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Les saintes paroles artistiques
Natacha Polony parle d’épistocratie. Lors de son interview chez Sputnik, la journaliste tient un discours raisonné sur le système en place. Les plein pouvoirs sont aux mains des scientifiques. Le citoyen n’a rien à dire.
En dépit de son analyse pointue, n’ayons pas peur des mots… on subit une espèce de dictature. Promenade sans masque, amende. Grosse fête chez toi, amende. Les matchs de foot illustrant des joueurs démasqués, possible. Les attroupements dans les transports en commun, possible. L’absurde dépasse la raison. On nous entube jusqu’à l’os (politesse ++ activée).
Il est temps d’écouter les oubliés. C’est pourquoi, au lieu de donner la parole aux Saints Virologues, le micro passe aux artistes ! Ces derniers pèsent leurs mots. Ils remettent en question la musique actuelle. Ce même domaine cadenassé par des foutues mesures à la con (fuck politesse).
Quelques irréductibles Gaulois vivent encore en Belgique. De quoi se rassurer. Saule a un avis très prononcé quant aux alternatives remplaçant les concerts réels. Le live streaming apparaît comme un outil grandiose. Cependant, un musicien n’en est pas un autre. Afin de réaliser un spectacle filmé de façon professionnelle, le savoir technique n’est point à la portée de tout le monde. Le budget permettant de s’offrir un bon matériel son/image peut être une autre contrainte. Saule préfère attendre un retour à la normale.
Qui veut vendre son âme au capitalisme, moteur d’une culture d’écrans ?
J’ai refusé toutes les sollicitations pour du live streaming. J’ai dû en recevoir plus d’une cinquantaine. Ce n’est pas mon truc. Comme spectateur et artiste, je suis dingue de vraie musique live. Je préfère me réserver pour les concerts publics. Le live streaming, c’est un sparadrap.
Hormis chez -M-, Cali ou Aubert, le résultat est nul. Tu es un artiste dans sa bulle dont les yeux deviennent globuleux, lorsqu’il se rapproche de son écran pour voir si les suiveurs mettent des emojis ou des pouces levés. Moi, j’ai besoin de la réaction physique des gens, des cris, des regards, du contact, des mouvements de foule, des applaudissement, bref tout ce qui fait l’intensité d’un art vivant. -SAULE (Larsen n°39)
L’ancien chanteur de Dillinger Escape Plan partage une approche visionnaire. Il sait travailler sur ses envies, quand les médias traditionnels se foutent royalement de l’industrie musicale. A l’image de Mike Patton et de son Ipecac Recordings, il fonde son propre label nommé Federal Prisoner. Ce type d’initiative annonce une nouvelle ère. Saluons ces artistes qui se dédient à une véritable musique indépendante. Aucune maison de disque pour dicter des ordres. Aucun public à satisfaire. D’après le musicien, inutile de se soucier du genre lorsqu’on assume une identité.
Greg Puciato ne sera jamais aveugle.
Je sens qu’on a atteint un point critique dans l’évolution humaine, un moment où on choisit ce qui va être important ou non pour nous dans le futur.
A chaque fois qu’une société n’a pas accordé d’importance à l’art ou à la culture, c’était durant une période sombre de l’Histoire. -Greg Puciato (New Noise Magazine n°55)
Stuart Braithwaite note une obsession au Royaume-Uni : sauver l’industrie de la pêche. Le compositeur de Mogwai affirme que le secteur culturel rapporte bien plus d’argent. Pourtant, personne ne mentionne cette donnée… Sans oublier qu’après un pénible Brexit, le Covid va déclencher la fin de moult formations musicales.
Pendant ce temps, les gouvernements mondiaux n’ont aucun scrupule à confiner les peuples. Désirent-ils vraiment que l’on développe un esprit critique ?!
Ces dernières années effacent l’importance de la culture. Il ne reste plus qu’à proposer une révolution dont la bande-son serait As The Love Continues.
Durant de telles périodes, les gens ont besoin de l’art, de livres, de musique,
de films, de la télévision. C’est plutôt le moment de mesurer l’importance de la culture plutôt que de l’oublier. -Stuart Braithwaite (New Noise Magazine n°56)
DRAMA – Illustration ©François Boucher
Perdu dans Le Labyrinthe de Pan
— ATTENTION SPOILERS —
Sombre. Le Labyrinthe de Pan est une œuvre très noire. Peu après la guerre d’Espagne, la jeune Ofelia rencontre un faune. La créature lui déclare qu’elle est la princesse d’un monde souterrain. Elle doit alors réussir trois épreuves pour obtenir son titre.
Cette création hispano-mexicaine partage des propos et un visuel frôlant les ténèbres. Elle développe 2 thèmes : la joie finie de l’imaginaire infantile et la tristesse infinie d’une guerre civile. Continuer la lecture
La dure à cuire #45
The Wytches à nus
Pendant que des dinosaures feintent de transpirer la nouveauté (on salue les Pixies), de jeunes générations tracent leur route.
The Wytches s’établit bel et bien sur scène en 2014, en sortant Annabel Dream Reader. Le genre d’album où l’on ne souhaite faire aucun amalgame de plus entre les jeunots et Nirvana. Le type d’œuvre qui baise tous ceux qui pensent que le rock est mort. Continuer la lecture
La dure à cuire #44
Bonne Nuit Punpun
Captivant pour son caractère, son originalité et ses propres dénonciations, Oyasumi Punpun, en français littéralement Bonne Nuit Punpun, est un manga classé comme seinen et pour public averti. L’histoire est écrite et dessinée par Inio Asano (La Fille de la plage, Dead Dead Demon’s DeDeDeDe Destruction). Au total, treize tomes sont édités chez Kana, collection Big Kana, sous-branche destinée aux plus grands formats.
Ne vous attendez pas à une pointe d’optimisme dans ce récit. On y aborde des sujets sérieux et difficiles. Nous suivons l’aventure par le biais de Punpun, un petit oiseau à l’apparence random (toute la famille est comme ça). Le but du character design de ce personnage est de pouvoir directement s’identifier à lui. Ainsi, on le suit de l’enfance à la vingtaine. À noter que les personnages secondaires ne nous voient pas comme un oiseau mais bien comme un humain normalement constitué.
Les thèmes évoqués sont toujours bouleversants et délicats. Ceux-ci sont bien souvent tabous dans notre société mais pourtant plus que présents. Dès les premiers chapitres, divers sujets complexes sont au rendez-vous : les violences conjugales, le divorce, les meurtres, la pédophilie, les dérives sectaires, la religion (omniprésente toute l’histoire), les croyances, la dépression, l’alcoolisme, les problèmes de timidité, le regard des autres et bien d’autres encore…
Je ne peux pas conseiller ce manga aux plus sensibles d’entre vous. Ses thématiques sont cruciales dans son récit. Considéré comme une tranche de vie, puisque l’on suit l’évolution de Punpun, nous suivons donc sa croissance : premier amour, l’introspection de soi, les questions existentielles, la crise d’adolescence, etc.
Quant aux dessins, je les ai personnellement adorés pour leurs détails soignés. En particulier les characters design bluffants des personnages secondaires. Ils font ressentir du dégoût et de la peur… voire de la terreur pour certains. Quelques visuels de personnages des premiers tomes suffisent afin de saisir le concept.
Pour ne présenter qu’un seul personnage, citons Punpun Papa (le père de Punpun si vous n’avez pas compris). Il s’agit un homme (un oiseau bien sûr) terriblement humain, frappant sa femme mais très aimant et « sincère » envers son fils. Une personne que l’on peut croiser n’importe où, dans la rue, au travail, dans un bar, sans se douter de sa vraie nature. Un individu à deux facettes, parfois joviale, le reste du temps violente.
Ce manga est vraiment très agréable à lire, malgré son ambiance particulière. Dérangeante. Etrange. Folle. Elle dégage de réels malaises. Sans oublier, son grand suspense. Le genre de manga dont on apprécie principalement l’histoire, la narration et non les personnages principaux.
D’ailleurs, ce seinen occupe une place importante sur mon étagère, puisqu’il se range aux côtés de coups de cœur (que j’espère vous dévoiler via de nouvelles critiques ^^). J’ai découvert une nouvelle façon de voir le monde. L’œuvre dépeint une vision maussade, toujours appuyée sur le pessimisme. Mais le pire dans tout ça (oui, il y a pire), concerne surtout l’effet propre à l’identification personnelle. Il s’applique à des moments totalement aléatoires. Que ce soit un simple râteau d’ado jusqu’aux pensées pédophiles, en passant par l’alcoolisme et le suicide. Ce manga rappelle que nous avons tous une part d’ombre. Harmonieuse pour certains, choquante pour d’autres.
Sur ce, je vous souhaite de passer une bonne nuit…
anti.cons
Soul : dialogue d’âmes
Quoi de mieux que la compagnie à la lampe pour éclairer ces temps obscurs ?
Après de nombreux succès qui ont fait sa renommée, Pixar revient à la charge avec un nouveau long métrage : Soul. Une fois encore, c’est Pete Docter qui est aux commandes. La-haut, Monstres&cie, Toy Story, Wall-E… Le studio d’animation doit beaucoup au réalisateur américain, signant de son nom ses films les plus emblématiques.
Joe Gardner, professeur de musique dans un collège de New York, saisit l’opportunité de sa vie. Aspirant pianiste de jazz, il a l’occasion de jouer avec une star locale. Mais alors qu’il s’apprête à réaliser son rêve, il chute et tombe… Dans le coma.
Dans cet état de mort partielle, il aura un avant-goût de l’au-delà (« great beyond » en anglais), et surtout du « great before », l’endroit où nos âmes se trouvent avant notre naissance. Il y fait la connaissance de nombreuses entités étranges. Parmi elles, 22, une âme sans but dans la vie, qui cherche sa voie.
Si Soul a des airs de Vice-versa dans sa concrétisation de concepts abstraits, il va bien plus loin. Toute une mythologie merveilleusement cohérente est construite pour servir le propos du scénario.
La force de Pixar ? Sa capacité à parler de thèmes difficiles de manière pertinente, et compréhensible, pour tous les publics. Après l’apocalypse (Wall-E), les rêves brisés (Là-haut) et la mort (Coco), la compagnie à la lampe s’attaque au plus difficile des thèmes…
Le sens de la vie.
©SF Weekly
Ce sujet ridiculement vaste et abstrait pourrait sonner comme une mauvaise parodie métaphysique, mais c’est pourtant le sujet de Soul. Que faisons-nous sur cette terre ? Sommes-nous nés pour réaliser nos rêves, ou pour suivre notre destin ?
Le film ne répond pas à ces questions. Il les pose, et laisse les personnages et l’intrigue débattre entre eux, bien qu’une vague conclusion en ressorte.
Ce débat complexe est prétexte à un spectacle visuel époustouflant. Les concepts illustrés sont si abstraits qu’on peut les représenter de mille façons différentes. Les décrire avec des mots serait une tâche complexe. Comment décrire les « Jerry », ces personnages filiformes, qui sont des sortes de fonctionnaires de l’au-delà ? Soul utilise le langage visuel, bien plus direct que le langage littéraire, pour rendre ces concepts intelligibles. L’illustration est réalisée avec brio, et le film est l’un des plus visuellement créatifs de la compagnie.
Lorsque Joe tombe dans l’au-delà, le « paradis » est illustré tel une sorte de trou noir inversé, d’où la lumière sort, éclairant les âmes des défunts sur un immense tapis roulant. Le « great before » quant à lui, est un immense pré bleuâtre baigné d’une lumière onirique et de bâtiments à l’architecture impossible.
Soul est une grande histoire. C’est probablement un des meilleurs Pixar, et son propos est important. Qui plus est, sa structure narrative est novatrice. Certaines règles du scénario sont brisées magnifiquement pour servir le message de l’œuvre. Il n’y a pas de climax. Le héros atteint ses objectifs, mais il n’en éprouve que peu de satisfaction. Pourquoi ? Le film démontre par son histoire et sa structure que le plus important dans une vie n’est pas la réalisation de ses rêves, ni même le chemin que nous avons utilisé pour y parvenir. Ce qui est important dans une vie, c’est la vie elle-même. C’est chacun des microéléments qui la compose. Un bruissement de feuilles, une brise au visage, le goût, le toucher, l’odorat.
Si la vie est une histoire, alors son intérêt ne réside pas dans son climax, dans ses objectifs, dans l’accomplissement. Si la vie est une histoire, alors son intérêt se trouve dans les effluves du monde qui nous entoure, et dans son dialogue avec notre âme.
Lou
La dure à cuire #43
Foo Fighters / Cosmo Pyke
Foo Fighters – Medicine at Midnight
Comment expliquer que la sortie d’un album des Foo Fighters soit un non-évènement ? La bande s’essouffle.
Leurs premiers singles puent la merde. Les percussions de « Shame Shame » sont molles. Ni révolutionnaire, ni entraînant. Quant à « Waiting On A War », certes, elle représente une ballade sympathique. Néanmoins, l’envolée finale du titre, en mode « ça joue vite, c’est plus cool ! », ne transpire pas d’une énorme créativité.
Foo Fighters symbolise peut-être un caméléon aux diverses couleurs sonores… une force comme une autre. Pourtant, à l’image des Pixies, ses membres arrivent à un stade où ils n’apportent quasiment plus rien à la scène musicale.
J’adore « No Son Of Mine », avec ses chœurs fantomatiques qui ne font pas tâche. Rien à voir avec le chant féminin de « Making A Fire », bien trop risible. Malheureusement, « No Son Of Mine » ne peut nullement relever l’entièreté du projet.
A la période Wasting Light (lorsque j’avais plus de boutons que de cheveux), je croyais vraiment que les Américains se dirigeraient vers un style assez metal. Après l’écoute du renversant « White Limo », j’étais prêt à me prendre leurs prochaines gifles ! Ce rêve se brise au fur et à mesure des années.
Je ne refuserai jamais d’aller à leur concert. De quoi contempler Dave Grohl bouffer son chewing-gum, fracasser une batterie ou courir telle un gazelle devant son public. Mais Medicine at Midnight ne mérite pas un engouement aussi dingue, celui-même ressenti à l’annonce de leurs spectacles à venir.
Cosmo Pyke – A Piper For Janet
Cosmo Pyke est enfin de retour ! Le multi-instrumentaliste du Sud de Londres sort un premier EP en 2017. Les Inrocks glorifie même l’artiste (à l’époque où leurs rédacteurs étaient inspirés). Un silence radio s’ensuit.
L’écoute de A Piper For Janet est encore plus brève que celle de Just Cosmo… courte, mais intense ! Cuivres et cordes sont réunis sur 4 chansons incroyables.
Cosmo Pyke n’a rien perdu de son énergie.
« A Piper For Janet » et « Filet Mignon » ouvrent les portes d’une contrée où l’on s’adonne au skate tout en planant. « Railroad Tracks » traite d’une rupture amoureuse, et dégage par ailleurs une envie de défoncer des capitalistes d’un Black Friday (ce riff de guitare + ces violons époustouflants, nom de Dieu !). Quant à « Seasick », il invite presque à voyager en Jamaïque, terre d’origine du chanteur, dans le respect de ses paroles : Smoking and drinking. Surrounds me. I feel it sinking.
King Krule règne sur la Blue Wave. Cependant, je maintiens mon observation de tout temps : Cosmo Pyke est le prince du genre. Via son apport artistique, Londres garde sa réputation de capitale du beau rock.
DRAMA
Yungblud et son cri viscéral
Mon premier contact avec Yungblud s’est fait totalement par hasard : c’était à un festival de 2019, mon amie et moi devions charger notre téléphone, et quel artiste jouait justement à la scène devant les bornes ? Taylor Swift bien sûr. Non je déconne, c’était pour voir si vous suiviez. C’était Yungblud, courant et sautillant, comme possédé par le Dieu Caféine. Il crachait ses tripes dans son micro, hurlant pour les droits d’une génération faite de paillettes et de happy pills. C’est un kid des nineties, mais son combat est universel. Le « petit mec en robe », tout en cheveux et en cris, a une aura. Elle nous force à l’écouter dès qu’il se met à chanter.
Me voilà, presque 2 ans et une pandémie mondiale plus tard, à attendre impatiemment son prochain album. C’est qu’il a tout fait pour faire monter la tension : en sortant des EP et des titres en featuring avec d’autres artistes comme Marshmello ou Machine Gun Kelly. Il a même sorti une des nouvelles chansons 3 jours avant la sortie de l’album, juste pour nous faire mousser. Continuer la lecture
Le meilleur hymne de notre époque
Le meilleur hymne de notre époque n’est pas sorti cette année.
Il y a 22 ans, Subsonica révèle « Liberi Tutti ». Ce morceau prône la libération mentale des asphyxies sociales. Il provient de l’album Microship Emozionale. Moult mélomanes considèrent ce second album comme l’apogée artistique des Turinois.
N’oublions pas que l’œuvre est au carrefour des genres : electro, rock, funk et… pop ! La bande détient la force la force de se distancier des standards méditerranéens, tout en produisant des titres radiophoniques. De « Tutti i miei sbagli », présenté au Festival de Sanremo, à « Discolabirintho », écrit en partie par Morgan, leader des Bluvertigo. Le disque est donc une tuerie de l’espace !
En plus de livrer des tubes ultra accessibles, l’opus transpire une rage juvénile. Ce n’est pas hasardeux si le guitariste Max Casacci avoue que l’album a bercé l’adolescence de plusieurs personnes ! Centrons-nous sur « Liberi Tutti » afin de comprendre cette envie de vivre en brisant ses chaînes.
Liberi, liberi, liberi, liberi tutti
Dai virus della mediocrità
Dai dogmi e dalle televisioni
Dalle bugie, dai debiti
Da gerarchie, dagli obblighi e dai pulpiti
Squagliamocela
La chanson cite une série de préoccupations. Des problèmes à ne pas éviter, mais dont il faut se libérer. Loin de la débile et ringarde TV. Ou hors des hiérarchies pesantes, des dogmes scolaires. A vous de définir si le ton est engagé ou dérisoire. En tout cas, il ausculte notre société malade et sa catastrophique évolution. Je n’en peux plus des virologues considérés comme des messies sur les plateaux télévisuels. Je me demande ce qui freine les étudiants à créer un blocage massif au vu du manque de contacts, de respect et d’aide à l’enseignement belge.
Nous manque-t-il un Joker, version Todd Phillips, pour bousculer les mentalités ?
Bref, « Liberi Tutti » apparaît comme une prophétie. Il suffisait de ne plus donner de crédit aux plus puissants. Arrêtons de nous voiler la face : les hautes sphères préparent une nouvelle économie mondiale. Peut-être que les concerts, cinémas et spectacles d’antan n’auront plus lieu d’être. La culture, dite non-essentielle, coûte sûrement trop chère aux dirigeants…
Quelle tristesse, alors que le secteur culturel propose des solutions : nombre de personnes limitées selon les tailles des salles et installation de machines faisant circuler l’air sans arrêt. Mais non. On préfère rester assis, matrixé, parano…
Aujourd’hui, qu’en est-il de Subsonica ? Le groupe semble loin de son message initial, inscrit sur tous les réseaux et dont Microship Emozionale voit sa réédition – toujours plus de money dans le biz ? –. Pourtant, « Liberi Tutti » ne perd pas son charme ! A écouter encore et encore, en dansant jusqu’au bout de la nuit.
brunoaleas – Illustration bannière ©Youtube

