Calcutta – Evergreen

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Evegreen est le troisième opus de Calcutta. Originaire de Latina, Edoardo D’Erme se cache derrière ce projet dont il est l’auteur. Depuis le succès phénoménal de Mainstream (2015), plus rien n’arrête ce jeune parolier qui séduit de par une incroyable simplicité artistique. Cette aisance à être accessible à tout type d’auditeur s’explique facilement: il remet au goût du jour la vieille variété italienne. Alors qu’en Europe, le genre musical bousculant le plus les autres se nomme « rap », Calcutta rayonne via un style de musique plutôt vintage, influencé des Beatles ou encore des Beach Boys. Sous une bannière assumée de chanteur proche des 60’s, on le compare souvent à un mythe de la culture italienne: Lucio Battisti.

Edoardo décrit son album comme une ode à la passion plus qu’à l’amour. Dès qu’on écoute ses paroles, de nombreux thèmes reviennent souvent en tête: désir charnel, sexe, naïveté,
couples foireux, idoles, etc.

Sa voix et ses sonorités collent parfaitement à cet univers rose, mélancolique et enflammé.

Le monde de la Rai et des stars entourent l’imaginaire de cet album, bercé par une homogénéité sonore qui relaxe l’ouïe.

Si les refrains sont faciles à retenir et si les paroles parlent à tout le monde, c’est parce que cet artiste n’abuse pas d’ornements complexes ou de métaphores alambiquées. La plus belle des poésies se communique également à travers des ressentis, des sentiments ou une certaine authenticité. Ce n’est pas Calcutta qui va nous chanter une chanson en insérant « Bitch », « Money » ou « Dance » à chacun de ses couplets.

Se frayant une renommée hors-norme, il devient un phénomène intéressant. Si l’on observe ou si l’on assiste à ses concerts, on se rendra vite compte d’une chose: ses fans sont à fond dedans!
Ils chantent et participent à rendre ses concerts très très très vivants. Il faut croire que les textes de cet artiste décomplexé symbolisent sa grande force.

10 morceaux! 10 morceaux qui m’ont laissé sur ma faim! Néanmoins, dès la sortie des singles « Orgasmo » et « Pesto », j’étais convaincu qu’Evergreen allait confirmer une réussite.

DRAMA

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