Kobato, œuvre insignifiante de CLAMP ? Part 2

/!\ SPOILER. Critique à lire si vous avez terminé la série Kobato. En attendant, jetez un œil sur la première partie de la critique. C’est gratuit. /!\

Évitons tout suspens inutile. Kobato n’est pas une œuvre qui transcende mais elle n’en est pas moins signifiante. Lorsque je referme le dernier tome de cette histoire, j’ai le sourire aux lèvres et ce, pour plusieurs raisons.

Mon héroïne, celle que j’encourage depuis le début, a accomplit sa quête. Les autrices du collectif CLAMP réussissent à ne pas briser, à ne pas me lasser des liens qui m’unissent à leur univers. La compassion que j’ai envers Kobato et ses amis est maintenue, tout au long des 6 tomes.

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Outre le développement des personnages l’intrigue réussit à me choper. L’enjeu est devenu plus intéressant : finalement, récolter les sentiments blessés des gens n’est plus la mission principale de la protagoniste. Elle doit faire un choix douloureux. Elle n’est pas seule maîtresse de son destin. Elle est liée à la destinée d’autres âmes. Elle doit prendre des décisions douloureuse pour sauver son univers.

MAIS ce que j’aime le plus dans cette œuvre, et qui la différencie des autres, est que C’EST UNE BOUFFEE d’air frais ! A la première lecture, j’avais compris l’intrigue, les enjeux et la fin (qui même si elle est tirée par les cheveux, reste agréable à lire, on est heureux pour Kobato).
Via Tsubasa Reservoir Chronicle et XXXHolic, CLAMP nous emmène dans les tréfonds de réflexions mystiquo-philosophiques. Des réflexions saupoudrées de distorsions temporelles, où parfois, plusieurs relectures sont nécessaires pour tenter de tout comprendre. Kobato amène une petite pause pour se ressourcer entre 2 histoires complexes. Ce manga ne transcende pas de par la profondeur de son récit. Cependant, il est signifiant par l’équilibre qu’il apporte à l’univers de CLAMP, grâce à sa douceur, sa simplicité.

Mouche

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