L’année 2020 se sera décidément montrée dure envers le milieu culturel, et plus précisément musical. Malheureusement, les festivals, concerts, tournées ont tous été annulés, voire reportés à 2021. Cependant, des groupes continuent leurs activités et composent de douces mélodies pour le plus grand plaisir de nos oreilles alors en manque de musique. Continuer la lecture
Melting God
La dure à cuire #34
Julien Doré – aimée
Comment se porte la chanson française ? Laissons de côté les victimes à la guitare sèche de l’Empire Vianney. Julien Doré, lui, est bien plus intéressant. Son univers le prouve et l’a déjà prouvé maintes fois.
Le chanteur revient avec un cinquième disque dédié à sa grand-mère et sa femme, ayant toutes deux le prénom Aimée. L’album illustre également un bilan universel. L’écologie et les sociétés de ces dernières années sont passées au scanner. L’artiste est las de décrire les sentiments amoureux via une plume abstraite. Aux Inrocks, il exprime sa volonté d’apporter sa vision du monde en toute simplicité, sans pour autant jouer les donneurs de leçons. Comme s’il était temps de taper du poing sur la table.
À 38 ans, j’avais besoin de transmettre ma vision du monde, d’assumer ma sensibilité, mon optimisme et mon pessimisme, de ne pas les cacher pour offrir juste un divertissement. –Julien Doré Continuer la lecture
Dope Smoker / Stone Age Mammoth
La dure à cuire #33
La subtilité de Nicolas Michaux
Notre monde part en couille. Heureusement, un artiste sait l’illustrer en image et en chanson. Nicolas Michaux revient en septembre, avec un album sobrement nommé Amour Colère. Deux mots qui résument à eux-seuls 2020. Content de survivre. Désespéré quant à la gestion du pays. Continuer la lecture
Le Titan Sawano
Il y a Hiroyuki Sawano, puis il y a les autres… Ce compositeur japonais est devenu une valeur sûre pour ce qui est de livrer une musique épique ! Le mot est lâché. D’habitude, je ne l’utilise jamais. De peur d’être ringard ou de passer pour un fanatique ? Aucune idée.
Il n’empêche qu’« épique » est le parfait adjectif pour qualifier ses compositions.
Une voix féminine qui se fond et amplifie les notes de l’auteur. Des riffs métal. Un piano se collant à merveille aux violons/guitares. Une puissance transpire des OST de L’Attaque des Titans (Shingeki No Kyojin, titre original) ! Car oui, il s’agit de se focaliser autour de cette série animée et non sur le reste de la discographie de l’artiste. Si c’était le cas, plusieurs chapitres auraient été nécessaires. Hiroyuki Sawano ne travaille pas seulement pour le monde des animes (Guilty Crown, Seven Deadly Sins, etc.). Il s’est occupé de quelques films et depuis quelques années, de jeux vidéos comme League of Legends.
A l’annonce de l’arrivée des derniers épisodes épisodes de SNK, j’ai réécouté les bandes sons de ses trois premières saisons. Quel plaisir ! A l’écoute des albums, j’ai toujours l’impression de partir en guerre…
Ou de respirer l’air d’un vétéran content d’avoir survécu aux tragédies.
Même si l’on peut admettre qu’en 7 ans, Hiroyuki Sawano a réalisé une musique très typée, aux gimmicks ultra reconnaissables, personne ne lui ressemble artistiquement à l’heure actuelle. Oublions Hans Zimmer. Ce dernier sait écrire des mélodies imposantes mais saoule parfois via des boucles infernales de notes similaires. Pensez à la BO d’Interstellar ou de Dunkirk. Qu’en est-il alors du maestro Ennio Morricone ? Les œuvres des deux mélomanes ne sont pas comparables. L’Asiatique donne souvent une dimension rock/opéra/électronique à ses productions. Tandis que le Méditerranéen s’exerce à d’autres expérimentations musicales sans limites.
Pour le dire autrement, les morceaux sawanesques sont vraiment faits pour le délire visuel d’Hajime Isayama. On ne compte plus les nombreux rebondissements de SNK, lorsque la tension prend le dessus sur nos émotions. La chanson « Attack on Titan » illustre cet effet par excellence. Tout se joue sur le crescendo de fin. La brutalité sonore nous est d’abord amenée à travers une touche moderne et de longs silences vocaux. Tout explose à l’oreille petit à petit. De manière générale, chaque transition de ses titres n’est ni trop longue ni trop courte. Ses instrumentations ont tendance à grandement respirer. Elles laissent place ensuite à des envolées lyriques ou à des mélodies plus agressives.
J’espère qu’il se donnera à 200% pour son ultime collaboration sur la saison 4 de SNK. Je rêve d’une adaptation encore plus orchestrale de « Guren No Yumiya ». Je songe à des morceaux d’une vingtaine minutes. Quoi qu’il arrive, Hiroyuki Sawano aura déjà partagé des pièces titanesques de son imaginaire.
brunoaleas
La dure à cuire #32
La dure à cuire #31
‘‘Life’s swinging hard, but I’m swinging harder’’ – The Ghost Inside
Life’s swinging hard, but I’m swinging harder. Ils écrivent ces paroles pour l’opus Dear Youth en 2015. Aujourd’hui, leurs mots sont plus que d’actualité ! Continuer la lecture
MAGENTA, feu FAUVE version electro
FAUVE mêlait de la prose à de belles mélodies, mettant à l’honneur la langue de Molière.
Aujourd’hui, le groupe n’existe plus. Les membres se rassemblent autour d’un autre projet qui se nomme MAGENTA. Sauf que la nouvelle sauce ne prend pas…
L’EP Long Feu n’a presque aucune saveur. Continuer la lecture
