Héritiers de Flume Part 2

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Une explication à ce titre est nécessaire pour le comprendre entièrement.
Des artistes se copient inconsciemment ou volontairement pour parfois créer leurs œuvres. Je n’écrirai pas au sujet du « plagiat », au contraire, j’aime utiliser plutôt le terme « hérédité ». De fait, depuis l’arrivé de Flume, c’est-à-dire en 2011, une panoplie d’artistes puise énormément de sa technique. Car il faut savoir qu’il a eu un véritable impact sur le monde de l’électro, non pas parce qu’il est juste un jeune musicien et producteur d’Australie, mais aussi parce qu’il a une signature sonore qui lui est propre. En d’autres mots, il a complètement réussi à façonner une nouvelle approche musicale. Les nombreuses particularités qui font toute sa « magie » apparaissent désormais chez d’autres DJs juvéniles.

Via un Pad, une guitare, un piano/synthé, Petit Biscuit offre des chansons électros qui instaurent une ambiance relaxante. Ayant commencé en 2014, Mehdi Benjelloun, âgé d’à peine 17 ans, détient déjà une certaine renommée sur la scène artistique.

Son ep éponyme, sorti en 2016, ne m’a pas bouleversé. Par contre, si j’avais l’occasion de le voir en concert, il y a de fortes chances que je me mette à danser d’une joie folle. En effet, ses pistes ne sont ni trop violentes ni trop calmes : elles arrivent à se poser en un juste milieu, plus qu’appréciables. Reste à savoir si ce type de musique sera toujours de mode dans les prochaines années…

Quant à l’aspect de l’opus, je le qualifie de solaire. Par « solaire », je songe au fait qu’il convient parfaitement de l’écouter lors de grandes vacances d’été, dans un pays torride, où tout le monde est ardent et prêt à bouger son « boule » ! Il n’y a qu’à penser au titre « Sunset Lovers » pour saisir le sens de ce que j’écris.

Il faut aussi ajouter que l’ep contient des morceaux très différents les uns des autres : « Full Moon » est à la fois percutant et s’écoute rapidement alors que « Once Again » renferme des percussions à l’aune d’une cérémonie tribale.

Ce jeune français touche bien évidement à l’héritage du dj australien.

Fermez les yeux et faites jouer « Jungle ». A la fin de l’écoute, on pourrait croire avec une aise incroyable que c’est du Flume tout craché ! Est-ce que l’on peut considérer que les sons du premier album de Flume seraient tous synthétisés en « Jungle » ?

Ce qui le distingue le plus de son ainé est le fait qu’il possède davantage ce que je nomme une « puissance estive », c’est-à-dire, comme je le rédigeais plus haut, une sonorité qui colle parfaitement à un contexte de pure saison chaude.

« You » se démarque beaucoup de ses autres créations. De fait, les très subjuguantes notes de piano accélèrent leur tempo au fur et à mesure. Ce que s’invente cet air d’« electro posé » est une bulle englobant l’auditeur dans une atmosphère hors de l’ordinaire.

Ayant joué la première partie d’un fameux groupe, nommé Odesza, ce ne serait en rien étonnant de voir Petit Biscuit collaborer avec Flume pour de futures dates.

Certes s’alimenter avec une minuscule pâtisserie semble un péché mignon intéressant, mais dorénavant, nourrissons goulument notre imagination grâce à de bonnes vibrations : cadeau d’un multi-instrumentiste précoce.

DRAMA

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