King Krule se déplace de Londres à Manchester, mais aussi de la Terre jusqu’à la Lune. Quant à la première fois où le Roi entre dans ma vie, c’est lors de mon adolescence. Le choc est soudain. La découverte est jouissive. L’artiste redéfinit l’attitude musicale de l’Angleterre post 2000. The Libertines saigne de pétulantes guitares. Arctic Monkeys devient un tank aux rythmes turbulents.
King Krule, lui, s’initie à une musicalité encore plus riche. Il décrit l’amour, la solitude en mêlant la noblesse du jazz, le punk et sa brutalité, ainsi que les beats ultra frais propres au trip hop.
Quelques mélomanes se mettent d’accord pour lui laisser la couronne. J’en fais partie, même aujourd’hui, face à ses concerts filmés, synthèse de son éternelle fougue. You Heat Me Up, You Cool Me Down apporte un sourire aux lèvres. Continuer la lecture
