Quand Tame Impala vend son âme au diable

Qu’est-il arrivé à Kevin Parker? Le chanteur et tête pensante du groupe australien Tame Impala vient de coopérer avec ZHU sur un nouveau morceau nommé « My Life ». On savait que le groupe oscillait vers une musique pop, fan également d’une certaine Britney Spears, mais de là à nous produire un son aussi vide de sens, ça ne pouvait s’imaginer.

Menant sa barque comme un vrai champion, Kevin Parker symbolise le renouveau du rock psychédélique. Au sein de Tame Impala, il enchaînait des sorties d’albums aux chansons et aux clips de plus en plus intéressants. L’artiste aux pieds nus, notre Jésus moderne, s’attardait sur de multiples détails riches en sons divers. Il faisait notamment vibrer les merveilleuses fonctions de la guitare, ne serait-ce qu’en jouant avec plusieurs pédales liées à cet instrument.

Mais Kevin Parker n’est pas seulement musicien. Il a plusieurs casquettes: ingénieur son et producteur respecté dans le monde de le musique. Derrière de pertinents projets tels que ceux du groupe Pond ou encore de Melody’s Echo Chamber, il ne chôme en aucun cas. Et ce n’est pas tout! Mark Ronson, qu’on ne présente plus après avoir lâché le tube « Uptown Funk », a fait appel à son aide pour l’opus Uptown Special (2015).
Quel plaisir de retrouver encore et encore ce chevelu aux talents si polyvalents!

Que Parker soit à toutes les sauces, ne me dérangeait pas du tout!

Sa façon de composer semble devenue une marque de fabrique validée par les gros bonnets de la musique dite « commerciale ».

Currents (2015) n’était que l’aboutissement d’une succession de réussites. La carrière de Tame Impala ne pouvait que rayonner tant son leader prenait le temps de peaufiner ses morceaux de manière exceptionnelle.

Pourtant, l’erreur de parcours existe bel et bien. « My Life » a surement engendré une nouvelle communauté de mélomanes incompris, dégoutés et largués.

A qui la faute?

Peut-être que Kevin Parker dévie vers des facilités artistiques à cause d’une mauvaise collaboration. Seul l’avenir nous le dira. En attendant, restons optimistes.

DRAMA

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