Le jazz à la sauce Lakota

Le 12 novembre dernier, le groupe de jazz LAKOTA a sorti son deuxième album, Venus Pancakes. Cet album est assez particulier, car il débute avec le morceau « Jacaranda » qui est également un single. Ce premier titre surprend vu que dans les premières minutes, un instrument sort du lot par sa sonorité atypique. L’instrument en question, c’est une mandoline, une sorte de guitare qui est originaire de l’Italie. C’est interpellant du fait que, dans le jazz, l’utilisation de la mandoline n’est pas courante. Et, c’est là, tout l’intérêt de cet album. En effet, Venus Pancakes n’est pas un album jazz classique.

Jazz, mais pas que

Venus Pancakes est un album jazz, mais pas que. En effet, le groupe est composé de musiciens qui n’hésitent pas, à travers leur instrument, à montrer leurs influences. Le dernier titre de l’album, « Pow-wow », illustre bien cela, car il débute avec un rythme folk et non jazz. En effet, on entend seulement une mélodie folk composée d’une guitare en fond et de l’harmonica qui joue le premier rôle. Quant à la deuxième partie du morceau, elle est plus jazz.

Ce morceau résume c’est qu’est l’album Venus Pancakes, un album jazz qui casse les codes.

Les influences

LAKOTA, c’est six musiciens et huit instruments dont un violon, une mandoline, une contrebasse, une guitare, une batterie, une trompette, un bugle et un harmonica. Sans oublier des influences comme le groove, la musique de chambre et le folk. Ceci explique certainement la richesse musicale de l’album.

Venus Pancakes est comme un labyrinthe. À certains moments, on se sent perdu, mais à l’instar de Thésée, on retrouve toujours le chemin vers la sortie, car le jazz nous sert de fil conducteur tout au long du projet.

Fortuné Beya Kabala

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