Heaven », incontestablement, mon morceau favori, est tout à fait particulier. Débutant avec une cadence assez brute, le piano, lui, exécute une musique que l’on pourrait très bien entendre dans une quelconque salle d’attente. Survient ensuite un refrain qui me fait rêver. Une fois arrivé à ce même refrain, les musiciens jouent moins fort, l’ambiance se calme et la voix d’Esperanza s’impose, puis, se mélange à plusieurs cordes vocales. Tout s’entremêle pour former un véritable crescendo sonore de la part de la guitare, des voix et de la batterie.

Ultime album que j’ai savouré du début jusqu’à la fin, Emily’s D+Evolution symbolise une brulante caresse de 2016.

brunoaleas

Laisser un commentaire