TOP 15 ALBUMS 2015 1ère partie

15. Haha de The Garden

Il faut bien s’écarter des sentiers de la musique que l’on consomme à longueur de journées (que ce soit à la radio, tv ou autres), de temps en temps.

Ces jumeaux, l’un à la basse et l’autre à la batterie, arrivent à assimiler l’électro vulgaire (qui collerait pour une pub dédiée au tuning) et un rock de dandy dada. Puzzle et Enjoy, à ne pas négliger également, sont les projets solos des deux frères. En effet, si vous adhérez totalement à l’univers polyvalent de The Garden, ces deux projets vont vous plaire à foison, assurément.

Pour résumer, The Garden fait partie de ces groupes qui s’écartent à la perfection de ces « sentiers » dont je parlais plus haut.

 

 

14. Blood de Pulled Apart By Horses

Sorti en 2014 mais découvert avec grande attention en 2015, le troisième album du groupe anglais a fait raviver les cendres d’un rock puissant, de distorsion et de voix éraillées.

Ce petit bijou, pour tout fan de grunge qui s’assume, a comme caractéristique de mettre un coup de pied au cul de ceux qui pensent que le rock est mort.

Blood témoigne de la très belle évolution du groupe qui nous propose des chansons beaucoup plus intéressantes et élaborées.

 

 

13. What For? de Toro Y Moi

Chazwick Bradley Bundick (leader de Toro Y Moi) retourne aux bases de ce que sont les autres instruments, comme la guitare ou la basse, en mettant un peu moins en exergue les différents sons électroniques qu’il chérit tant.

C’est via sa voix, ses ballades, son ambiance psychédélique que Toro Y Moi arrive à séduire, et à accueillir l’auditeur dans une atmosphère de zénitude optimale.

« Lilly » qui détient une espèce de signature du passé, est le type de chanson qui produit un effet planant, prenant l’ouïe dans des vagues d’échos et la ramenant dans des sons, au carrefour des synthés et des grattes.
Cet album mêle avec brio les synthés et les guitares. Cette soupe de reverb produit une agréable sensation.

 

 

12. What Went Down de Foals

En constante évolution, Foals excelle dans sa technique artistique.
Le chanteur est beaucoup plus sûr de lui et affirme sa voix avec passion dans chacune des chansons. Les guitares ne se gênent pas pour nous offrir des riffs plus lourds (« Snake Oil ») ou des mélodies relaxantes (« London Thunder »). Enfin, la basse et la batterie, elles, suivent le mouvement d’une façon majestueuse.

What Went Down prouve à quel point le groupe a encore tant à offrir dans sa diversité. Cette griffe apaisante laisse un souvenir auditif qui n’est pas à refuser.

 

 

DRAMA

 

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