Insecte – Un & Mild High Club – Skiptracing

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Insecte – Un

Voyons de plus près Insecte! Non pas des insectes au sens propre du terme, mais d’une de mes grosses révélations de 2016…

Ces 5 Français, installés à Bruxelles, n’ont sorti que l’EP Un et on déjà montré l’étendue de leur pouvoir.

Cette acid pop chantée en français est typiquement ce que j’aime. Les 4 morceaux de l’ep sont des tubes. C’est électronique, avec des guitares et encore une fois, ça donne envie de chanter (parfois en anglais aussi) et de se pavaner au ralentis dans les rues de Bruxelles.

« Fil d’eau — Fil d’air », le premier son de l’ep, alterne douceur et sursaut, tout en proposant une aventure (ou une sieste, on ne sait pas) dans les arbres.
« La Valentine » et « Holy Crack » sont les deux chansons intermédiaires qui nous font parfois penser à un groupe nommé Phoenix. « Ah Ouais » est le morceau le plus entrainant de l’ep, une petite merveille poussant à l’orgasme… Ah ouaaiiis… J’en reprendrai un peu s’il vous plait!

Mild High Club – Skiptracing

Je ne pouvais évoquer 2016 sans parler de mes héros psyché-pop 80’s du Mild High Club, et son leader anti-charismatique Alexander Brettin, trainant derrière lui un drôle de bagage composé de gens comme Ariel Pink, la superbe Weyes Blood ou encore le grand Mac DeMarco qui se cache toujours dans un coin.

Je les avais découvert totalement par hasard en première partie de King Gizzard & the Wizard Lizard et était tombé totalement par terre en les entendant.

Ils étaient revenus au Madame Moustache, fin 2016, avec l’album Skiptracing, une balade défoncée dans les rues de Los Angeles entre influences jazz explosé (« Head Out »), ambiance fête foraine carrément louche (« Carry Me Back ») et pétage de plombs (« ?Whodunit? »).

L’album est un genre de grand cirque boitant, et je ne sais pas pourquoi, mais on s’y retrouve entièrement absorbé, comme sous l’influence de quelque chose.

Le superbe « Chapel Perilous » clôture l’album avec cette phrase:

When you wish upon the star, dreams come true 

La musique est en effet un refuge qui nous permet de continuer à rêver sous les étoiles, tranquillement, posément… Alex Brettin l’a compris.
Si j’avais préféré le premier album, celui-ci vient en confirmation totale du précédent. À écouter absolument.

Lev.

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