Iosonouncane – DIE

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ALTRO UNIVERSO SCONOSCIUTO

Certains Hommes ont toujours eu un énorme besoin de catégoriser chaque chose pour mieux s’y retrouver. DIE de Iosonouncane (Jacopo Incani, de son vrai nom) a broyé toutes les étiquettes pour laisser place à un genre sans nom.

Ma découverte s’est produite à travers Split Ep : une collaboration entre cet artiste et le groupe de rock Verdena. Il n’est pas si insolite de voir que le jeune groupe, qui fait sentir au fil de sa discographie une certaine distorsion de plus en plus forte, ait composé avec ce type de musicien. En outre, les dernières chansons de Verdena contiennent une ambiance sonore avoisinant celle de Iosonouncane (présence de notes d’orgue, voix douces et éraillées, percussions brutes, etc.).

Les paroles révèlent une collection de pensées, racontant l’histoire d’un homme et d’une femme présents sur la même plage. Alors que l’inconnu est en train de se noyer, l’étrangère, elle, sur la plage, observe d’un air terrifié le malheur se passer au loin. Les 6 récit de DIE vont littéralement nous plonger dans ce qu’ils ont imaginé tous deux à ce moment tragique. Le drame se produit mais est comblé par une musique assez dynamique qui quelquefois, nous fait oublier la noirceur de cet ep.

Écrire que cet opus est transcendantal paraît exagéré. Néanmoins, il délivre des mélodies angoissantes, joyeuses et même dissonantes! En d’autre mots, on a affaire à un mélange assez hors-norme.

« Tanca » révèle notamment tout ce qui vient d’être cité. De fait, le chanteur s’amuse à chanter tant avec sa voix grave qu’avec une voix modifiée et aiguë.

« Carne » est le titre que je retiendrai le plus. Entre l’accalmie et la rapidité, le rythme de ce dernier entraîne l’auditeur dans une berceuse hyperactive.

Les morceaux s’assemblent avec excellence, pour offrir une escapade électronique qui ne ressemble en rien à ce que j’ai écouté auparavant.

DRAMA

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