Ex Machina

Quoi de plus fascinant que l’intelligence artificielle ?

De nos jours, on pourrait croire que la technologie dépasse la fiction et que la frontière entre réalité et fiction se rétrécit de plus en plus.

Il faut avouer que tout comme les thèmes abordant « la pègre » ou encore « la violence », « les avancées scientifiques » exploitées dans les films me passionnent.

En gros: Caleb doit pouvoir déceler si une Identité Artificielle (IA), nommée Ava, ressemble plus à un humain qu’à un robot. Tel est le sujet central d’Ex Machina.

Saluons en premier lieu, la performance d’Oscar Isaac. Il campe brillamment le personnage de Nathan, un génie ivrogne, perdu au milieu des montagnes, créateur de Blue Note, l’équivalent de notre Google, c’est-à-dire un fameux moteur de recherche. Nathan invente des IA grâce à l’énorme afflux de données qu’il a sur chaque utilisateur de Blue Note.

Imaginons Mark Zuckerberg ou les détenteurs de Google prenant nos données personnelles pour créer des IA : nous ne serions que des pions ignorants qui façonneraient sans le savoir, une nouvelle race mécanique. Cela fait froid dans le dos, n’est-ce-pas ?

Et bien voilà en quoi Ex Machina vaut la peine d’être vu. Il traite d’une préoccupation moderne, celle de savoir si un jour, l’Homme pourra mettre au point un être robotique capable d’avoir une conscience humaine.

La mise en scène est particulièrement bien foutue. Rien n’est cousu de fil blanc, rien n’est prévisible. En effet: durant tout le film, ma seule et unique question, en ce qui concerne les personnages, était : « Qui manipule qui ? ».

J’étais littéralement obnubilé par cette interrogation angoissante qui m’a tenue en haleine jusqu’à ce que la fin me glace littéralement le sang (pas de spoiler ici, allez voir le film).

Une fois le film terminé, une certaine réflexion au sujet de notre société s’impose: quid si finalement le concept de « vie privée » n’avait plus aucun sens ?

Un long débat conviendrait comme réponse. Insistons juste sur le fait qu’ Ex Machina pousse ingénieusement au questionnement.

Si vous détestez les longs dialogues ou les actions en huit clos, évitez de le visionner. Néanmoins, si vous êtes friand de Science ou tout simplement de « Science Fiction », alors foncez le voir !

DRAMA

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