CySev et l’aliénation

L’avenir appartient aux plus pessimistes ? Les rapports du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat, la montée de l’extrême droite, le capitalisme fou de notre époque… on sue du sang.

Les plus cyniques se moqueront de celles et ceux en plein déni de la réalité. Ils préparent leur plus belle voix. Il suffisait de lire la politologue Hannah Arendt, le linguiste Noam Chomsky ou bien, Aurélien Barrau. Cet astrophysicien ne pense pas pour rien dire. En 2022, il publie Il faut une révolution politique, poétique et philosophique. Il s’entretient alors avec une professeure de lettres nommée Carole Guilbaud.
Ses mots résument l’une de mes convictions. Il faut cesser d’être pessimiste. Imaginons des alternatives à notre système politico-économique !

Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison.

Cette citation me rappelle un groupe, plus précisément, une chanson. ‘Takata’ est interprétée par le duo CySev. Son clip affiche les nombreux outils d’aliénation de notre ère : drone, casque virtuel, robots… pourtant, on y contemple une course, embrassade, danse, ainsi que des sourires. C’est en écoutant les paroles qu’on se focalise sur une et une seule question.

Faut-il mettre notre société sur pause pour que tout le monde se rende compte des catastrophes à venir ?

brunoaleas

Laisser un commentaire