Bad Omens – Bad Omens

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SEMPITERNALCONTINUED

I see through you

I know what you are

I’ve seen the Devil more than I’ve seen God

Ainsi démarre le premier album éponyme des Bad Omens.

Cet opus sorti sorti en 2016 détient autant d’avantages que de défauts.

Une chose m’est tout de suite venue à l’esprit lorsque je me suis mis à écouter Bad Omens:
« Ca me rappelle vraiment un autre groupe hardcore… Ooooooooh!!! Bring Me The Horizon! ».
De fait, il y a une grande ressemblance entre ce que font les deux bandes.

Alors pourquoi écouter ce qui existe déjà?

Il est très intéressant de se tourner vers ce qui se fait de plus innovateur dans l’Art d’Euterpe, cependant, je voulais retrouver un son qui m’avait manqué: la nostalgie avait pris possession de mon corps.
Car si BMTH a abouti à un projet vraiment incroyable, nommé Sempiternal (que j’ai écouté en boucle à l’été 2013), ils ne sont plus ce qu’ils étaient. Voulant sûrement conquérir le cœur d’un Public plus large, ils se sont mis à devenir une usine à chanson plus que pitoyables. That’s The Spirit (2015) n’est pas une bouse intersidérale, mais j’avoue qu’il n’est pas à la hauteur du vieux BMTH.
Malgré la décrépitude d’un groupe qui avait les cartes pour continuer vers une superbe voie, celle de gérer la fusion entre hardcore et sons électroniques (pensez à « Can You Feel My Heart »), Bad Omens est présent pour ne pas jeter aux oubliettes un excellent genre musical, idéal au défoulement.

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Malheureusement, il n’y a pas qu’au niveau du son que Bad Omens est le portrait craché des BMTH. Lorsque j’ai vu pour la première fois à quoi ressemblait le chanteur, Noah Sebastian, mon visage s’est bloqué. Ce même chanteur est une pâle copie d’Oliver Sykes, leadeur vocal des BMTH, ce qui assez « malaisant », dans le sens où l’on pourrait croire que les Bad Omens sont juste des sosies de leurs ainés. Encore un chanteur rempli de tatouages, aux cheveux longs, modifiant sa voix à pratiquement toutes les chansons…
Est-ce des remarques de mamies métalophobes?
Rien ne me dégoute quand j’apprends que les Bad Omens sont fans et se sont inspirés de la sonorité des BMTH. Néanmoins, dès qu’on observe attentivement les fortes similitudes entre les deux groupes, ça en devient glauque.

« L’habit ne fait pas le moine. », disait Fratello Metallo.

« Glass Houses » est approprié à démarrer l’écoute de l’album et plonger l’auditeur dans le style brute du groupe. « Crawl » calme très bien l’ambiance au milieu de l’opus, créant une pause bien méritée pour l’auditeur. « Malice » est d’une agressivité jouissive et « The Foutain » clôt le tout avec une atmosphère ni trop violente ni trop apaisée.

Au dépit d’une tracklist qui peut vite ennuyer, Bad Omens semble représenter ce que BMTH aurait dû continuer à faire: il symbolise la magnifique continuité de Sempiternal!

DRAMA

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