Etes-vous à la fois historien et mélomane ? Si c’est le cas, Exile to Beyn Neharot des Wyatt E. est fait pour vous ! Ces Liégeois ont composé deux morceaux destinés à nous faire planer… Une porte ouverte pour s’imaginer en Mésopotamie ! Pareils morceaux révèlent une certaine promesse : s’évader à travers la distorsion d’orientales vibrations.

Au magazine Arctic Drones, Sébastien von Landau (guitariste/claviériste) explique que l’univers de son groupe symbolise une manière de s’échapper. Et lorsque ce dernier ajoute que The Jesus Lizard était une influence pour lui, on comprend mieux le jeu gras et brut de Wyatt E. Sacré personnage ce Landeau ! Membre également de The K., une autre perle de la scène rock belge !

Grâce à la longue durée de « Nebuchadnezzar II » et de « Ode to Ishtar », Wyatt E. développe pleinement son art. Dès lors, leur atmosphère nous transporte vers une espèce de péplum, où l’angoisse se colle à chaque scène. D’ailleurs, ils apparaissent déguisés sur scène, lançant la mode de la burka satanique. Cette caractéristique donne plus de mystère à l’image du groupe. Un avantage pour fasciner les inconnus du genre.

La musique est une expérience, pas une science. –Ennio Morricone

Morricone (compositeur italien de bandes sons) nous rappelle un point souvent négligé par plusieurs musiciens. Parfois, il est préférable de casser les codes pour ne pas resservir une même soupe devenue amère.

Liège cache de nombreux groupes captivants. Il n’est pas trop tard pour faire aller sa curiosité à plein régime ! Nombreux vous surprendront. Quant aux membres de Wyatt E., vous savez désormais qu’ils nous proposent un voyage dans le temps.

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