Fcukers chez Boiler Room

Bon, on laisse Botenga détruire Madame Von der Leyen. Pour l’instant, parler politique n’est plus ma préoccupation première. Pourquoi ? Le flot de haine serait incommensurable. Autant ne pas gaspiller d’énergie pour écrire au sujet de nos dirigeants… capitalistes, individualistes et souvent, insultants.

Alors, où se réfugier ? Dans le club de Fcuckers. Oui, j’aurais aimé participé au Boiler Room du groupe, à San Francisco. Pourquoi ? Pour suer avec des amis d’un soir. Danser au sein d’une foule difforme. Ne plus réfléchir ni au passé, ni au futur. Vivre l’instant présent. Bercée par la voix de Shannon Wise, tout en étant possédé par le Malin. L’énergie house et festive suffit amplement à faire de ce concert, une merveille.

En somme, nous observons une sorte de rave-party, à petite échelle. Afin de comprendre l’ampleur de la situation, définissons la chose. Loïc Lafargue de Grangeneuve décrit le phénomène dans son livre, L’État face aux rave-parties. Les enjeux politiques du mouvement techno (2010).

Trip hop. Rock. Minimalisme efficace. La fréquence des Fcukers est foutrement accessible à tout un chacun. Un son qui rappelle les compositions de Bat for Lashes ou Portishead, artistes fort inspirants, encore aujourd’hui. Que la fête bat son plein !

brunoaleas

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