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L’algorithme me fait peur…

L’algorithme me fait peur. L’autre jour, je regardais mon compte YouTube, la partie « abonnements ». Soudain, j’aperçois une vidéo politique, une autre concernant une BD, une dernière affichant un groupe de musique. Là, je me dis : « Putain de merde. La machine me connait par cœur… ». Bien sûr, je n’étais ni en transe, ni en fascination.

On le sait, aujourd’hui plus qu’hier, la réalité dépasse la fiction : des drones sont une menace, Bibi recommande Donald pour qu’il obtienne un prix Nobel de la Paix, des teubés considèrent l’IA comme une artiste à part entière. On pourrait énoncer d’autres faits d’actualité. Mais savoir qu’un cellulaire portatif sait mieux que quiconque ce que tu souhaites regarder, admettons, vivre cette situation fait partie des plus perturbantes.

L’arrivée d’Internet était un gros bouleversement pour nos ancêtres. Les algorithmes sont aussi dans la droite lignée de ce changement. Miracle ou malédiction ? Les deux à la fois. L’algo choisit les infos qui nous correspondent le plus mais pousse à la consommation et balise notre confort. Il va chercher ce qui fait consensus en nous. Comme si dans notre resto préféré, le chef proposait déjà notre plat favori, sans jamais nous montrer d’autres dingueries du menu.
Se pose alors une question : « Prendrons-nous le risque de sortir de notre zone de confort, si nous suivons la logique des algorithmes, en permanence ? » Non. On a affaire à une suite d’opérations et d’instructions permettant de résoudre un problème ou d’obtenir un résultat, comme le définit Aurélien Grosdidier. Le journaliste rappelle que derrière cela, on trouve des humains. Il compare d’ailleurs cette technologie à des efforts spécifiques.

Une recette de cuisine est un algorithme, tout comme l’est la procédure d’évacuation d’un lieu public, la stratégie d’une entreprise, un code civil, pénal, ou encore une constitution. Ces algorithmes-là sont mis en œuvre par des humains.

Reprenons nos esprits. La musique est, elle aussi, aux mains des humains. Un groupe bordelais a dompté les machines depuis belle lurette. En juin dernier, Odezenne sort DOULA. On peut y écouter « Gadoue », un titre dont les paroles font réfléchir. Aucun algorithme ne contrôlera réellement nos pensées profondes !

brunoaleas

LA DURE A CUIRE #136

La Dure à Cuire est un concept né en 2018. Commentons l’actualité rock de la plus douce, à la plus brutale. Puis, écoutons sa playlist !

Mac DeMarco

Mac DeMarco est définitivement devenu inintéressant… ou plutôt, l’artiste ne propose plus rien de neuf. L’auteur derrière This Old Dog déçoit encore et encore. Comme si ses mélodies faisaient vibrer la poussière, tant elles sont coincées dans un minimalisme pénible.

The Odds

Je tombe dans l’été sans avenir.

Equipe de Foot

« « Mitch » est une chanson dans laquelle les deux gars d’Équipe de Foot font ce qu’ils savent faire de mieux », voici ce qu’on lit dans le dossier de presse du groupe. Comment contredire ce fait ? Impossible. Le groupe traverse l’épreuve du temps et continue de surprendre !

brunoaleas

La reprise de James Gunn : un nouvel espoir pour le DC Universe

En octobre 2022, un tournant décisif s’est opéré chez Warner Bros. Discovery avec la nomination de James Gunn, réalisateur et scénariste reconnu, et de Peter Safran, producteur chevronné, à la tête de DC Studios. Leur mission était claire : relancer une franchise en perte de vitesse, après des années d’échecs critiques, commerciaux et un univers cinématographique jugé incohérent.
L’objectif de Gunn et Safran est de donner à DC une véritable identité, en mettant en place une continuité solide et un ton narratif capable de rivaliser avec la puissance du Marvel Cinematic Universe.

Le nouvel ensemble créatif prend désormais le nom de DC Universe (DCU), afin de marquer une rupture nette avec l’ancien DCEU (DC Extended Universe). Ce DCU n’est pas simplement pensé comme une série de films, mais comme un univers étendu, cohérent, où cinéma, séries télévisées, animation et même jeux vidéo sont appelés à dialoguer entre eux. James Gunn a imaginé une première grande étape, appelée « Gods & Monsters », destinée à poser les bases de cet univers. Cette approche vise à allier des récits indépendants, accessibles à un large public, et une vision globale qui ravira les spectateurs attentifs.

Le premier projet à voir le jour dans ce nouveau cadre a été la série animée Creature Commandos, diffusée fin 2024, conçue comme le point de départ du DCU.
Mais c’est avec Superman : Legacy, sorti en juillet 2025 et réalisé par Gunn lui-même, que l’univers a pris véritablement son envol. Le film propose une vision moderne et authentique du personnage, nourrie par les grandes références des comics. Nous voici au cœur de cette « Superman Saga » qui doit structurer le récit global. S’enchaîneront ensuite Supergirl : Woman of Tomorrow, en 2026, adaptation plus sombre inspirée du travail de Tom King, ainsi que Clayface, film annoncé comme une œuvre d’horreur psychologique, preuve que Gunn n’hésite pas à diversifier les genres pour enrichir l’univers.

La ligne directrice du DCU repose sur une cohérence créative renforcée. James Gunn collabore avec Jim Lee, directeur créatif de DC Comics, pour aligner au mieux les publications imprimées avec la continuité audiovisuelle. Il insiste sur une narration fidèle à l’esprit des comics, en refusant les recettes uniformisées des blockbusters, en préférant des arcs narratifs forts, une émotion sincère et une identité propre à chaque projet. Par ailleurs, bien que le DCU redémarre sur de nouvelles bases, certains personnages emblématiques de l’ancien DCEU ne disparaîtront pas. Viola Davis reprendra par exemple son rôle d’Amanda Waller dans une série en développement, et certains projets alternatifs, comme The Batman de Matt Reeves, continueront en parallèle.

L’avenir immédiat du studio s’annonce chargé. Outre Superman : Legacy, James Gunn a déjà confirmé un deuxième film consacré à l’Homme d’Acier, Superman : Man of Tomorrow, prévu pour 2027. Le réalisateur prend ainsi le temps de construire une saga cohérente, en évitant les raccourcis qui avaient affaibli le DCEU. Les projets annoncés démontrent une volonté de donner une véritable identité à chaque production, tout en tissant progressivement une fresque commune.

James Gunn et Peter Safran se trouvent aujourd’hui à la croisée des chemins. Leur pari est ambitieux : réinventer une franchise de super-héros qui a longtemps cherché sa direction. Désormais, il s’agit de s’appuyer sur des personnages iconiques, une stratégie claire et une vision respectueuse du matériau original. Le DCU pourrait bien offrir aux spectateurs une nouvelle ère, où la créativité et la fidélité aux comics passent avant les impératifs de la simple formule commerciale.

Fortuné Beya Kabala – Photo ©Amber Asaly

Caught Stealing

Votre tête tourne, vous ne savez pas quelle heure il est. Vous voyez des gens passer, très différents, mais tous dangereux. Le bruit dans votre tête couvre jusqu’au punk rock joué dans une enceinte pourrie. On vous met un poing dans la gueule, vous ne savez pas pourquoi, mais ça n’est jamais arrivé.

Darren Aronofsky nous a habitué à faire des films qui ressemblent à des bad-trips dans des maisons lugubres, celui-ci a plutôt l’air de celui qu’on pourrait faire dans un bar. Si The WhaleMother !, ou encore Requiem for a dream se concentraient sur les espaces domestiques, le film dont il est question ici est, au contraire, un voyage rythmé où les personnages restent rarement au même endroit.

Dans Caught Stealing, Austin Butler joue un barman emmené malgré lui dans une complexe affaire entre plusieurs mafias. Pendant tout le film, il se fait tabasser par différentes personnes sans jamais comprendre pourquoi. Et croyez-moi, c’est très drôle.

Si le genre du drame psychologique est familier au réalisateur, celui de la comédie l’est moins. Le film arrive pourtant à être efficace sur les deux plans, alliant constamment angoisse et ridicule.

Regarder un film d’Aronofsky veut souvent dire vouloir se donner les chocottes et faire une crise existentielle. Le spectateur qui cherchera ce sentiment sera déçu. Celui qui veut voir un film drôle le sera sans doute aussi. Mais de nos jours, il est rare de chercher une émotion précise en allant voir un film. Le spectateur qui cherchera une bonne comédie noire devant laquelle on rigole en serrant les fesses mettra sans doute quatre étoiles sur Letterbox.

Outre l’ambiance, les acteurs sont incroyables. Matt Smith, en caricature de punk britannique, est une vraie mine d’or de gags visuels. Regina King incarne une flic à l’air dévoué mais complètement corrompue. Seul bémol, le personnage de Zoë Kravitz, la petite amie du barman. Il manque de profondeur. Il ne sert qu’à se faire tuer par les méchants et manque de la complexité d’un véritable être humain.

On pourrait aussi critiquer le film quand il fait prendre aux personnages des décisions irréfléchies et pulsionnelles. Mais tant qu’elle n’est pas trop fréquente, la surprise est un outil indispensable pour faire rire. C’est le caramel brûlé de la comédie.

J’aimerais terminer cette critique en saluant le travail très qualitatif des opérateurs de grues dans Caught Stealing, car le film contient de nombreux travellings audacieux et des trajectoires de caméra que seul un talent certain peut exécuter avec autant de précision.

Ensuite, j’invite lae lecteurice qui voudra découvrir l’univers d’Aronofsky à regarder Mother !, à ne pas regarder The Whale, qui en dehors de la performance incroyable de Brendan Fraser, est assez naze : trop théâtral pour le grand écran et éminemment grossophobe.

Lou

Robin was the best ?

J’aime les films des années nonante. Matrix, Fight Club, American Beauty, quelle époque mesdames et messieurs ! Ce que j’adore plus que tout, c’est découvrir les films de Robin Williams. L’acteur américain savait jouer n’importe quel caractère. Ses personnages s’inscrivaient aussi bien dans des thrillers, comédies comme dans les récits fantastiques ou à travers la science-fiction !

Cet été, je bouffe Madame Doubtfire. L’histoire d’enfants ponctuée par la séparation de leur parent. Elle aborde aussi la place d’un artiste extraverti.
Le pitch sonne banal. Dès lors, comment rendre chaque séquence intéressante ? En questionnant l’appareil judiciaire, en tentant d’abattre les codes hommes/femmes, en réunissant petits et grands grâce à un ton léger mais jamais simpliste. Puis, Robin Williams crève l’écran, tant son personnage est à la fois touchant et passionné.

Il nous manque cruellement d’acteurs capables de subjuguer à ce point. Quand on observe les incarnations insipides de Pedro Pascal, Mark Wahlberg ou Tom Holland, il y a de quoi se tirer une balle… restons optimistes car le cinéma est une aventure collective. 

Quant à la filmographie de Robin Williams, s’il fallait la résumer en quelques mots, j’opte pour la devise de l’industrie Pathé.

Le cinéma sera le théâtre, le journal et l’école de demain.

brunoaleas

Ben PLG droit au cœur

Je ne suis pas expert de rap. Mais j’écris depuis tout petit et me concentre souvent sur l’écriture des rappeurs. C’est pourquoi, dès qu’un Médine, MC Solaar ou OrelSan l’ouvrent, c’est le caviar servi à table. Bref, petit, je gratte déjà en classe pour tuer l’ennui. Je commence à m’intéresser au rap, à l’âge de 18 ans.

Depuis lors, quel rappeur résonne le plus avec mon vécu ? Ben PLG. Je n’ai pas encore pris le temps d’ouïr tous les morceaux du jeunot. Néanmoins, à chaque fois que j’écoute ses mots, je suis ému, renversé, frappé et figé, face à autant de poésie. Comme si Ben et moi avions vécu, plus ou moins, les mêmes bails. Il remercie souvent son entourage et apprentissage. Je ne l’exprime pas assez. Mais je le rejoins et félicite.

Prenons un morceau frappant. Il se nomme « Réalité Rap Musique ». A vous de savourer.

Du côté d’mes rêves, j’sais plus où j’en suis, y a des gens, j’les admire et ils m’dégoûtent ensuite. C’est moi qui rappe tout seul dans les rues d’ma ville, qui essaye d’comprendre pourquoi ils m’ont mis ici.
J’décroche des sourires et des cris, j’recherche des souvenirs, pas d’l’estime. J’fais des chansons, c’est pas d’la magie, c’est juste un moyen pour qu’j’existe.

Je me téléporte dans ma ville natale pour respirer le brouillard de l’hiver, en cherchant la chaleur de mes proches. Deux ans plus tard, on découvre « Prochaine fois ». Là, on se situe dans la suite logique de « Réalité Rap Musique ».

J’ai grandi, j’arrive enfin à pleurer. Il est loin mais il est toujours au fond d’moi, le petit garçon qui parle apeuré. J’louperai jamais plus une occasion d’applaudir.
A la fin on se rappellera surtout d’ton sourire. J’mélange les meilleurs moments avec tes rêves. C’est comme ça qu’on fait un souvenir.

Quant au titre « Chaque jour un peu plus », il rédige : « C’est marrant, depuis que t’es partie, je t’aime chaque jour un peu plus ». En 2019, quand je perds la personne que j’aime le plus, je ne prévois pas à quel point ma vie changera de A à Z. La phrase de l’artiste me rappelle cette période. Elle confirme une idée portée au cœur… chaque personne rencontrée, décédée ou disparue, apporte son grain de sable pour soutenir l’édifice de nos vies.

Comme le dit si bien le trentenaire, les problèmes, il faut les accueillir. Le malheur, on l’encule.

brunoaleas

Superman

James Gunn laisse une belle trilogie à Marvel. Le papa des Gardiens de la Galaxie est nommé co-PDG de DC, l’écurie d’en face, en 2022 ! Ensuite, l’artiste est destiné à réaliser Superman. Est-ce une réussite éclipsant les merdes et échecs du studio DC ? Trêve de suspense, le long métrage est réussi. Son auteur est l’homme de la situation.

Superman apparaît comme une œuvre solaire, accessible aux passionnés de science-fiction, comme aux ados les plus rêveurs. Clark Kent ne se définit pas comme un golmon, saccageant chaque coin et recoin des décors. Il sauve tout le monde, de l’enfant à l’écureuil.

Puis, il ne s’agit pas d’éteindre son cerveau devant ce perso culte. Le cinéaste prouve encore que divertissement n’est pas synonyme d’abrutissement. Dénoncer la course à l’armement. Critiquer les médias. Interroger nos racines et notre place sur Terre. Résumer Superman à un incessant bimboumbam est une idée bas-de-plafond.

Dès les premières images dévoilées, nous voici dans le vif du sujet. L’Homme de Fer gît au sol, ensanglanté, affaibli. Pour quelle raison ? Lex Luthor hait notre héros. Il envoie le Marteau de Boravie le battre.

Foutu Luthor, fusion parfaite entre Daniel Ek et Elon Musk. Il symbolise l’horrifique marché des armes. Son influence est telle, qu’il tutoie les dirigeants de la nation. Un parallèle avec notre passé n’est pas inapproprié. N’oublions pas le caractère odieux des industriels américains, durant la Seconde Guerre mondiale… oui, les amerlocs fournissaient les nazis pour tuer des soldats américains.
Revenons à Lex. Ce multimilliardaire conjugue envie, colère et orgueil. Il est prêt à détruire le protecteur de Métropolis, coûte que coûte. Lois Lane, Krypto, la Justice Gang, devront alors s’allier pour affronter des forces machiavéliques.

Qu’en est-il de Clark ? Abat-il les menaces tel un mortel candide, omnipotent et prévisible ? Pas du tout ! Le metteur en scène le caractérise comme pur et sincère dans L’Ecran Fantastique (n°40, 2025). A la lecture du même magazine, David Corenswet, acteur principal, décrit précisément son rôle.

Même si Superman est très fort émotionnellement et mentalement, et qu’il est coriace lorsqu’il relève lui-même des défis physiques, il lutte aussi contre des angoisses que tous les êtres humains éprouvent, comme la peur et l’anxiété de perdre les personnes qu’on aime. […] Superman redoute de ne pas pouvoir s’intégrer parfaitement à notre société, et de rester un être à part, n’ayant pas accès à toutes les expériences personnelles que les autres humains peuvent vivre.

Le protagoniste n’a pas besoin d’être politisé. Ses décisions dépendent de ses valeurs profondes. Il fonctionne à l’instinct. Impossible de se laisser faire. La mort d’innocents lui est inconcevable. Ne confondons pas sa bonté à la naïveté – même si d’autres personnages l’accusent d’accorder une confiance hors-norme à tout un chacun –. Enfin, sa bienveillance ne provient pas de nulle part. James Gunn l’affirme lors d’une interview pour L’Ecran Fantastique (n°40, 2025).

Il ne faut pas oublier qu’il est un étranger sur notre planète, et qu’il a découvert très tôt le meilleur de la bonté terrienne […] Il n’est ni naïf ni idiot, mais il a choisi une fois pour toutes de considérer les humains avec bienveillance.

Quant à la réalisation, elle me rappelle à quel point j’aime me plonger dans l’univers DC, ou plutôt, dans les bédés aux récits déjantés. Superman pouvait s’illustrer comme un golem, moralisateur et insipide. Heureusement, le film transmet une message sain, la philosophie du surhomme : sauver une vie équivaut à sauver l’humanité.

brunoaleas

Le portail Ōtakafé

Vous rêvez d’aller au Japon ? Mais comme moi, vous n’avez pas un rond ? On a LA solution ! La Cité Ardente regorge d’endroits où, le temps d’un instant, vous serez téléportés dans vos mangas ou animés favoris. Bienvenue dans notre tour, au Pays du Soleil Levant made in Liège.

Nos rêves se réalisent parfois grâce à des personnes ayant l’audace de réaliser les leurs.

Il y a cinq ans, je me baladais sur les réseaux sociaux lorsque, soudain, mon œil fut attiré par une nouvelle folle… un manga café venait d’ouvrir ses portes. Je n’en revenais pas.
Un de mes rêves s’était réalisé : un endroit où ma passion prenait vie, venait de naître.

En 2020, Mehdi et Abdelmajid ouvrent un manga café : L’Ōtakafé. Une capsule japonaise voit ainsi le jour, pour notre plus grand bonheur, au 34 rue de la Régence.

Aujourd’hui, leur institution fait toujours battre ardemment le cœur des Liégeois.

Notre motivation est de donner la sensation de voyager sans quitter Liège ! Lorsqu’on rappelle à quelqu’un son voyage au Japon, c’est magnifique !

Mehdi 

Pari plus que réussi.

La première pièce vous accueille dans une ambiance boisée, feutrée, presque méditative, faisant écho au côté traditionnel du Japon.
La dernière salle, quant à elle, plonge directement dans un manga. 900 planches ont été assemblées pour former un tout percutant et émouvant, rappelant les meilleures séquences de vos shōjo, shōnen et seinen préférés ! Le choix des planches ne s’est pas fait uniquement entre les deux propriétaires : ils ont demandé des avis pour être certains de représenter au mieux la diversité des goûts présents, au sein de leur future clientèle.

En plus d’être immergé dans cet univers, vous aurez l’occasion de vivre mille émotions… culinaires ! J’ai eu la chance de goûter leurs melonpans, onigarazus, mochis et délicieux thés. Une fringale vous prend ? N’hésitez plus, vous savez où aller !

D’ailleurs, si Mehdi avait une machine inter-univers, où les personnages de nos animés préférés pouvaient lui rendre visite, il souhaiterait voir Luffy débarquer, pour son côté bon vivant et drôle.
Mais il aimerait aussi que Mugen, de Samurai Champloo, passionné de dango, vienne goûter ceux qu’ils préparent pour qu’ensuite, il donne son avis. – Je ne doute pas qu’il en serait fier ! –.

Mais le Japon, ce n’est pas que les mangas et les animés… qu’est-ce qui touche le plus Mehdi dans cette culture ?

La mentalité Bushido qui signifie « la voie du guerrier ». C’est un code d’honneur, un code martial samouraï : justice, courage, bienveillance… c’est comme la mentalité shōnen. C’est mon leitmotiv !

Et je peux vous confirmer que Mehdi et Abdelmajid incarnent cette mentalité avec force et justesse ! Leur initiative coche toutes les cases : un endroit merveilleux, des mets succulents, et surtout, un accueil généreux, rempli de sourires.

Vous savez ce qu’il vous reste à faire : foncez à L’Ōtakafé, dès que vous en avez l’occasion.
Et… on me souffle dans l’oreillette qu’ils vont déménager dans un lieu encore plus fabuleux. Suivez leur aventure de près, ça promet !

Mouche – Photos ©Ōtakafe