Ready Player One

ATTENTION SPOILERS

En 2045, il existe un monde virtuel où tout le monde a la possibilité d’y entrer. Son nom : l’Oasis. Wade Owen Watts, adolescent, passionné de jeux vidéos, fait partie des fans de James Donovan Halliday, le créateur de l’Oasis. A sa mort, l’idole de notre héros a laissé derrière lui un incroyable enjeu pour tous ceux qui jouent à l’intérieur de son univers fantasque : celui de posséder l’Oasis après avoir relever 3 défis. C’est alors que Wade et ses amis se lancent à des poursuites et aventures épiques, remplies de péripéties les plus folles les unes des autres. Ces derniers vont aussi devoir lutter contre Nolan Sorrento (incarnation du Mal capitaliste et matérialiste), parton de l’IOI, qui veut à tout prix contrôler l’Oasis.

Quelle claque !

J’avais peur de ne pas accrocher à l’intrigue ou de ne pas m’immerger dans cette dimension ultra loufoque. L’origine de ma crainte s’explique par « Trop de références tue les références. ».
Car oui, Ready Player One représente un délire total que tout geek a sûrement rêvé un million de fois durant son sommeil. C’est pourquoi, tous les accros à la pop culture ont bien du jouir dans leurs pantalons lors de son visionnage.

Pour en revenir à ma punchline à propos des « clins d’œils » au cinéma, je n’aurais pas dû me préoccuper. Rappelons-nous d’une seule chose pour digérer le fait que ce long-métrage est d’une valeur sûre : Steven Fucking Spielberg ! Ce cinéaste a bercé l’enfance de nombreux cinéphiles mais pas que… La plupart de ses œuvres sont devenues des classiques tant elles subjuguent et instruisent les esprits. Qui d’autres que lui pouvait se permettre de glisser autant de références au sein même d’un film ? Ce projet semble constituer l’aboutissement d’une merveilleuse carrière où les hommages à l’écran ne se comptent plus.
Spielberg a encore prouvé à quel point il restera le papa du système hollywoodien !

Certes, je décris Spielberg comme un semi-dieu qui rayonne toujours de plus belle. Cependant, dès les premières images, musiques et thématiques abordées, une fibre émotionnelle a vibré en moi. Cette puissance à nous transporter vers un monde aussi incroyable, me rappelait vraiment l’émerveillement d’avoir dégusté des yeux E.T. (1982) ou encore Jurassic Park (1993). Je suis fier d’avoir emmené mes petits neveux avec moi pour me taper 2h20 d’un film voué à les ébahir.
Je vous invite d’ailleurs à regarder Ready Player One avec des bambins que vous appréciez pour qu’ils baignent dans un onirisme bénéfique.

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En ce qui concerne l’appel à une nostalgie que l’on veut honorer, il se présente sous plusieurs formes. A travers un mélange entre tous les jeux actuels, que ce soit ceux de la toile ou ceux des consoles, on en prend plein la vue. Rien ne dérange étant donné que tout est filmé de façon spectaculaire et que le scénario n’est nullement pathétique ou vide de sens.

Un sujet assez métaphysique est lié aux propos de cette œuvre : faut-il s’évader de notre réalité pour vivre d’une meilleure façon ?

Nos sociétés sont surplombées de nouvelles technologies, si bien qu’elles sont associées à des « cultures d’écrans ». Plus j’observe le monde qui m’entoure, plus j’ai l’impression que chaque objet muni d’un écran est devenu l’extension corporelle de tout un chacun. Vu l’analyse que je porte sur mon environnement, j’avoue que le dernier film de Stevie m’est gratifiant. En ces temps où l’être humain croit grandir et développer son regard critique via des inventions toujours plus performantes, j’aime le contraste qu’apporte la morale de Ready Player One :

Il n’y a rien de plus réel que la réalité.

Telles sont les paroles prononcées par Halliday, lui-même conscient que l’escapade vers une matrice idéalisée ne symbolise pas la solution pour vivre pleinement les simples évènements de l’existence. Tinder, le porno sur le Net, les point-and-click ne remplaceront jamais un pique-nique sous un Soleil radieux, accompagné de la personne que l’on chérit au fond de son cœur.
On oublie souvent que cueillir le moment présent vaut mieux que l’enfermement personnel.

Peut-être que ce message final sonne assez logique, voire stupide.
Néanmoins, il apporte une bouffée d’air frais à tous ceux qui le comprennent entièrement.

DRAMA

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