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Mangas à lire une fois dans sa vie Part 3

Les mangas ? Pourquoi faire ? Ca se mange ? Posons la bonne question. Souhaites-tu lire d’incroyables bédés japonaises ? Même si tu n’y connais rien, même si tu ne sais pas où commencer, découvre nos livres, ou plutôt, des œuvres cultes.

Mauvaise Herbe – Keigo Shinzô

L’An dernier, j’affirme clair et net un fait : j’adore les œuvres dont la portée est sociale. Mauvaise Herbe de Keigo Shinzo ne me laisse donc pas indifférent. Au cours d’une descente de police dans une maison close, le lieutenant Yamada rencontre Shiori, une lycéenne fugueuse. Elle lui rappelle sa propre fille décédée et désire la protéger. Pourquoi ? À peine raccompagnée chez elle par la police, Shiori disparaît de nouveau.

Ce manga devrait être lu par les personnes fantasmant le Japon. La culture japonaise est certes fascinante, mais certaines pratiques demeurent incompréhensibles. Selon la police de Tokyo, en 2023, environ 43% des femmes arrêtées dans la rue pour prostitution ont commencé à vendre leur corps pour payer ce qu’elles devaient aux bars à hôtesses et aux proxénètes.
Le plus déprimant est de savoir ce qui se passe au centre de Tokyo. Dans le quartier de Kabukicho, le proxénétisme implique parfois des mineures dans des relations sexuelles non protégées !

Mauvaise Herbe n’est pas un livre aux propos moralisateurs, ni un reportage pénible à digérer. La lecture est intense mais il s’agit, avant tout, d’une rencontre inédite. Découvrez deux âmes en peine, ayant besoin d’une aide mutuelle pour guérir et aller de l’avant.

Quartier Lointain – Jirô Taniguchi

L’absence, la fuite ou la mort d’un parent, les regrets, l’incompréhension face au monde des adultes. Dans les pages d’un hors-série des Inrocks, Vincent Brunner énumère ces thèmes qui jalonnent l’univers de Jirô Taniguchi.

Pour mieux le comprendre, évoquons Quartier Lointain. Il s’agit là d’un classique de la littérature. Ce récit universel questionne le cocon familial et amical de tout un chacun. Un homme redécouvre son adolescence, à travers un regard d’adulte. De fait, nous suivons les pas de Hiroshi. L’homme d’âge mûr fait un détour involontaire par sa ville natale, où il perd connaissance. À son réveil, il retrouve son corps d’ado. Comment rester calme ? Comment éviter la déprime ? Comment profiter de la situation ? Jirô Taniguchi y répond sans problème.

Dragon Ball – Akira Toryama

Faut-il citer l’œuvre culte d’Akira Toriyama ? Bien sûr ! Porte d’entrée parfaite pour s’aventurer vers un monde divertissant, Dragon Ball berce et anime une flopée d’enfants. Comment l’expliquer ? Le manga présente un héros authentique nommé San Goku. Parfois, ses ennemis deviennent ses amis. Souvent, il fait confiance aux forces et qualités de ses proches.

Il y a tant à dire sur Dragon Ball ! Résumons un autre point fort. Le ton burlesque de l’auteur rythme ses histoires. Les bains de sang ne sont pas au centre de ses préoccupations. L’humour grivois et absurde des divers personnages est mémorable. Même lors du dernier arc, quand les protagonistes affrontent le terrifiant Super Buu, la bédé ne perd rien de sa légèreté !

brunoaleas – texte & photo

Flow

Quel est le point commun entre le chat du film Flow et Wonder Woman dessinée par Daniel Warren Johnson ? Deux être fascinants capables d’être déçus ou en colère, face à la violence. Le premier, plongé dans un monde où la montée des eaux est une menace, fait alliance avec d’autres animaux pour le meilleur et le pire. L’autre tente de comprendre la cause de l’apocalypse, proche des humains ayant besoin de son aide.

Centrons-nous sur Flow – et allez lire la bande dessinée de l’illustrateur américain –. Notre chat trouve refuge sur un bateau, aux côtés d’animaux divers et variés. S’entendre avec eux s’avère un défi. Mais le félin accepte l’entraide et devient empathique, voire, solidaire.

Pourquoi ? Le récit nous rappelle un fait souvent indubitable : dans la pire des situations, nous sommes tous pareils. Nul besoin de s’appeler Einstein pour le capter. La vie réserve des surprises d’année en année. Les catastrophes écologiques font partie des mauvaises surprises.
Ne citons pas les climatosceptiques, ils ont le droit de douter. Pensons plutôt aux milliardaires. Extinction Rebellion ne dissimule rien : l’aviation privée est une affaire de (ultra-)riches, un privilège de quelques-un·es (une heure de vol peut se chiffrer à 25 000 €), une activité encouragée par les États (construction/extension d’aéroports), détaxée (le kérosène est taxé à 40% de moins que l’essence), qui pollue jusqu’à 14 fois plus qu’une ligne commerciale.

Mais que deviennent nos biens, quand la mer, les pluies, les torrents engloutissent tout de près ou de loin ? Pas grand chose. Plus qu’une expérience sensorielle, où la parole n’a pas lieu d’être, Flow nous embarque dans un futur alternatif. De quoi se projeter vers une et une seule pensée : nous ressemblerons bien plus aux animaux du film qu’à des humains omnipotents.

brunoaleas

LA DURE A CUIRE #121

La Dure à Cuire est un concept né en 2018. Commentons l’actualité rock de la plus douce, à la plus brutale. Puis, écoutons sa playlist !

Bérode

Qui est possédé, à la fois, par le belge Jeronimo et les saints Beatles ? Bérode. L’artiste partage son heure de gloire.

Fragile

Fragile repose ses cordes vocales et offre un titre posé. « Overview » semble être la chanson à chanter en concert, après quelques pogos déchaînés.

Gouge Away

You might not get what you want. But you’ll get what you need.

brunoaleas

Dardust Interview

Dardust est auteur-compositeur. Son travail attire plusieurs artistes italiens. D’ailleurs, Jovanotti ne reste pas indifférent à son univers. Aujourd’hui, Dario Faini défend Urban Impressionism. Interview exclusive avec le pianiste coloriant des paysages brutalistes, à l’aide de son imagination !

Quand j’écoute Urban Impressionism, plusieurs images me viennent en tête. Je pense directement à l’hiver, au noir et blanc, à la beauté de la neige. Mais j’aimerais qu’on se concentre sur les émotions. Voulais-tu provoquer certaines émotions avec cet album ?

Je ne pense jamais sur l’output émotif de celles et ceux qui écoutent ce que je fais. Je raisonne toujours sur l’input émotionnel. Il advient quand j’écris quelque chose, quand je suis à un endroit, quand je définis un périmètre d’imagination, où je vais aller. Dans ce disque, les concepts des périphéries, des couleurs, que je voulais porter dans ce blanc et noir, ils arrivaient pendant que je commençais à sculpter l’imaginaire du disque.
De là, m’est venu le concept de Urban Impressionism. J’imaginais vraiment le piano qui entrait dans ce blanc et noir des périphéries qui ne sont autre que nos périphéries émotionnelles. Moi, je viens d’une périphérie. Je me sentais aussi à une périphérie, au niveau émotif, un peu en marge de la société, rappelant un sentiment d’abandon, d’être un peu aux extrêmes. Et j’ai toujours eu ce sentiment de rédemption pour compenser cette manière d’être en marge. Je l’ai fait avec l’imagination et le piano, quand j’étais petit. Donc, ce disque est un retour à la première étincelle, quand j’ai initié à être musicien, à être créatif dans la musique.

Tu voulais te connecter avec ton passé.

Je voulais être le moi du passé mais avec une nouvelle maturité. Après plusieurs années, je voulais revenir au point initial, mais avec la maturité propre à mes expériences passées. La créativité n’est autre que réallumer la curiosité. Je parle de cette curiosité affichée, quand on découvre les première choses, les premières fois. Donc, via ce disque, je revenais un peu dans ces parages.

C’est beau de parler de créativité. Est-il vraiment possible de se réinventer, en proposant de nouveaux albums ou, au bout du compte, les artistes sont toujours les mêmes, ont toujours les mêmes messages, la même détermination ?

On dit toujours que chaque artiste a une matrice de quatre ou cinq points, dans laquelle, il revient ponctuellement. Ou on dit qu’un chanteur, songwriter, a toujours quatre ou trois chansons, trois ou quatre formules, puis, il tourne toujours autour. En effet, il existe une matrice dans chaque artiste. Néanmoins, l’important est d’y apporter de nouvelles couleurs, de nouveaux schémas et de les faire progresser.
C’est évident que ma matrice de base soit celle d’unir deux fondations de mon palais : le piano et l’electro. Elles sont mes premiers mondes musicaux. Je les ai découvert quand j’étais petit. A chaque fois, je souhaite les mélanger, contaminer et porter vers de nouveaux imaginaires.

Il y a quelques semaines, je visitais pour la première fois Paris. Cette ville est une source d’inspiration pour Urban Impressionism. Tu as sûrement éprouvé un sentiment de grandeur, face à l’architecture de cette capitale. Comment le traduire en musique ?

Je ne suis pas allé dans le centre de Paris, voir son architecture faste et grandiose. Je suis plutôt allé dans les périphéries, dans les lieux où on ne va pas communément. En général, on ne va pas à l’Espace d’Abraxas, contempler ces monuments d’architecture brutaliste.
J’ai créé une carte comptant douze ou treize points positionnés aux périphéries parisiennes. Ces lieux me fascinaient vraiment au niveau de leur architecture brutaliste.
Pourquoi le brutalisme ? Le brutalisme, ce sont des palais nus qui exposent des matériaux rugueux, aux géométries austères. Tout est réduit au minimalisme le plus fonctionnel. Ça me plaisait l’idée d’aller là, colorier cela avec mon imagination. Quand tu es au centre de Paris, c’est tellement beau, grandiose. Tu observes déjà la énième puissance, en termes de beauté. Par contre, quand tu vois certaines vues blanches et noires, juste du ciment sans couleur, c’est là que se déclenche l’envie de compenser. Lorsque tu contemples le visuel de mon disque sur YouTube, les palais bougent d’une manière précise. C’est mon piano qui commence à déstructurer et colorier les blancs et noirs.

Dans les clips, on aperçoit des visages. Choisir ces personnes, c’est témoigner d’une époque ?

Non. Ces personnes ne sont autre que le symbole de mes émotions. Elles symbolisent les histoires, l’humanité et l’émotivité. Elles sont le cœur de l’expérience humaine, dans ces environnements ascétiques. Ces visages sont aussi les histoires de mon piano, ce qu’il raconte.

Nous avons parlé architecture, émotions, maintenant, centrons-nous sur la psychologie. Tu fus diplômé en psychologie, après avoir étudié à Rome. Cette connaissance aide à composer.

Certainement. La psychologie m’aide à enquêter sur moi-même. Il s’agit de savoir comment extérioriser mon imaginaire, mes émotions. La psychologie a fait de moi quelqu’un de plus conscient, quant à l’écoute et la composition. Disons, cette pratique m’a créé un troisième œil, une connaissance majeure sur le processus créatif. Sans oublier, une connaissance au sujet de ce qu’on provoque chez les auditeurs. Voici donc un travail d’artisan, cette deuxième phase est créative. Concernant la première, il y a de la pure émotion. Là, intervient la psychologie pour ce qui est du travail cathartique, des analyses sur soi pour faire naître des choses probablement cachées. C’est un travail d’enquêteur, comme un détective focalisé sur le passé, prêt à débusquer des secrets.

Revenons à l’album. Tu soignes les ambiances de tes morceaux. Des artistes, avant de sortir leur opus, partent en voiture écouter leur son. La technique aide à connaitre les sensations ressenties pour les futurs conducteurs savourant le disque. As-tu écouté tes sons à différents endroits pour ressentir, comme il se doit, tes sons ?

Absolument, oui. Je le fais toujours. Après une journée en studio, j’exporte les démos et je pars me promener avec mes écouteurs. Je marche ou je pars aussi en voiture en y connectant mon iPhone. J’écoute les sons sur des baffles, à la maison. A chaque fois que tu les écoutes à divers lieux, avec du matériel varié, ta perspective d’écoute change et tu découvres toujours de nouvelles choses à améliorer, des points manquants.

Quel est le titre dont tu es le plus fier ?

Peut-être « Le Bolero Brutal » car j’ai l’impression qu’il est le plus perturbant, celui où j’ai le plus innové dans mon langage pianistique. Comme si j’allais vers une nouvelle dimension, en jouant du piano. J’aime les choses qui me surprennent, in primis.

Interview menée par brunoaleas (2025) – Photo ©Emilio Tini

Vampire Weekend à l’Adidas Arena

Dans quelques années, je souffle sur 30 bougies. Les cheveux blancs sont déjà sur la tête mais le choc sera à vivre. Après avoir vu Vampire Weekend à l’Adidas Arena, à Paris, une idée persiste… je tourne la page d’un chapitre de ma vie.

Les New-Yorkais symbolisent la fougue et joie de mélanger diverses cultures musicales. On le comprend, en savourant les chansons du premier disque éponyme. Quant au dernier album en date, il prouve encore une fois que les mélomanes n’abandonnent pas leur démesure. Les nombreux instruments de Only God Was Above Us se retrouvent sur scène. Ils illustrent un tableau surnaturel, où on ne compte plus les brillants musiciens.

Au départ, 3 membres jouent sur scène. Ensuite, un grand rideau tombe et voici une armée de personnes, prêtes à enflammer la soirée. Que retenir ? Le minimalisme des vampires l’emporte sur la grandiosité présente sous nos yeux.
La couleur rouge envahit et se pose sur tout le monde, une fois lancé le titre à l’ambiance tribale, « New Dorp. New York ». On aperçoit aussi un néon blanc, brandi par Ezra Koenig, lorsqu’il chante « Mary Boone », près de ses musiciens. « Capricorn » rayonne grâce des lumières dorées. Bref, la mise en scène ne laisse pas indifférent.

Qu’ajouter de plus ? Je me fais vieux. Mais je préfère vieillir en écoutant mes groupes préférés, qu’isolé comme un rat écrasé sur l’E25. Vampire Weekend épate énormément. A leur concert, je trouve la formation inspirante car inspirée par la culture africaine, rock et baroque. A leur show, je signe la fin d’une époque, celle où l’excitation était comparable à l’énergie de « Cousins » ou d’un « A-Punk ». Contempler la bande, au moment où je visite pour la première fois la Ville Lumière, demeure un souvenir délicieux. Puis, sur « Capricorn », les paroles d’Ezra résument finalement mon état d’esprit.

Too old for dyin’ young
Too young to live alone
Sifting through centuries
For moments of your own

brunoaleas – texte & photo – Adidas Arena, 13/12/2024

TOP ALBUMS 2024

Tel Pitbull, a.k.a. Mister Worldwide, mon année 2024 a été mondiale. La scène musicale africaine a particulièrement capté mon intérêt durant cette année. En effet, Tyla, Tems, Ayra Starr, ainsi que Rema, ont tous sorti un projet en 2024. Ce sont les albums de Tyla et Rema qui ont le plus retenu mon attention.

Concernant Tyla, je voulais savoir si la jeune chanteuse sud-africaine allait réussir à être convaincante dans un long format. Et, l’exercice est plutôt réussi, car elle est parvenue à allier amapiano et pop dans un très bon album.

S’agissant de Rema, les attentes étaient différentes. C’est un artiste confirmé et il est intéressant de voir s’il était capable de se renouveler. Et, une fois de plus, il a su le faire parfaitement. Pour ce nouvel album, il est retourné vers la source et s’est fortement inspiré de sa culture yoruba.

2024, c’est également le retour en force de la pop avec notamment le Brat Summer !! La couleur verte est à la mode l’été dernier, grâce à l’album Brat de la chanteuse britannique Charli XCX. Donc, ne soyez pas étonnés de voir Sabrina Carpenter, une certaine artiste pop très populaire ces derniers temps, dans la liste. –Fortuné Beya Kabala

TOP 10

  1. Heis – Rema
  1. Cowboy Carter – Beyoncé
  1. American Dream – 21 Savage
  1. BDLM VOL. 1 – Tiakola
  1. GNX Kendrick Lamar
  1. Tyla+ Tyla
  1. S/O Dieu – Jeune Lion
  1. Nouvelle Trap 2 – Huntrill
  1. Bad Boy Lovestory – Theodora
  1. Short n’ Sweet – Sabrina Carpenter

Le sorties musicales étaient folles. Cette année fut bien plus intéressante que l’An dernier. Plusieurs artistes confirment leur titre de surdoués de la zic : Vampire Weekend, Tom Odell, The Smile, Slomosa, Dardust, BadBadNotGood, Nicolas Michaux, Kendrick Lamar. D’autres, évoluent d’une manière giga fascinante. Pensons à Tangk, inspirant album composé par Idles. Citons le jeu explosif de Lysistrata ou l’imprévisible Willow.

Ces personnalités ne défont pas une conviction. Je deviens un vieux singe. J’attends les grands soirs pour savourer certains albums. Mentions honorables aux musiciens pas encore écoutés, à écouter à un moment propice : The Cure, Nilüfer Yanya, The Last Poets, Alexa Melo.

Qui retient le plus mon attention ? Des Chicagoens ! Friko, via Where We’ve Been, Where We Go from Here, offre une énergie communicative et jouissive. L’effet durera probablement pendant des lustres. Comment définir la puissance du groupe ? Une voix androgyne. Une batterie speedée à bloc. Une basse nullement invisible. Actuellement, la bande déchire et partage les plus belles mélodies rock. –brunoaleas

TOP 10

  1. Where We’ve Been, Where We Go from Here – Friko
  1. Only God was above Us – Vampire Weekend
  1. Ceremonial contrefact – Willow
  1. Black Friday – Tom Odell
  1. Veil – Lysistrata
  1. Tangk – Idles
  1. Mid Spiral – BadBadNotGood
  1. Two Star & the Dream Police – Mk.gee
  1. Wall of Eyes – The Smile
  1. Blue Giant (オリジナル・サウンドトラック) – Hiromi

LA DURE A CUIRE #120

La Dure à Cuire est un concept né en 2018. Commentons l’actualité rock de la plus douce, à la plus brutale. Puis, écoutons sa playlist !

Post Nebbia

Le psychédélisme en Italie porte un nom : Post Nebbia. Un groupe à suivre de près.

In Flames

We will burn in the fire. We will be branded in flames. We will have to rise from the ashes. From the fires of our own mistakes. This is a war and no one will win it.

Mue

Mue, qu’est-ce donc ? 5 musiciens rock qui donnent envie de danser, nuit et jour !

brunoaleas

TOP/FLOP FILMS 2024

Qui dit fin d’année, dit classement des meilleurs et des moins bons films de l’année. 2024 était une année très attendue avec des sorties comme Dune : Deuxième partie, Joker : Folie à Deux ou bien Gladiator 2. Et, je ne cite pas les sorties de fin d’année en Belgique, comme Wicked, L’Histoire de Souleymane ou Conclave. En somme, nous avons eu, une nouvelle fois, une année bien fournie. Mais, il faut faire des choix !

Cette année, nous avons fait le choix d’un Top 7 et d’un Flop 3.

Mon Flop 3 rassemble les films sur lesquels j’avais placé énormément d’attente et les retrouver dans cette liste témoigne de ma grande déception. Donc, je ne vais pas plus développer et vous laissez découvrir cette liste, car le sujet est bien trop sensible pour moi.

Pour ce qui est de mon Top 7, excepté Dune 2, il ne s’agit que de découvertes. Je vous invite vivement à regarder, au moins, les films qui se trouvent aux 3 premières places.

Vous ne serez pas déçus.

Vous demandez-vous quel film se trouve premier de cette liste ? Je vous laisse un indice : A24. Mais je ne parle pas du film qui a scenario dans son titre. –Fortuné Beya Kabala

TOP 7

  1. La Zone d’Intérêt – Jonathan Glazer
  1. Ni Chaînes ni Maîtres – Simon Moutaïrou
  1. Il reste encore Demain – Paola Cortellesi
  1. Dune 2 – Denis Villeneuve
  1. Pauvres Créatures – Yórgos Lánthimos
  1. Wicked – Jon Chu 
  1. Vice-versa 2 – Kelsey Mann 

FLOP 3

  1. Dream Scenario – Kristoffer Borgli
  1. Black Tea – Abderrahmane Sissako
  1. Back to Black – Sam Taylor-Johnson

Je ne choisis pas mes films préférés par hasard. Chaque année, un critère de sélection se note particulièrement. Une dimension sociale se cache derrière mes choix. L’humain est souvent au centre des préoccupations. En 2023, j’opte pour Yannick. C’est surtout Sound of Metal, en 2021, qui synthétise mon goût pour ces êtres obligés de vivre. Qu’ils soient torturés, incompris ou porteurs d’handicap, les personnages de ces films sont fascinants.

La vision d’un Japonais complète alors ma soif de curiosité. Il se nomme Hirokazu Kore-eda. L’artiste exerce son métier depuis près de 30 ans. Il forge sa réputation grâce à sa direction d’acteurs. Lorsqu’il filme Nobody Knows (2004), il offre une grande part d’improvisation aux enfants devant la caméra. Le résultat est plutôt bluffant. Les spectateurs contemplent parfois plus qu’une fiction. Comme si, finalement, un documentaire apparaissait sous les yeux.
Justin Vanhoolandt est membre du ciné-club Nickelodéon. Dans leur dixième revue, il décrit une autre force artistique du réalisateur.

C’est en apportant un regard contemporain et lucide sur sa société que Kore-eda constitue l’une des figures majeures du cinéma japonais actuel.
Il accorde une importance toute particulière au thème du quotidien, qui se révèle lorsqu’une série de gestes et d’actes se répète, au fil des jours. Ne versant jamais dans le misérabiliste des sujets, le cinéaste japonais dépeint, au contraire, la bravoure des jeunes à faire leur possible pour y arriver et pouvoir affirmer leur identité.

Saluons le travail de l’artiste. L’Innocence fut bouleversant à contempler. Les divers points de vue des protagonistes illustrent une société en perte de repères. Le long métrage rappelle aussi à quel point faire preuve de nuance est vital. Quant à sa mise en scène, elle offre des plans oniriques. Que demander de plus pour rêver dans une salle de cinéma ? –brunoaleas

TOP 7

  1. L’Innocence – Hirokazu Kore-eda
  1. Look Back – Kiyotaka Oshiyama
  1. L’Amour Ouf – Gilles Lellouche
  1. Le Deuxième Acte – Quentin Dupieux
  1. Le Robot Sauvage – Chris Sanders
  1. La Nuit d’Orion – Sean Charmatz
  1. Il reste encore Demain – Paola Cortellesi

FLOP 3

  1. Pauvres Créatures – Yórgos Lánthimos
  1. Trap – M. Night Shyamalan
  1. Deadpool & Wolverine – Shawn Levy

LA DURE A CUIRE #119

La Dure à Cuire est un concept né en 2018. Commentons l’actualité rock de la plus douce, à la plus brutale. Puis, écoutons sa playlist !

The Murder Capital

Je reprendrais peut-être mes critiques-express, en 2025. Il s’agissait d’écrire quelques mots, au sujet des nouvelles sorties musicales.
The Murder Capital me le rappelle. C’est un groupe fascinant. Leur nouveau titre, « Words Lost Meaning », annonce déjà la belle énergie du futur album !

Coilguns

A handful of riots should reorganize how we’re wasting our lives.

Karto di Cromo

Lors des grandes fêtes, on pense souvent aux absents. Comme si certains proches nous manquaient plus que tout. Ecoutons alors Karto di Cromo.

Pogo Car Crash Control

Pogo Car Crash Control s’essaye à l’anglais. J’adore la langue de Molière. Mais laissons ces musiciens tester de nouveaux terrains. Hâte de voir l’évolution de cette jeune bande dont la rage inspire encore.

brunoaleas