Insecte – Deux

deux
Il va falloir s’y faire, chanter en français c’est cool !

Il s’agit juste de moderniser un peu cette si belle langue qui est la nôtre car chanter en français, ce n’est pas juste tout ce qui rapporte aux styles de Cloclo et d’Alain Souchon.
À l’heure actuelle, quelques bons groupes s’imposent petit à petit en chantant en français, pour le bonheur de la population francophilo-mélomane mondiale.

C’est comme ça qu’Insecte nous retombe dessus avec son deuxième EP, intitulé sobrement Deux. Et il faut déclarer que ces gars sont en train d’inventer (avec des groupes comme Le Colisée et d’autres) une vibe psyché-pop-acid. Depuis quelques années, on retrouve plus ou moins l’équivalent francophone émerger en Amérique et en Australie,  avec des groupes comme Mild High Club ou Homeshake, qui ne produisent pas exactement le même style musicale, mais bien la même intention et le même vent de fraîcheur.

Le groupe parisien, installé à Bruxelles, revient avec 4 morceaux à nouveau excellents, comme un développement de leur premier EP, une continuité parfaite qui aurait finalement pu faire un album avec les 4 premières compositions diffusées par les insectes.
Ils font juste durer l’attente, ce qui offre du coup, un plaisir particulier, comme pour apprendre le french kiss à des Belges (lol) !

« Le Vase Aimé » nous envoie d’entrée de jeu dans une valse nappée, piquante et douce à la fois, avec toujours cette guitare et ces claviers dansants autour de la voix d’Oscar.

Rien n’est tout noir, même le vice et la crasse

Les paroles d’Oscar, sur ce morceau, redéploient son spleen et sa classe pour tout un second EP qui commence très bien. Telle est cette chanson qui nous plonge dans une certaine mélancolie.

Le second titre est dans la même veine que le premier et parle d’opacité hivernale (je pense), comme si l’hiver avait été rude et nous avait isolé mais que le meilleur restait à venir. Avouons que la sortie prochaine de Deux  tombera à pic pour nous transpercer de sa grâce et briser la glace…

Sans aucun doute, ma chansons favorite de l’EP : « ToKyoto ».
Le genre de morceau qui va accompagner mon mois d’avril et animer ma terrasse. Cette brillance chaude caractérise bien le son d’Insecte, avec en prime, un petit solo de guitare qui fait toujours plaisir. Ce morceau commence en murmure pour monter en crescendo et s’éclater en 1000 magnifiques rayons lumineux !

Le dernier morceau nous chante :

Au Revoir !

Pourquoi les meilleurs partent-ils toujours en premier ?
En effet, encore une fois c’était trop bon mais trop court !

Insecte remet la barre un peu plus haute et place une énorme attente pour ce qui viendra après Deux ! Et si le titre du prochain opus se nommait « Trois Quatre », annonçant une continuité et une assurance munies de beaucoup plus de morceaux pour les fans.

En tout cas, voici un excellent EP qui présage le meilleur, meilleur, meilleur, meilleur…
(C’est un écho)

Lev.

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