The Hateful Height

Salutation chers adorateurs de musique, bienvenue sur la première critique de film du site! Et la première publication de Cym!

Chez JCCLM on est de très grands fans de Tarantino. Il était donc inévitable que nous passions en revue le dernier né de ce génie absolu du cinéma qu’est The Hateful Eight (Les Huit Salopards en français).

Le film prend donc place au fin fond d’une Amérique encore divisée après la Guerre de Sécession, dans un petit refuge où 8 personnages, tous plus douteux les uns que les autres, attendent la fin d’un puissant blizzard pour se rendre à la petite ville de Red Rocks.

On a un chasseur de prime noir, un autre chasseur de prime accompagné de sa proie, une criminelle raciste, un shérif, un bourreau, un Mexicain, un général confédéré et un cowboy. Autant de personnages mystérieux, haut en couleur qui ont tous quelque chose à cacher. La cohabitation de personnages si différents se révèlera, on s’en doute, quelque peux… Compliquée.

Si vous aimez Tarantino, si vous aimez son style, ses dialogues, etc. N’attendez plus! Ce film est fait pour vous! En effet, on retrouve ici tous les codes qui nous ont séduis dans les autres perles de QT: une esthétique et une identité marquée mais inspirée des grands du genre, des personnages immoraux interprétés par des acteurs sélectionnés à la perfection, de la violence et du choc, des dialogues si mémorables qu’on pourrait en encadrer la moitié, etc.

Mais malgré tout ces points communs avec les autres films, ne croyez pas que celui-ci ne conserve pas son originalité! En effet, Tarantino s’essaye au huit clos d’une manière presque horrifique. Beaucoup de tension et un petite dose de gore ne manquera pas de vous rappeler vos sensation de The Thing réalisé par John Carpenter : cela ravira les amateurs de suspens.

Deux autres mentions: d’abord, le choix de la pellicule format 70mm qui est non seulement parfaite pour le cinéma mais aussi excellente pour nous rendre l’atmosphère du refuge plus familier, ensuite, la bande son réalisée spécialement par Morricone qui n’est pas le compositeur préféré de Tarantino pour rien: il passe du nostalgique a la tension sans sourciller et l’atmosphère générale du film n’en est que sublimée.

Ma dernière recommandation serait de regarder le film en version originale afin de pouvoir profiter de la belle voix de Sam Jackson et des superbes accents loufoques du Sudiste et du Mexicain qu’il serait dommage de manquer.

D’ici là, je vous dis à la prochaine et bon film!

Cymophan

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