Dans un pays moyenâgeux, la population est séparée au nom de la magie. Les ignorants et les sorciers se côtoient mais ne se mélangent pas.
Mais tout bascule le jour où Coco, une ignorante, lance un sort interdit qui pétrifie sa mère pour toujours. Pour pouvoir la sauver, elle se voit donc obligée d’intégrer la société des sorciers, en répétant des normes et des savoirs que les autres individus maitrisent depuis la naissance.
Sous son prisme et ceux des autres élèves de l’atelier, l’autrice met en évidence différentes façons d’apprendre dans un monde où chaque citoyen se doit d’être utile. Sans peine de se faire exclure de celui-ci.

Cette histoire met en lumière comment un enfant se positionne avec de telles exigences pour tenter d’avoir sa place auprès des adultes. Le voici victime d’une société qui veut que l’enfant soit un outil prêt à l’emploi, on ne laisse pas la place à ce qu’il soit un enfant.
Avec du recul, on peut faire un beau parallèle avec l’école japonaise où a baigné l’autrice. Mais aussi avec notre éducation belge qui ne cesse de se faire remodéliser pour viser la performance, alors qu’elle ne fait que se dégrader.
Dans de telles conditions scolaires, ne serait-ce pas le moment d’avoir d’autres modèles d’apprentissage pour que les enfants continuent d’apprendre toute leur vie ?
Aurore Dunord – Texte écrit aux ateliers Scan-R