King Gizzard & The Lizard Wizard with Mild High Club – Sketches of Brunswick East

UN SOLO ASCOLTO PER UN VIAGGIO

Il faut croire que je ne suis qu’attiré par les productions de stakhanovistes.
King Gizzard & The Lizard Wizard est un groupe australien qui a sorti son onzième album du nom de Sketches of Brunswick. Pour l’année 2017, le groupe décide de sortir petit à petit 5 albums inédits et ce dernier est le troisième sur la liste.

Ces musiciens font partie de ces groupes fascinants qui n’arrivent pourtant pas à m’aguicher. Passant également sur les ondes de la KEXP (la meilleure radio au monde, basée à Seattle), je ne devais qu’avoir un autre avis sur leur musique. Mais j’ai toujours trouvé qu’un point me dérangeait toujours chez eux : leur exagération. Le nombre de guitaristes dans ce groupe, les rythmes se voulant trop atypiques ou encore des fusion de sons particuliers ne me séduisaient pas plus que ça.

Cependant, le mélomane que je suis ne s’est pas limité à une seule écoute.
Lorsque Sketches of Brunswick est sorti, j’ai mis de côté mes a priori et je me suis laissé bercer par 13 morceaux incroyables.

Est-ce que la collaboration entre King Gizzard & The Lizard Wizard et Mild High Club relève du miracle ?

Inutile de répondre à cette question. Le fait est que cela reste une des meilleures, si ce n’est la meilleure, collaboration de l’année.

Les deux groupes ne se ressemblent pas du tout au niveau de leur approche musicale, mais le mélange de leurs démarches à engendrer un opus mémorable.

37 minutes, voici la durée à laquelle l’auditeur sera emporté vers un voyage hors-norme. Car le point fort de cet album est qu’il m’a entraîné dans un ensemble de mélodies homogènes. J’ai cru écouter non pas 13 morceaux différents mais bien 1 et 1 seul morceau de 37 minutes. Cela compose toute la beauté de ce projet : aucune transition dégueulasse ne vient agresser notre ouïe. En d’autre mots, tout est cohérent, nous transportant par ailleurs vers un exotisme imaginaire. Si les chansons délivrent une ambiance exotique, c’est grâce aux notes lisses de piano, à une flute apaisante et à la richesse d’autres instruments jouant à merveille sur une cadence posée et calme.

Est-ce qu’un perfectionnisme se cache derrière chaque morceau ?

Ce qui est sûr, c’est qu’on ne peut qu’admirer et applaudir ces deux groupes qui ont mêlé leurs talents avec brio.

DRAMA

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