Travis Bretzer – Bitter Suites

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TOUCH OF NOSTALGIA

Je ne viens pas de l’époque des hippies. Cependant, Bitter Suites de Travis Bretzer fait partie de ses œuvres qui n’ont aucune difficulté à me transporter dans un passé que je n’ai pas connu.

Travis, pote de MacDeMarco, propose un deuxième album sensationnel. J’avais déjà pleinement accroché à Waxing Romantic et me voici stupéfait de voir qu’il continue à ravir mes écoutes.

Je n’insinue en aucun cas que cet artiste est le seul à entretenir cette magie à recréer une atmosphère d’un autre temps. Il n’y a qu’à penser à Tame Impala, Temples ou autres pour comprendre que Travis Bretzer s’ajoute à une génération proche des fréquences d’antan.

Si j’ai choisi d’écrire au sujet de ce musicien, c’est parce que son psychédélisme musical symbolise un travail à la fois extravagant et complexe.

Tout comme on peut l’observer sur la pochette de l’opus, les mélodies de chacune des chansons représentent des espèces d’ondes accrocheuses, hautes en couleur.

Un énorme paradoxe se révèle dès la première chanson : alors que « Take Me Away » est un ensemble de sons angoissants, le reste de Bitter Suites sait placer une ambiance calme. Néanmoins, « The Snooter » est un morceau assez dynamique, tout est dit rien que dans le titre ! Une guitare acoustique et une électrique accompagnent entièrement la chanson, complétées par des éléments loufoques (samples de voix d’enfants, d’un cri de cheval, etc.).

« One Man Band » pourrait s’écouter en famille, autour d’un feu, tant son allégresse est pure.

« Slip », variant ses airs, clôt avec grandeur cette preuve que le rock n’a rien de poussiéreux.

Laissez-vous emporter dans ce que Travis nomme de « quelque chose d’un peu pop et rêveur. ».

DRAMA

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